Publié le 24 Septembre 2013

Affichages Elections sur SOA

Bonsoir à tous

Comme prévu aujourd'hui a été diffusé en affichage sur SOA la liste des organisations syndicales se présentant aux prochaines élections.

Ces affichages se trouvent aux endroits habituels réservés à cet effet

Si vous avez la moindre interrogation concernant ces élections, n'hésitez pas à vous rapprocher de vos élus Force Ouvrière.

Alors le 14 Octobre


VOTEZ Force Ouvrière

Ci dessous la liste des élus Force ouvrière se présentant

LISTE DE FORCE OUVRIERE AU CE ELECTIONS PROFESSIONNELLES

CE 1ER COLLEGE TITULAIRE :

STEPHANE HOURNAU

GEORGES LE NOUAIL

ERIC GAUDUCHEAU

CE 1ER COLLEGE SUPPLEANT:

PATRICK CONSTANTIN

MARIE JOSE LE PRETRE

HERVE SALGUE

CE 2ème COLLEGE TITULAIRE :

DIDIER CHOPLAIN

PHILIPPE BAUDE

CE 2ème COLLEGE SUPPLEANT :

PHILIPPE BAUDE

JEAN PHILIPPE FARGEAS

LISTE DE FORCE OUVRIERE AU DP ELECTIONS PROFESSIONNELLES

DP 1ER COLLEGE TITULAIRE :

GEORGES LE NOUAIL

ERIC GAUDUCHEAU

JEAN CLAUDE BARBIER

MARIE JOSE LE PRETRE

DP 1ER COLLEGE SUPPLEANT:

JEAN MARC POMMIER

FREDERIC ROMAIN

LAURENT VIDY

FABRICE L’EPISCOPO

DP 2ème COLLEGE TITULAIRE :

JEAN PHILIPPE FARGEAS

DIDIER CHOPLAIN

DP 2ème COLLEGE SUPPLEANT :

ALAIN ZAPPELINI

PHILIPPE BAUDE

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 23 Septembre 2013

DEPOT DE LISTES

Bonsoir à tous

Aujourd'hui à SOA a eu lieu le dépôt des listes électorales en vue des prochaines élections professionnelles qui se tiendront le 14 Octobre pour le premier tour et le 31 Octobre pour le deuxième tour, si deuxième tour il y a.

Force Ouvrière est la seule organisation Syndicale à présenter des listes sur l'ensemble des collèges électoraux aussi bien en CE qu'en DP

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 23 Septembre 2013

Comité Confédéral National de la cgt Force Ouvrière

PARIS, LES 19 & 20 SEPTEMBRE 2013 - RÉSOLUTION

Réuni les 19 et 20 septembre 2013 à Paris, le CCN de la cgt Force Ouvrière s’inscrit dans l’ensemble des revendications des résolutions du XXIIe Congrès confédéral de Montpellier (14 au 18 février 2011) qu’il reprend et défend.

Il rappelle son indéfectible attachement à la Charte d’Amiens plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel et seul moyen de défendre efficacement les intérêts particuliers et moraux des salariés actifs, chômeurs et retraités.

L’austérité est suicidaire: socialement, économiquement et démocratiquement.

Le CCN réaffirme son opposition à toute politique d’austérité, de rigueur ou dite de «sobriété», de droite, de gauche ou syndicale.

Pour le CCN, en adoptant les traités décidés dans le cadre de l’Union Européenne, en particulier le TSCG, le gouvernement inscrit la rigueur dans le marbre et fragilise la démocratie: le dumping, la régression et les inégalités l’emportent sur la solidarité et le progrès. Il participe à l’instauration d’une «Europe des sanctions» et des transferts de souveraineté.

Le CCN condamne l’adoption de ces textes et leurs applications. Le CCN demande la dénonciation par le gouvernement de la traduction de ces textes (MES et TSCG) par la France. Ils portent atteinte aux droits des travailleurs, à la liberté de négociation, à la République et à la démocratie. Ils sont destructeurs pour les droits sociaux et pour la coopération européenne.

Les politiques d’austérité fondées en particulier sur la «compétitivité» et la «flexibilité» conduisent à la diminution du «coût du travail», et donc du niveau de protection sociale. Elles engendrent une diminution du pouvoir d'achat, une explosion des inégalités, du chômage, de la précarité et de la pauvreté. Elles compromettent toute politique industrielle, attaquent les principes républicains et les droits sociaux et conduisent l’économie vers la stagnation ou la récession. De ce fait, la situation ne cesse de se dégrader pour les travailleurs, les retraités et les demandeurs d’emploi partout en Europe.

Combattre la nouvelle contre réforme des Retraites:

Le CCN se félicite de la mobilisation du 10 septembre. Même si les pressions exercées depuis plusieurs semaines, en particulier par la cgt Force Ouvrière, ont permis d’éviter certains dangers, dont la mise en place de la réforme systémique, et d’obtenir quelques avancées à confirmer.

Cela ne saurait rendre acceptable le projet qui aggrave la situation des salariés, notamment par l’allongement de la durée d’activité. C’est pourquoi le CCN de Force Ouvrière ne peut pas cautionner cette mesure centrale du projet et exige le retrait.

En effet, cette contre-réforme s’inscrit dans la logique des cinq précédentes. Depuis 20 ans les contre-réformes ont abouti, entre autre à allonger la durée de cotisation de 37,5 ans à 43 ans. Au final, ce sont les salariés en particulier les plus jeunes, les retraités et les femmes qui font les frais de cette contre-réforme.

Par ailleurs le projet porte également atteinte à la liberté de négociation en plaçant les régimes complémentaires dans l’orbite d’un comité de surveillance. Et la fixation d’un taux maximal de cotisation vise à faire glisser les régimes de retraite vers des régimes à cotisations définies, donc à prestations variables, autre logique libérale inacceptable.

En ce qui concerne la pénibilité les mesures contenues dans le projet ne peuvent constituer qu’une première étape. En l’état, elles ne sont pas suffisantes.

Le CCN revendique un dispositif de pénibilité permettant des départs avant 60 ans avec un système paritaire instaurant une mutualisation des moyens, soit au niveau interprofessionnel, soit au niveau des branches.

Comme l’a rappelé le congrès confédéral de Montpellier, le CCN s’inscrit dans une démarche volontariste de reconquête sociale qui passe par le retour du droit à la retraite à 60 ans à taux plein et dans la perspective du retour au 37,5 ans de cotisation en créant le rapport de force lorsque les conditions seront réunies.

Pour une autre politique économique:

Pour le CCN, une autre politique économique est possible permettant de retrouver la croissance et de soutenir l’emploi pour un vrai travail avec un vrai salaire. Le CCN réaffirme que l’intervention publique et la consommation des ménages sont deux clefs de la croissance pour relancer la création d’emplois en CDI à temps complet qui doit rester le contrat de travail de référence. Il rejette toute forme d’emplois précaires et temps partiel imposé.

L’augmentation du pouvoir d’achat des salaires et pensions est la revendication majeure immédiate pour tous les travailleurs. Aussi, le CCN revendique une augmentation générale des salaires et des allocations, de la valeur du point d’indice dans la fonction publique, des pensions et retraites ainsi que des minima sociaux.

La cgt Force Ouvrière revendique notamment:

- un SMIC à 1350 euros nets/mois (80% du salaire médian), avec obligation d’alignement des minima salariaux des branches à chaque revalorisation, et intégration de l’indice des prix à la consommation harmonisé dans le mode de calcul ;

- l’instauration obligatoire d’une prime de transport d’un montant minimum de 400 euros par an pour tous les salariés y compris ceux qui utilisent leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail;

- la généralisation de l’équivalent d’un 13ème mois de salaire pour tous;

- la suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, et l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes tout au long de leur carrière;

- l’arrêt des rémunérations individualisées flexibles, arbitraires, aléatoires et non soumises à cotisations;

- l’arrêt du gel de la valeur du point d’indice pour tous les agents de la fonction publique;

- la hausse de la valeur du point d’indice (5% immédiatement) et 44 points supplémentaires pour tous afin de rattraper (en partie) la perte de plus de 10% du pouvoir d’achat enregistrée depuis 2000 dans la fonction publique;

- la refonte et la revalorisation des grilles indiciaires dans le public pour les catégories C, B et A et exige que le minimum de rémunération soit porté à 120% du SMIC;

- un minimum de pension égal au SMIC.

Pour le CCN, le maintien et la création d’emplois passent aussi par une politique industrielle nationale ambitieuse dans laquelle les pouvoirs publics doivent avoir un rôle d’initiative, d’intervention et de coordination. Le CCN prend acte de la création de la Banque publique d’investissement. Dans le cadre des fonds et des aides financières et fiscales, le CCN exige un cadre de conditionnalités et un contrôle afin d’orienter l’innovation, le développement, la recherche, les investissements et la production sur le territoire national avec des contreparties réelles sur l’emploi. Pour la cgt Force Ouvrière , il s’agit de tout mettre en œuvre pour empêcher les délocalisations, les externalisations, de stopper le dumping fiscal, salarial et social et autoriser la prise de majorité de capital, y compris intégrale par l’Etat et le contrôle des entreprises, par une nationalisation temporaire ou définitive selon les cas et quand la situation l’exige, sans indemnités, ni rachat pour sauver l’emploi.

Le CCN dénonce la logique de décroissance et de «sobriété» qui détermine les orientations du projet de loi de transition énergétique et qui conduit à entériner la rigueur budgétaire et à détruire de nombreux emplois privés et publics. Pour le CCN, les politiques publiques dites environnementales, incitatives ou contraignantes, se doivent, comme les autres, d’être financées par l’impôt républicain. C’est pourquoi, la cgt Force Ouvrière est opposée à la mise en place de nouvelles taxes écologiques qui baissent le pouvoir d’achat des salariés et des ménages, développent l’impôt indirect et constituent des freins à l’emploi.

Concernant le projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové et son dispositif de sécurisation pour l'accès et le maintien dans le logement privé ouvert à tous les salariés, le CCN rappelle que la Garantie Universelle des Loyers (GUL) impose de l’Etat des moyens et un financement pérenne.

Contre toute forme de chantage à l’emploi:

Le CCN dénonce la loi du 14 juin 2013 qui transpose l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 que la cgt Force Ouvrière n’a pas signé. Ce texte se caractérise par plus de flexibilité immédiate pour tous les salariés ainsi que la remise en cause de leurs droits et acquis. Le CCN demande l’abrogation de cette loi qui se traduit par un autoritarisme destiné à développer la flexibilité.

Face à la montée inacceptable du chômage, qui touche notamment de plus en plus de séniors et avec un nombre de chômeurs de longue durée qui s’accroit, le CCN demande le rétablissement définitif et complet de l’AER. Le CCN s’oppose aux exigences du patronat qui entend réduire les durées et le montant des droits à indemnisation. Le CCN revendique les moyens nécessaires et des recrutements en CDI à Pôle Emploi pour l’amélioration des délais d’indemnisation, l’accompagnement et le retour à l’emploi des salariés qui en sont privés.

Par ailleurs, le CCN maintient son exigence d’un contrôle accru de la finance, d’une véritable réforme fiscale, d’un renfort des textes favorisant la sécurité interdisant les mesures de flexibilité et de précarisation des salariés.

Le CCN appelle les structures de la cgt Force Ouvrière et les salariés à poursuivre la lutte contre la généralisation du travail le dimanche et du travail de nuit. Le CCN dénonce le recours au travail dissimulé et plus généralement toutes pratiques qui constituent une mise en cause des droits en matière de temps de travail.

Le CCN dénonce le recours dissimulé et plus généralement toutes pratiques fondées sur l’utilisation d’amateurs qui constituent une mise en cause des droits en matière de temps de travail et l’instauration de cette pratique dans le projet de loi d’orientation relatif à la création artistique dans le domaine du spectacle vivant et des arts plastiques.

Le CCN appelle à imposer partout une réelle égalité entre les femmes et les hommes.

Le CCN réaffirme son attachement à la juridiction prud’homale et à sa spécificité, ainsi que son rejet de l’échevinage et de la médiation. Le CCN s’oppose à la création d’un tribunal de première instance (T.P.I.) fusionnant toutes les juridictions du 1er degré, ce qui pourrait aboutir, si ce n’est à une disparition des conseils de prud’hommes, à tout le moins, à leur «rattachement fonctionnel» à ce T.P.I.

Le CCN prend acte de l’engagement de la ministre de la Justice de supprimer la taxe de 35 euros en 2014. Ce «forfait-justice» constitue une restriction injustifiée au droit d’agir en justice. La cgt Force Ouvrière demande la concrétisation de cet engagement dans le projet de loi de finances 2014.

Défendre la République et les services publics:

Le CCN réaffirme son attachement à la République une et indivisible. Le CCN rappelle l’opposition de la cgt Force Ouvrière à tout nouvel acte de décentralisation. La décentralisation annoncée par le gouvernement se ferait à la carte, de façon différente selon les régions, et conduirait à une balkanisation de l’action publique.

Le CCN s’oppose à toute velléité de remettre en cause l’Etat républicain au profit d’un Etat fédéral des régions. A ce titre, le CCN se félicite du résultat du référendum local du 7 avril contre la constitution d’une collectivité d’Alsace unique.

Le CCN exige l’arrêt complet de la RGPP ainsi que l’abrogation de la loi HPST et de la loi portant réforme des collectivités territoriales. Il exige l’arrêt des suppressions de postes dans les trois versants de la fonction publique. Il revendique les recrutements statutaires nécessaires à l’exercice des missions publiques. Il dénonce les orientations annoncées de projet de loi de finances 2014 qui vont accroitre les suppressions d'emplois et de moyens et conduisent nécessairement à l'abandon de missions de service public. Le CCN s'oppose à la "Modernisation de l'action publique" accentuant la RGPP.

Le CCN condamne la «RéATE 2», initiée pour gérer les suppressions d’effectifs et de services, banaliser la dématérialisation des relations avec les usagers, et anticiper l’acte III de décentralisation, et qui contribue à amplifier l’effacement de l’Etat au plan territorial et remet en cause la position statutaire des agents publics.

Le CCN s’oppose aux nouvelles prérogatives accordées aux Préfets de région, les rendant uniques responsables et pilotes de l’ensemble des budgets opérationnels de programme des différents ministères. Le CCN affirme que chaque Préfet, au prétexte d’adaptation aux situations locales, pourra ou devra ainsi faire des réorganisations contraires à l’égalité d’accès aux services publics et à l‘égalité de traitement des usagers. Par ailleurs, le CCN rappelle son opposition aux ARS et aux pouvoirs des directeurs généraux d’ARS en matière de définition de politique de santé régionale.

Le CCN réaffirme la volonté de la cgt Force Ouvrière de défendre les garanties statutaires des fonctionnaires des trois versants de la Fonction Publique. Le CCN s’oppose à tout processus d’unification des trois versants. Le CCN exige l’abrogation du « jour de carence » dès la loi de Finances pour 2014.

Le CCN condamne les réorganisations en cours dans tous les services publics qui conduisent à de graves dysfonctionnements dans les services, à une grande souffrance au travail, à des drames humains et qui portent atteinte à la mise en œuvre des principes républicains.

Le CCN confirme son opposition à la territorialisation de l’école publique mise en œuvre par la loi de refondation de l’école. Il s’oppose à «l’acte II de la refondation» qui vise à adapter les statuts des fonctionnaires aux nouvelles «missions». Le CCN confirme son opposition à la mise en œuvre du décret sur les rythmes scolaires qui s’effectue dans le plus grand désordre, au mépris des conditions de travail des élèves et des enseignants en introduisant des inégalités d’une commune à l’autre, d’une école à l’autre.

Le CCN rappelle la position constante de la cgt Force Ouvrière de défense de l’école publique comme une école républicaine nationale et laïque définie par un cadre national de fonctionnement et le statut de fonctionnaire d’Etat des personnels sans lesquels il n’y aurait plus d’égalité dans l’accès au droit à l’instruction et à la qualification.

Le CCN constate que la loi Fioraso organise la régionalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche en les soumettant aux besoins du secteur privé. Sous couvert d’autonomie des établissements et des universités, les lois Fioraso et Peillon continuent les contre-réformes des précédents gouvernements contre l’école publique et l’université.

Le CCN demande l’abrogation des lois Peillon et Fioraso .

Défendre la Protection sociale:

Le CCN réitère son attachement à la Sécurité sociale fondée sur la cotisation sociale, socle du salaire différé, qui confère aux travailleurs un droit de propriété sur la Sécurité sociale et une garantie pour son avenir.

Le CCN réitère également son attachement à l’existence des différents régimes de protection sociale (MSA, RSI) et combattra toute tentative de regroupement avec le régime général.

Le CCN condamne les préconisations de la cour des comptes qui entend «enrayer la spirale de la dette sociale» par une baisse des dépenses de santé prises en charge par l’assurance maladie. Ces orientations sont la traduction de la mise en œuvre des traités budgétaires et de la règle d’or que nous combattons.

La sous dotation des établissements hospitaliers et la baisse des tarifs conduisent à des plans de retour à l’équilibre, qui suppriment des milliers de postes. On constate un accroissement des déficits (près d’un milliard d’euros) et une baisse de l’offre.

Le CCN réaffirme la nécessité de rompre avec la logique d’enveloppe fermée, exige le rebasage des budgets hospitaliers et l’effacement de leur dette.

Le CCN rappelle son opposition à lier le financement de la Protection sociale à la notion de compétitivité des entreprises. Il rappelle aussi qu’il ne peut être question pour la cgt Force Ouvrière de transférer des cotisations patronales sur des prélèvements salariaux, que ceux-ci relèvent de la cotisation ou de l’impôt.

Le CCN considère que les exonérations de cotisations sociales, plus de 30 milliards d’euros par an, n’ont pas lieu d’être.

Le CCN demande leur disparition et dans l’attente leur compensation intégrale.

Le CCN réitère son attachement au maintien de la branche famille au sein de la Sécurité sociale. Le CCN estime que la place de la cotisation sociale doit rester centrale dans le financement de la branche famille.

Le CCN rappelle que la cotisation patronale famille représente plus de 30 milliards d’euros par an. Sa suppression reviendrait à faire payer principalement par les salariés le financement des allocations familiales.

Le CCN dénonce la réduction de 6 milliards d’euros prévue par le gouvernement pour le PLFSS 2014. Cette diminution portera atteinte aux soins nécessaires pour les malades, notamment dans les hôpitaux.

S’agissant de l’impôt le CCN rappelle sa revendication de taxer plus fortement les profits non investis c’est-à-dire les dividendes.

Le CCN dénonce le retard récurrent de la mise en place d’une véritable couverture solidaire de la perte d’autonomie, au détriment des besoins cruciaux des personnes âgées non satisfaits.

Le CCN dénonce la décision du conseil constitutionnel qui, confortant les signataires de l’ANI du 11 janvier 2013 et le sénat, interdit aux accords de branche de désigner des organismes assureurs en complémentaire santé et prévoyance.

Le CCN revendique une nouvelle mesure législative permettant la mise en place effective d’une véritable mutualisation des risques au niveau de la branche.

Le CCN condamne le projet de fiscalisation de la participation patronale aux financements des contrats collectifs de couverture complémentaire santé. Cette nouvelle ponction fiscale réduira d’autant le pouvoir d’achat des salariés.

Défendre la liberté syndicale, le syndicalisme libre et indépendant

Le CCN réaffirme son profond attachement à la liberté et à l’indépendance syndicales qui sont à la base de toute action revendicative dans la négociation comme dans l’action. Il réaffirme sa condamnation des lois liberticides dites de représentativité (du 20 août 2008, du 5 juillet 2010, du 15 octobre 2010) issues de la position commune CGT, CFDT, MEDEF et CGPME. La liberté syndicale et la négociation sont les piliers de notre édifice républicain en matière sociale. Le CCN revendique l’abrogation de ces lois.

Le CCN revendique l’abrogation des lois du 21 août 2007 et du 20 mars 2012 qui portent atteintes au droit de grève dans les transports.

Le CCN exige le maintien et l’amélioration des droits et moyens syndicaux dans la fonction publique et dans toutes les entreprises et branches du secteur privé.

Le CCN dénonce le manque de fiabilité et d'exhaustivité des mesures qui ont servi au calcul de la représentativité et au poids des organisations syndicales servant pour la négociation des accords. Le CCN se félicite des contentieux engagés par la cgt Force Ouvrière et des Fédérations à l’encontre des arrêtés de représentativité nationale interprofessionnelle et de branches.

Le CCN salue les militants du secteur privé et public qui tous les jours dans le cadre des élections professionnelles construisent la représentativité confédérale.

Le CCN engage l’ensemble des militants et syndicats Force Ouvrière à se mobiliser d’ores et déjà dans la perspective des élections professionnelles dans la fonction publique de décembre 2014. Plus de 5,2 millions d’électeurs voteront dans les 3 versants de la fonction publique. La place et le rôle de la cgt Force Ouvrière pour défendre le service public républicain, la fonction publique et ses agents impliquent la mobilisation de tous.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 13 Septembre 2013

SONDAGE - L’ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE COTISATION, UNE IDÉE MINORITAIRE

La majorité des personnes interrogées se déclare opposée à la mesure qui constitue le marqueur de la réforme des retraites.

Selon une enquête d’opinion réalisée par l’Ifop pour le magazine Le Pèlerin juste après la présentation de la réforme par le Premier ministre, seuls 40% des sondés s’estiment favorables à l’augmentation de la durée de cotisation au-delà de 41,5 annuités à partir de 2020, tandis que 60% la rejettent. Un score qui a de quoi inquiéter du côté de Matignon et de l’Élysée car il révèle que le discours martelé, en vertu duquel il serait normal de travailler plus longtemps puisque l’espérance de vie s’allonge, est aujourd’hui minoritaire dans l’opinion. Comme si cela ne suffisait pas, parmi les 60% d’opposants, ils sont 39% à être pas du tout favorables et 21% plutôt pas favorables, tandis que les tout à fait favorables ne sont que 11%. Or, les spécialistes des sondages notent que les mouvements d’opinion se font surtout entre les «plutôt», c’est-à-dire entre les moins convaincus de chacun des deux camps. Or, au sein des opposants à la mesure, les deux tiers sont les plus résolus; à l’inverse, parmi les partisans, ils ne sont qu’un quart à être totalement convaincus. Moralité, il n’est pas impossible que la proportion d’opposants augmente encore.

Les plus concernés sont les plus opposés

En termes de catégorie socioprofessionnelle, les supporters de l’augmentation de la durée de cotisation se trouvent parmi les professions libérales et les cadres supérieurs (49%), mais surtout au sein des retraités (55%), au demeurant peu ou pas impactés par la mesure. En revanche et fort logiquement, les plus opposés se recrutent au sein des employés (72% de contre) et des ouvriers (74%), c’est-à-dire ceux qui seraient les premiers touchés. L’allongement de la durée de cotisation? L’essayer, c’est ne pas l’adopter...

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 6 Septembre 2013

PRIX DU TRAVAIL: UN CADEAU SURPRISE POUR LE PATRONAT

Les mesures concernant les entreprises seront intégralement compensées. Reste à savoir par qui.

La délégation du MEDEF reçue à Matignon lundi 26 août en est ressortie toute chamboulée. Elle venait d’apprendre que la hausse prochaine des cotisations patronales occasionnée par la future réforme des retraites, soit 2,2 milliards d’euros supplémentaires, allait se traduire par 2,2 milliards d’euros d’économies sur ce que les entreprises payent aujourd’hui. Ou comment rendre d’une main ce que l’autre main prend.

Rendre d’une main ce que l’autre prend

Même si le patronat n’a pas obtenu le relèvement de l’âge légal de départ en retraite de 62 ans à 63 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 44 annuités qu’il réclamait, il peut se féliciter d’avoir trouvé auprès du gouvernement une oreille attentive à ses jérémiades sur le coût prétendument exorbitant du travail. Déjà l’an dernier à la même époque, le Père Noël était aussi passé en avance puisque le gouvernement avait annoncé la mise en place du CICE, qui s’est traduit par 20 milliards d’euros de cadeaux alloués sans contrepartie.

Pour ce qui est de la réforme des retraites, deux questions restent néanmoins en suspens. Tout d’abord, la compensation ira-t-elle au-delà de la seule augmentation de la cotisation vieillesse et englobera-t-elle aussi le coût du dispositif pénibilité, évalué à 1 milliard par an en 2020 et à 2 voire 2,5 en 2035? Ensuite et surtout, où le gouvernement va-t-il récupérer les milliards qu’il a décidé de ne plus prendre aux entreprises?

Car il en va des finances publiques comme des vases communicants et de la vie en général: le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 1 Septembre 2013

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 6 Août 2013

Le blog part en vacances

A tous les lecteurs du blog, nous souhaitons un très bel été et nous recommencerons à communiquer sur ce blog dès la rentrée!

RENDEZ-VOUS EN SEPTEMBRE!!!

Le blog part en vacances
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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 25 Juillet 2013

Bonsoir

Ci-dessous la communication de l'entreprise sur le déblocage anticipé exceptionnel de la participation et de l'intéressement.

Les accords portant sur le déblocage anticipé exceptionnel de la participation et de l’intéressement (loi n° 2013-561 du 28 juin 2013) ont été signés le 17 juillet.

Selon les dispositions légales, complétées par cet accord, vous pouvez débloquer, pendant une période allant du 1er juillet au 31 décembre 2013, en une seule fois et dans la limite de 20 000 euros, tout ou partie des sommes acquises au titre de l’intéressement ou de la participation et placées avant le 1er janvier 2013 dans le Plan d’Epargne Entreprise. Ces nouvelles dispositions ne concernent pas les sommes versées et les abondements reçus pour un placement volontaire dans le PEE.

Les sommes concernées provenant de la participation et/ou de l'intéressement doivent avoir été investies dans l’un des Fonds Commun de Placement suivants :

  • Participation :
    Intéressement :
    • FCP 3M France Diversifiée à dominante OBLIGATIONS (dit FCP B)
      FCP3 Diversifiée à dominante ACTIONS (dit FCP A)
      FCP ACTIONS 3M ou 3M France C (dit FCP C)
      CAPITAL MONETAIRE compartiment 2 (dit FCP D)
      et le Fond de l’entreprise (CCB)
      le fonds "solidaire" n'est pas concerné par ce déblocage
    • FCP 3M France Diversifiée à dominante OBLIGATIONS (dit FCP B)
      FCP3 Diversifiée à dominante ACTIONS (dit FCP A)
      FCP ACTIONS 3M ou 3M France C (dit FCP C)
      CAPITAL MONETAIRE compartiment 2 (dit FCP D)
      le fonds "solidaire" n'est pas concerné par ce déblocage

Elles ne sont pas assujetties à l’impôt sur le revenu ni aux charges sociales.

Les sommes doivent uniquement être débloquées pour financer l’achat de biens ou de prestations de service. Vous devez conserver le(s) justificatif(s) d'achat pour pouvoir le(s) présenter, le cas échéant, à l'administration fiscale.


  • Modalités de déblocage
    Attention : Des frais de traitement de 21 euros TTC seront prélevés sur le montant de votre déblocage pour toute demande effectuée par courrier. Aucun frais ne sera perçu pour les demandes de déblocage en ligne.

    Vous ne recevrez pas de courrier d’AXA Epargne Entreprise concernant ce déblocage anticipé exceptionnel. Vous devrez formuler votre demande, EN UNE FOIS, jusqu’au 31 décembre 2013, en ligne ou par courrier.

    • Demande en ligne : vous devez vous connecter à votre espace sécurisé sur https://www.capeasi.com/ et renseigner vos n° de compte Internet et mot de passe. Une fois connecté(s), cliquez sur "Vos opérations" dans le menu à gauche de l'écran, sur "Saisir un remboursement", puis sur "Saisir une demande" du premier choix "Remboursement d'avoirs disponibles". Un écran avec les montants disponibles liés au déblocage exceptionnel s'ouvrira alors et vous pourrez formuler votre demande.
      (See attached file: Mode_Emploi_Deblocage_Exceptionnel.pdf)

      Mode d'emploi :

    • Demande par courrier : vous devez imprimer et compléter le formulaire ci-dessous et l’envoyer à : AXA Epargne Entreprise – 44 917 NANTES CEDEX


Pour toutes informations complémentaires concernant la mesure de déblocage exceptionnel de la participation et de l’intéressement, vous pouvez vous connecter sur le site

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 23 Juillet 2013

DANS LA RUE LE 10 SEPTEMBRE

1993, 1995, 2003, 2007, 2010 et maintenant 2013. À chaque fois qu’un gouvernement s’attaque au dossier «retraites», il explique que c’est la der des ders et qu’il entend garantir le système pour l’avenir, redonner confiance, notamment aux jeunes.

C’est encore le cas cette année, même si l’engagement pour l’avenir est un peu plus prudent.

À chaque fois, également, on explique que cela doit se faire dans le dialogue, qu’il ne s’agit pas d’imposer.

Mais en 2013, comme en 2010, le dialogue est un dialogue de sourds. On nous reçoit, on nous demande notre analyse et nos positions. On ne dit rien et on annoncera les choix, à force de communication, d’ici quelques semaines.

Au préalable, sortent des sondages qui indiquent, comme par hasard, que les français sont favorables à certaines pistes envisagées par les pouvoirs publics!

Mais avant toute chose, y compris avant d’entamer le «dialogue social», on annonce la mesure phare.

En 2010, c’était repousser l’âge de la retraite.

En 2013 c’est allonger la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein. Dans les deux cas, cela conduit à reculer l’âge auquel on liquide sa retraite. Quel message d’espoir pour les jeunes générations!

Force Ouvrière a nettement affirmé son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, pour plusieurs raisons.

Contre tout allongement de la durée de cotisation



À l’âge de 30 ans la génération née en 1974 a validé 3 ans de cotisations en moins que celle née en 1950. Alors qu’elle trouve un travail plus tard, on lui demanderait de travailler encore plus longtemps: c’est la double peine!

À ce rythme là, il faudra bientôt atteindre 68 ou 69 ans pour partir sans avoir une retraite amputée.

Bien entendu, quels que soient les gouvernements et les experts, on explique que l’espérance de vie augmentant, il est normal que l’on travaille plus! On oublie de parler de l’espérance de vie en bonne santé qui a diminué pour les hommes depuis 2008. On oublie aussi qu’avec de tels raisonnements on n’aurait jamais créé la Sécurité sociale et les retraites. Car il y en a toujours eu un pour dire que ça coûterait trop cher et que cela plomberait la compétitivité!

Heureusement, parfois dans l’Histoire, l’humaniste l’emporte sur le comptable!

Contre toute opposition public/privé

Diviser pour mieux régner. Qui ne connait cette tactique maintes fois utilisée dans les dossiers retraites?

Mais à partir du moment où il est officiellement reconnu qu’il n’y a pas de différence de taux de remplacement (montant de la retraite par rapport au dernier salaire) entre privé et public, on ne voit pas où est le problème (sauf à ouvrir une usine à gaz pour mettre en place un régime unique où la solidarité s’effacerait devant les «contraintes» économiques, tant pour le privé que pour le public). Comme le disait un humoriste disparu: «Mieux vaut prendre aux pauvres, ils sont plus nombreux!»



Financement des retraites: FO revendique



FO a toujours indiqué qu’elle était prête à discuter de l’augmentation de la cotisation (part salariale et patronale):

- 1% d’augmentation de la masse salariale génère 680 millions d’euros de cotisations vieillesse au régime général (CNAV): autrement dit augmenter les salaires, crée aussi une recette supplémentaire pour financer les retraites.

- Un point de cotisation vieillesse représente une ressource annuelle comprise entre 4,4 et 5,3 milliards d’euros, toujours pour la CNAV.

FO rappelle qu’en 20 ans la cotisation patronale a diminué de 2,24%, alors que la cotisation salariale a augmenté de 13,23% (taux de cotisation Sécurité sociale au plafond –HCFIPS).

Quant aux effets des exonérations générales, jugez plutôt:

- Les taux de cotisations patronales de Sécurité sociale, pour un salaire au niveau du SMIC, sont passés de 30,4% en 1992 à 4,48% en 2011.
Et puis la cotisation, à la différence de l’impôt, c’est la certitude juridique de la destination des fonds.
L’impôt n’est pas affecté; les sommes recouvrées sont utilisées selon la loi de finance de l’année. En d’autres termes, lorsque l’impôt vient abonder un régime de Sécurité sociale, nul ne peut s’engager sur la durée de cette ressource.

- Une autre source de financement existe: la compensation intégrale des exonérations de cotisation patronales. En 2012, il manque à la CNAV 1,1 milliard d’euros: en 20 ans, c’est 17 milliards d’euros en moins pour la branche retraite du régime général.
Le gouvernement, qui prépare cette énième réforme, indique qu’il faut trouver «à court terme» 7 milliards d’euros. Dans le même temps, il crée des exonérations ciblées… non compensées: plusieurs centaines de millions d’euros pour les «emplois d’avenir». Nous sommes lucides. Ces fonds auraient dû venir de l’État donc, à proprement parler, ce ne sont pas des recettes supplémentaires. Sur cet aspect, FO revendique la transparence dans le financement: à la cotisation d’assurer la solidarité salariale, à l’impôt d’assurer la solidarité nationale.

- Au titre de la solidarité nationale, FO revendique la taxation des bénéfices non réinvestis.

- Depuis bientôt 40 ans, les régimes de retraite des salariés compensent les régimes de retraites des non-salariés parmi lesquels celui des exploitants agricoles. Est-ce aux salariés, et uniquement à eux, ou aux citoyens dans leur ensemble d’assumer cette solidarité?
Poser la question c’est y répondre! Pour la seule CNAV, c’est 4,59 milliards d’euros et 1,37 milliards pour la CNRACL en 2012.
Cette opacité dans la présentation ne peut servir que les intérêts de l’État. C’est une manière pour lui de faire prendre en charge une partie de son déficit.

Retraités

Le Président de la République, dans son entretien du 14 juillet, a confirmé que les retraités seraient mis à contribution, chacun selon ses moyens.

Les pistes qui auraient la faveur du gouvernement sont de nature fiscale: hausse de la CSG et remise en cause de l’abattement de 10% sur les revenus à déclarer.

Nous avons déjà signifié notre opposition à ces solutions.



Pour ce qui concerne la CSG, il serait question que le taux de 6,6% passe à 7,5%, pour être aligné sur celui des actifs.

FO a rappelé que les retraités subissaient déjà un prélèvement supplémentaire de 0,3% depuis le 1er avril 2013 (CASA). Ce deuxième impôt porterait à 1,2% en moins d’un an, la perte de pouvoir d’achat.

Quant à la disparition ou la réduction de l’abattement de 10% pour «frais professionnels», il ne peut s’agir d’une mesure de «réforme des retraites».

C’est simplement de la fiscalité, nous avons développé plus haut l’aspect juridique de l’impôt, non affecté.

Il se pourrait que sur l’année 2014 cette mesure supplémentaire soit fléchée «retraite», mais ce pourrait être remis en cause tous les ans.

Avec cette mesure, «environ 10 millions de ménages» de retraités seraient perdants. Parmi ceux-ci, environ 790.000 ménages deviendraient imposables alors qu’ils ne l’étaient pas, «grâce» à la suppression de l’abattement.

Est-il besoin de souligner que nombre de prestations (allocations logement, Allocation Adultes Handicapé…) sont attribuées en fonction du revenu imposable ou non du foyer?

Pénibilité au travail

Pour tous les salariés qui ont subi et subissent des conditions de travail physiquement difficile, la pénibilité doit être combattue de deux manières: par l’amélioration des conditions de travail et par la réparation.

En la matière, sur la base de critères précis existants, il s’agit de permettre à ces salariés de pouvoir s’arrêter plus tôt. Cela concerne le dossier retraite. D’autres mesures d’égalité sont aussi à obtenir, notamment en ce qui concerne l’égalité entre les femmes et les hommes ou les polypensionnés.

10 septembre 2013: une date à bloquer

Alors, le 10 septembre 2013, soyez nombreux(ses) à participer aux grèves et manifestations. Il s’agit de faire entendre au gouvernement ce que nous ne voulons pas et ce que nous voulons.

Le progrès ce n’est pas d’obliger les gens à travailler plus longtemps parce qu’on ne veut pas répartir différemment les richesses.

Allonger la durée c’est raccourcir la vie.

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

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Publié le 14 Juillet 2013

Précarité

LE PATRONAT DE L’INTÉRIM DÉVOILE SON PROJET DE SOUS-CDI

Les patrons inventent un contrat à durée indéterminée pour les intérimaires, qui y perdraient de l’argent.

La négociation relative à la mise en place d’un CDI intérimaire s’est achevée le 5 juillet. Dans la soirée, le patronat remettait aux organisations syndicales un texte définitif, ouvert à la signature jusqu’au mardi suivant. En fait, Prism’emploi, ex-Prisme (professionnels de l’intérim, services et métiers de l’emploi), veut surtout échapper au renchérissement des cotisations chômage intervenu le 1er juillet pour les contrats courts. Ce renchérissement se trouvait dans l’ANI sur la sécurisation de l’emploi du 11 janvier, signé par la CFDT, la CFTC et la CGC, transposé depuis par le gouvernement.

Le secteur de l’intérim représentait début 2013 quelque 500.000 emplois équivalent temps plein dans 6.900 agences. L’organisation patronale réserve ce CDI à une minorité d’intérimaires, les plus recherchés, ceux que les boîtes d’intérim appellent «les mercenaires», correspondant à 3% des effectifs, soit 15.000 personnes. Ce contrat comporterait des périodes d’exécution de missions et des périodes sans, appelées périodes d’intermission. Pour les financer, le texte patronal prévoit de créer un «fonds de sécurisation des parcours des intérimaires», abondé par une cotisation de 0,05% de la masse salariale... et par 10% du salaire versé aux intérimaires durant leurs missions.

NON AU CDI DE MISSIONS

«L’intérimaire qui accepterait un tel CDI, dénonce Cathy Simon (FO), perdrait l’indemnité compensatrice de congés payés et l’indemnité de fin de mission.» Ce n’est pas tout: l’employeur peut proposer une mission rémunérée 30% de moins que la précédente, l’intérimaire ne peut la refuser au risque de se voir licencié. «Pour permettre à l’entreprise de travail temporaire de fournir suffisamment de missions au salarié, l’entreprise d’accueil sera autorisée à proposer plusieurs missions enchaînées, sur un même poste de travail, sans qu’il soit opposé l’application d’un délai de carence», souligne Cathy Simon. Pour FO, le CDI intérimaire est tout à la fois «un CDI de missions» et «un tremplin pour le dumping social». Car le salarié peut se voir opposer une clause d’exclusivité et perdre en effet toute liberté de choix pour ses missions. En période d’intermission il reste à la disposition de son employeur, sans même bénéficier de la garantie de rémunération.

Il a été enfin question, en toute fin de négociation, de la «sécurisation des parcours», c’est-à-dire de l’allongement des durées d’emploi. Le patronat ciblait les intérimaires travaillant huit cents heures par an, avec un objectif de progression de quarante heures par an pendant trois ans. «En fait, constate Cathy Simon, sans sortir des contrats au rabais, les professionnels de l’intérim veulent prendre des parts de marché aux CDD.»

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

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