Publié le 18 Mai 2018

COMMUNIQUÉ DE FO Exit tax : par ici la sortie !

Après la suppression de l’ISF, la fin de la taxation de 3% sur les dividendes, le plafonnement de la taxation sur le capital, ou la suppression de la taxe sur les salaires élevés, c’est au tour de la suppression de l’« Exit tax » !

Cette mesure, annoncée par le Président de la République, serait mortifère pour les finances et les politiques publiques et sociales. Elle irait totalement à rebours de ce qu’il convient de faire en matière de lutte contre l’évasion fiscale (qui atteint déjà 80 milliards d’euros par an).

Force Ouvrière dénonce cette suppression qui n’a pour finalité que de favoriser, à nouveau, les 10% « premiers de cordées », avec 800 millions de redistribution en moins pour les 90% « derniers de corvée ». Ce n’est plus la théorie du ruissellement, c’est de l’évaporation !

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 18 Mai 2018

Fin des tarifs sociaux de l’énergie (TPN et TSS)

Depuis le 1er janvier 2018, les tarifs sociaux de l’énergie appliqués aux ménages à revenus modestes ont été supprimés et remplacés par le Chèque Energie, instauré par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015.

Si l’AFOC a toujours milité pour que les tarifs sociaux de l’énergie (TSS et TPN) soient élargis à l’ensemble des énergies pouvant être utilisées pour le logement (fioul, bois, etc.), elle n’a eu de cesse de dénoncer les effets pervers qu’aurait leur suppression. A titre d’exemple, le consommateur ne bénéficiera plus automatiquement des droits associés jusqu’alors aux tarifs sociaux tels que le maintien de la puissance en électricité pendant la période de la trêve hivernale même en cas d’impayés, l’absence de frais de rejet de paiement ou encore la réduction sur les frais de déplacement pour impayés par les distributeurs d’électricité, etc.

Ces protections, essentielles pour les plus démunis des consommateurs, sont désormais subordonnées à l’accomplissement d’un certain nombre de démarches administratives (Cf. bull. logt n° 28).

Face à la suppression des tarifs sociaux et à la généralisation du Chèque Energie, l’AFOC rappelle que la précarité énergétique a des conséquences sanitaires et sociales majeures.

Pour que la précarité énergétique ne vienne pas s’ajouter à la précarité économique des plus modestes, elle revendique que l’attribution du Chèque Energie à tous les ménages éligibles soit automatique et que soit mis en place par les opérateurs un système d’identification des bénéficiaires des droits associés afin que ces derniers ne soient plus tenus à de multiples démarches pour faire valoir leurs droits.

Source : https://www.force-ouvriere.fr/fin-des-tarifs-sociaux-de-l-energie-tpn-et-tss

 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 18 Mai 2018

Pascal Pavageau : « Un an de bilan social : en marche arrière toute »

Dire que les contre-réformes de ces derniers mois relèvent toutes d’une même logique – le recul de tous au bénéfice de quelques-uns – n’est pas un procès d’intention mais un constat. Celui d’une politique pensée pour une minorité, les « premiers de cordées », et qui laisse de côté la grande majorité que sont les « derniers de corvée ».

Réforme de l’ISF, suppression annoncée de l’exit tax, gel des pensions de retraite et du point d’indice, hausse de la CSG, baisse des APL, pour ne citer qu’elles. En un an, les différentes politiques du gouvernement ont distribué plus de 11 milliards d’euros aux 10% les plus riches, là où les 90% restants ont perdu 24 milliards en pouvoir d’achat comme en aides publiques et sociales. C’est le choix d’une société profondément inégalitaire qui est fait.

Un choix qui est aussi celui de l’individualisation : une vision quasi-philosophique du « chacun pour soi », avec comme corollaire de moindres garanties et droits collectifs. A l’heure où l’auto-entreprenariat sous toutes ses formes devient le sésame de l’accès à l’emploi pour des travailleurs enjoints de trouver des clients faute de trouver un travail, la précarisation ne cesse de s’accroître pour ces actifs livrés à eux-mêmes. Et c’est au détriment des valeurs d’égalité et de solidarité que cette logique conduit à une bipolarisation entre ceux qui réussissent – qui en ont les moyens, la capacité ou la chance – et tous les autres.

Là où l’intérêt général impose une meilleure redistribution, l’art de la communication ne suffit pas. Là où la puissance publique se doit d’assurer l’égalité des droits, promouvoir l’égalité des chances et la réussite au mérite relève de l’écran de fumée. Parce que nous ne voyons que trop clair dans ce soi-disant nouveau monde qui se dessine, la défense du collectif est la meilleure réponse à l’individualisation grandissante, qui menace notre cohésion sociale et républicaine.

La démocratie sociale exige de donner toute leur place aux interlocuteurs sociaux et de ne pas substituer à la négociation un semblant de concertation. Aussi, Force Ouvrière est déterminée à faire entendre, à tous les niveaux, la voix des travailleurs qu’elle représente. Parce qu’il est de notre rôle comme de notre responsabilité d’agir et de se mobiliser pour défendre les valeurs qui sont le fondement et la fierté de notre modèle social.

 

Source : https://www.force-ouvriere.fr/un-an-de-bilan-social-en-marche-arriere-toute

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 3 Mai 2018

Force Ouvrière fête ses soixante-dix printemps

 

ANNIVERSAIRE

En avril 1948, mille quatre cent trente-cinq délégués fondaient Force Ouvrière lors d’un congrès constitutif. En avril 2018, lors du 24e congrès confédéral, plus de 3 500 délégués ont célébré l’anniversaire de leur organisation, une septuagénaire toujours porteuse des mêmes valeurs de liberté et d’indépendance.

Du congrès constitutif de Force Ouvrière en avril 1948 jusqu’au 24e congrès confédéral, qui s’est réuni à Lille du 23 au 27 avril 2018, on peut retenir une constante : l’organisation syndicale poursuit sans relâche son combat en faveur des intérêts matériels et moraux des salariés. Les 12 et 13 avril 1948, les syndicalistes « confédérés », accompagnés de Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT depuis 1909, ouvrent une nouvelle page dans l’histoire du syndicalisme en créant Force Ouvrière lors d’un premier congrès qui rassemble 1 435 délégués.

Ces hommes et ces femmes veulent regagner une indépendance syndicale vis-à-vis des partis politiques. Alors que la CGT est largement dominée par l’influence du parti communiste, ils estiment nécessaire de défendre la liberté et l’indépendance syndicale. Le 18 décembre 1947, ils convoquent une conférence nationale des amis de Force Ouvrière. C’est cette assemblée qui demandera à ses représentants au Bureau confédéral de la CGT de démissionner. Ce sera chose faite le 19 décembre 1974.

Indépendance vis-à-vis des partis politiques

Les adhérents de Force Ouvrière sont attachés au respect des principes de la Charte d’Amiens, adoptée par la CGT en 1906 et qui proclame l’indépendance du syndicat vis-à-vis des partis politiques, des gouvernements, du patronat et de l’Église.
C’est en portant ces valeurs que les militants de Force Ouvrière ont pu ouvrir des décennies de pratique contractuelle, entreprendre la construction du paritarisme et assurer la gestion des organismes sociaux (Sécurité sociale, Assurance chômage et caisses de retraite complémentaire), et s’engager dans la défense des droits les plus fondamentaux.

Le 25 novembre 1949, un an après la tenue de son congrès constitutif, FO lançait une grève générale interprofessionnelle qui débouchera sur la loi sur les conventions collectives de 1950. Aujourd’hui, alors que les droits et acquis des salariés sont attaqués, avec la remise en cause des conventions et de la négociation collectives, du paritarisme et des services publics, Force Ouvrière entend plus que jamais défendre le progrès social et combattre l’austérité. Avec une attention particulière portée aux catégories de travailleurs dont les droits sont quasi inexistants, notamment les travailleurs du numérique. FO, une centrale syndicale ancrée dans son temps, hier comme aujourd’hui, dont l’action et les valeurs s’inscrivent dans la durée.

 

Repères : Pourquoi Force Ouvrière ? 
Force Ouvrière tire son nom du journal clandestin fondé par les « confédérés » de FO pendant la Seconde Guerre mondiale. Dénommé alors Résistance Ouvrière, le journal devient Force Ouvrièresous l’impulsion d’André Viot, qui dirige alors la publication. Celle-ci regroupe autour d’elle, dès décembre 1945, les syndicalistes rassemblés en groupes d’Amis de Force Ouvrière, qui veulent rendre à l’organisation syndicale son indépendance d’action vis-à-vis du parti communiste.

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Rédigé par FO 3M SOA

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