Publié le 29 Avril 2009

L’UNITÉ D’ACTION À L’ORDRE DU JOUR


Les organisations syndicales réunies au siège FO ont appelé à une «mobilisation massive», se proclamant «unies et déterminées».

Les «Huit» sont toujours sur le même front que lors des journées de mobilisation des 29 janvier et 19 mars: les syndicats FO, CGT, CGC, CFTC, CFDT et autonomes, se sont réunis lundi soir, à Paris, à FO, d’où ils ont appelé salariés, mais aussi chômeurs et retraités «à participer massivement» à ce Premier Mai déjà considéré comme historique malgré les tentatives de banalisation venues du ministre du Travail, M. Brice Hortefeux, mais que, selon un sondage effectué les 23 et 24 avril, 71% des Français trouvent quant à eux «justifié». Et encore le ministre n’avait pas encore déclaré qu’il refusait toute augmentation du SMIC. Ce qu’a dénoncé le communiqué commun des organisations syndicales, tout comme la relance du projet de loi sur le travail dominical. D’autant que «ni le maintien de l’emploi, ni l’amélioration du pouvoir d’achat, ni la relance économique tournée vers la consommation pas plus que la préservation de la protection sociale, des garanties collectives et le maintien des services publics n’ont fait l’objet de négociations de la part du gouvernement et du patronat».

«Unies et déterminées», selon les termes du communiqué commun, les huit organisations syndicales ont décidé de se retrouver le 4 mai «pour débattre des objectifs, des modalités et du calendrier des prochaines initiatives». Rien ne devait être déterminé lors de la réunion de lundi dernier, les suites n’en ont pas moins été abordées. Dans un entretien au journal économique «Les Echos», publié le matin même, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly avait déclaré: «Nous proposons par exemple que les huit appellent à une grande grève public-privé de 24 heures. Ce n'est pas une manifestation de plus qui fera bouger le gouvernement. Si nous voulons être efficaces, nous nous devons de changer de méthode.» Ce à quoi s’est aussitôt opposé son homologue de la CFDT, François Chérèque, interrogé sur une radio périphérique: «Nous avons toujours dit que nous n'étions pas favorables à ces journées ou à ces déclenchements de grève».

«Le 1er Mai 2009 est marqué par une dynamique de mobilisation exceptionnelle que traduisent les 280 lieux de rassemblements et de manifestations prévus à cette occasion» se sont félicités les «huit» qui ont rappelé que «le contexte de la crise économique et sociale ne saurait faire oublier aux organisations syndicales françaises que le 1er Mai est une journée de solidarité internationale des travailleurs».


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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 29 Avril 2009



Bonsoir à tous

Comme prévu aujourd'hui a été diffusé en affichage sur SOA la liste des organisations syndicales se présentant aux prochaines élections.

Ces affichages se trouvent aux endroits habituels réservés à cet effet et dans les différents modules de l'entreprise (plateau administratif - expédition - réception - magasin)

Si vous avez la moindre interrogation concernant ces élections, n'hésitez pas à vous rapprocher de vos élus Force Ouvrière.



Alors ne vous trompez pas, nos futures négociations relatives

à la filialisation ne se feront qu’avec des élus responsables,

défendant  avec force et énergie  l’intérêt de tous les

salariés de  SOA.




Alors le 25 MAI


VOTEZ Force Ouvrière

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 27 Avril 2009


Bonsoir à tous

Aujourd'hui à SOA a eu lieu le dépôt des listes électorales en vue des prochaines élections professionnelles qui se tiendront le 25 Mai pour le premier tour et le 11 Juin pour le deuxième tour, si deuxième tour il y a.

Force Ouvrière est la seule organisation Syndicale à présenter des listes sur l'ensemble des collèges électoraux aussi bien en CE qu'en DP


















Les listes des candidats seront affichées à SOA à partir du mercredi 29 avril 2009


Cette année, nous allons vous demander d’amplifier votre confiance et de...




Votez massivement Force Ouvrière


V
otez  pour le respect de vos droits



V
otez pour le droit au respect



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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 27 Avril 2009

L’exaspération des salariés de l’usine de Villemur-sur-Tarn fait suite à la découverte d’un véritable complot fomenté par la direction de l’équipementier automobile.

Trahison, clonage et automobiles. Ce pourrait être le titre du scénario cousu de fil blanc imaginé par les dirigeants de l'équipementier automobile américain Molex pour se débarrasser de l'usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) et ses 283 salariés. Tout a commencé le 23 octobre 2008 lorsque la direction française a annoncé aux syndicats sa décision de fermer le site en juin 2009 pour le transférer ailleurs. Elle invoque alors des raisons économiques liées à la crise du secteur automobile pour justifier le déménagement des activités de Villemur en Slovaquie, voire en Allemagne. Ces explications avaient laissé quelque peu dubitatifs les syndicats, notamment au regard des bons résultats du groupe (voir notre article du 8 novembre 2008). Depuis, ils ont appris que la décision remontait en fait à l’été 2008, soit plusieurs mois avant la dégradation du marché de l’automobile.


C’est la raison pour laquelle les salariés de Molex, avec le soutien sans faille de la population de Villemur et de ses élus locaux, n’ont eu de cesse depuis de se mobiliser et de manifester pour dénoncer une fermeture programmée et organisée de longue date et qui fait l’objet d’une plainte déposée en novembre dernier pour délit d'entrave au fonctionnement du CE, un délit passible de peines d'amende et/ou d'emprisonnement. Une décision du tribunal de grande instance a ordonné depuis à la direction de communiquer aux instances représentatives du personnel les informations économiques et financières susceptibles de motiver le « plan de sauvegarde de l’emploi» (PSE) qui leur a été présenté. Car les dirigeants de Molex Automotive SARL voulaient proposer ses «mesures de sauvegarde de l'emploi et les conditions financières d'accompagnement aux représentants du personnel» en s’affranchissant de cette étape essentielle qu’est la divulgation des documents comptables de l’entreprise. La plainte pour «délit d’entrave» à la consultation et l’information du CE est toujours en cours d’instruction mais les éléments découverts au fil des semaines par les syndicats ont conforté les soupçons des salariés.


Ainsi, «lors de la réunion du CE lundi dernier, nos patrons ont reconnu avoir mis en place en catimini un double système de production pour alimenter ses clients. Ils avaient notamment constitué des stocks a d’hoc aux Pays-Bas, via ses usines basée aux USA», rapporte le délégué FO, Thierry Bonhoure, avant de préciser que «le pire, cela était d’avoir la confirmation, ce jour-là, qu’ils avaient ordonné le clonage des moules de fabrication des pièces confectionnées à Villemur». D’où l’explosion de colère des salariés et la rétention de deux dirigeants de Molex durant la nuit de lundi à mardi par une partie d’entre eux. «Comment ne pas comprendre cette exaspération des ouvriers de Villemur . On leur a menti, on les a trahis et pour finir on vole leur savoir-faire. On les prive en quelque sorte de la possibilité de se mettre en arrêt de travail au cas où les négociations échoueraient», explique Jo Bellanca, secrétaire général de l’Union départementale FO des syndicats de Haute-Garonne. Dès lors, pour lui, «nous ne sommes plus dans le cas Molex dans le cadre normal d’un PSE tel que l’entreprise américaine veut imposer. La crise a bon dos et certains patrons sont prêts à tout pour en profiter». Tout en reconnaissant les faits, la direction a nié jusque-là toute «préméditation» et toute volonté de dépecer l’outil de travail de Villemur. Selon ses porte-parole, il s’agissait simplement de sécuriser la production pour satisfaire ses clients. Sauf que, fait remarquer le délégué FO, «il faut entre 6 mois et un an pour dupliquer les outils et les moules qui fabriquent les pièces produites dans notre usine. Preuve, s’il en était besoin, que la décision de déserter le site a été prise bien avant son annonce officielle et les difficultés économiques avancées du secteur automobile». La justice tranchera.


Les syndicats mettent en cause également le groupe PSA. L’un des principaux clients de Molex était, semble-t-il, au courant des manœuvres de son fournisseur alors qu’il a toujours prétendu le contraire. «"Il nous a été, jusqu’à maintenant, difficile de peser sur la politique industrielle" nous disait le 20 février PSA en réponse à un courrier de FO, mais on a appris depuis que le constructeur automobile était au parfum depuis un moment des agissements de Molex au regard d’un échange de mails entre les deux entreprises», s’indigne Thierry Bonhoure (FO), qui rappelle que «Peugeot-Citroën a signé récemment la un pacte de bonne pratique entre les clients et les fournisseurs de la filière automobile, après voir encaissé des milliards de subvention de l’Etat». Pour les syndicats, si un constructeur automobile de cette taille n’avait pas cautionné les actes de Molex, les salariés n’en seraient peut-être pas là aujourd'hui. Les syndicats attendent désormais les négociations engagées la semaine dernière sous la houlette de la direction départementale du travail et la remise du rapport de l’expert comptable qu’ils ont mandatés pour vérifier la pertinence des motifs économiques.

http://www.force-ouvriere.fr/

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Publié le 27 Avril 2009

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 27 Avril 2009

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 24 Avril 2009

Information C.E de ST OUEN L’AUMONE

 

Suite au dernier C.E du 23 avril les élus Force Ouvrière ont interpellé la direction du site pour exprimer leur étonnement et leur mécontentement concernant le silence de ces derniers sur le projet en cours de la filialisation.

Si rien ne presse effectivement de passer en filialisation, les élus FO  de SOA ont prévenu la direction que le personnel du site vivait depuis plusieurs mois difficilement les incertitudes sur leur avenir et que l’inquiétude grandissait parmi eux.

 Ce n’est pas en esquivant les questions ou en répondant évasivement aux représentants du personnel qui permettra de lever les inquiétudes liées à ce projet.

Des récents événements liés à un manque de dialogue social ont abouti à des actions qui ont mis la société 3M sur le devant de l’actualité.

Nous avons rappelé à la direction que le dialogue social doit être la priorité.

Les élus doivent avoir des réponses aux questions posées ( cela permettra  de donner au personnel l’information auquel il a droit concernant son avenir)

 Pour rappel, ce ne sont pas les salariés qui sont demandeurs de la filialisation, ils sont en droit d’avoir des réponses à leurs interrogations.

 

 

Concernant la prime d’intéressement prévue initialement fin juin, un accord devrait être trouvé début mai avec les partenaires sociaux !

 

Pour le personnel de SOA ayant des reliquats d’heures supplémentaires 2008, pas de paiement pour l’instant un point sera fait fin juin.

 

Les élus Force Ouvrière.

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #3M FRANCE

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Publié le 23 Avril 2009

Vous trouverez ci dessous un dossier de l'INRS sur le stress au travail
Très bien fait

http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Stress/$File/Visu.html

Bonne Soirée

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #DIVERS

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Publié le 23 Avril 2009




REAGISSEZ EN SIGNANT LA PETITION A CETTE ADRESSE

http://www.fecfo.fr/spip.php?article77

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 23 Avril 2009

Dexia.

 

François Fillon l’assurait hier : «Les cas choquants de rémunération des patrons attisent la violence.» Et bien voilà pour tous les salariés licenciés une nouvelle raison de s’énerver. A Dexia, banque sauvée de la faillite par les Etats français et belge, qui est en train de supprimer 900 postes, dont 250 en France, on continue à distribuer les millions comme si la crise n’avait pas eu lieu. Son ex-patron, Axel Miller, est parti avec une indemnité de 825 000 euros, alors qu’il s’était engagé à ne rien toucher. Son successeur, Pierre Mariani - un proche de Nicolas Sarkozy - s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à Miller. Information donnée par le rapport annuel. N’y figure pas en revanche l’enveloppe allouée aux bonus pour la partie française de l’entreprise, Dexia Crédit local. Elle atteint, selon nos informations, 8 millions d’euros, principalement versés au top management. Dans les trois cas, l’Etat français laisse faire, malgré les déclarations de matamore de Sarkozy envers les entreprises aidées par l’Etat qui licencient.

«Sagesse». A son départ forcé, en octobre, Miller jurait qu’il s’en «remettait à la sagesse du conseil d’administration». Il avait «droit» à 3,7 millions. Plutôt que de ne rien lui verser, le conseil d’administration a décidé de s’affranchir du mot d’ordre élyséen et lui octroyer une «petite» indemnité d’un an de salaire fixe. Le ministère des Finances a assuré mardi qu’il avait voté contre, mais que ses représentants étaient en minorité. Pourtant, Dexia survit grâce aux garanties de l’Etat français, qui contrôle, aux côtés de la Caisse des dépôts, près de 25 % du capital. De quoi se faire entendre…

Ce type d’argument ne pourra pas servir à justifier la rémunération de Mariani. Le conseil d’administration a accepté, le 13 novembre 2008, «à l’unanimité», de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général. Et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. Axel Miller ne touchait «que» 825 000 euros de fixe, et son bonus était plafonné à 1,8 million. C’est le comité des rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du Medef, et d’Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, qui a fait ses propositions. Sans les justifier.

Reste le montant global des bonus de Dexia. Le chiffre de 8 millions d’euros a été lâché par la direction aux élus du personnel. Mais, hier, une porte-parole ne reconnaissait qu’une enveloppe de 6,1 millions. Précisant : «Il s’agit d’une somme sans les charges sociales. La différence doit provenir de là.»


«Saqués».
Autre différence, le nombre de salariés bénéficiaires. En interne, la direction indiquait que l’enveloppe avait été partagée entre 400 salariés. Mais la porte-parole de Dexia nous indiquait que «765 personnes» étaient concernées. Seule certitude, la répartition n’a pas été équitable. Et, pour le coup, les traders n’ont pas été à la fête. «Sur la centaine de salariés qui travaillent dans la salle des marchés, les trois quarts n’ont rien reçu, témoigne l’un d’eux. Et les montants distribués sont vraiment très faibles.» Il ajoute: «Seuls les traders ont été saqués, parce que jugés responsables des pertes de Dexia.» Et de désigner un ennemi : les managers. C’est, en dehors du comité exécutif, le top 100 de la banque qui aurait surtout bénéficié de la manne. «Beaucoup de cadres dirigeants bénéficient de clauses dans leur contrat prévoyant des primes en cas de bons résultats personnels, déconnectés du résultat global», explique le proche d’un membre de ce top 100. Et, crise ou pas crise, ils n’y ont pas renoncé.


Source

http://www.liberation.fr/economie/0101563482-dexia-retourne-aux-bonus-habitudes

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Rédigé par FO 3M SOA

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