Publié le 31 Mai 2013

MESSAGE DESTINE A L'ENSEMBLE DES COLLABORATEURS DU SITE DE CERGY

La Communauté d’agglomération de Cergy Pontoise a lancé un grand projet de refonte du centre de Cergy, projet qui devrait s’étaler sur une quinzaine d’années. Suite à un appel d’offres lancé en 2011, elle a retenu le projet proposé par le cabinet d’architecte et d’urbanisme François Leclercq.

Le projet d’origine du cabinet François Leclercq impacterait le terrain appartenant à 3M puisqu’il consisterait à en utiliser une partie pour y construire des logements et un parc paysager.

C’est dans ce cadre que les services de la Communauté d’agglomération nous ont contactés afin de nous exposer les détails du projet et voir si cette option d’urbanisme serait envisageable à moyen ou long terme, sachant, bien entendu, que 3M est propriétaire de son terrain et que le projet Leclercq ne pourrait se réaliser sans notre accord.

Nous avons donc décidé, en accord avec la Corporation, de reprendre les réflexions menées en 2007 quant aux différentes options permettant d’optimiser la gestion de notre patrimoine immobilier. Ceci nous a amenés à sélectionner les scénarios d’études suivants :

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la rénovation de la tour afin de maintenir le bâtiment en conformité avec les évolutions de la réglementation des immeubles de grande hauteur.

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un projet gagnant-gagnant avec la Communauté d’agglomération, consistant, soit en un réaménagement complet du terrain appartenant à 3M incluant la construction de nouveaux locaux pour notre siège, soit en un transfert dans un espace situé au plus près de la gare RER Cergy Préfecture.

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d’autres options, hors du territoire de la Communauté d’agglomération, mais restant facilement accessibles en comparaison avec la situation actuelle.Avec nos partenaires de Cushman & Wakefield (société conseillère de 3M Corporate en matière immobilière), nous investiguons et modélisons ces différentes options. Ces études doivent nous permettre, nous espérons d’ici la fin de l’année 2013, d’identifier l’hypothèse la plus bénéfique pour l’entreprise et ses salariés.

A ce stade, seuls des premiers contacts ont été pris avec la Communauté d’agglomération et la mairie de Cergy, mais nous avons souhaité vous informer dès maintenant de cette démarche car ces dernières commencent à communiquer plus largement sur ce projet de réaménagement du grand centre de Cergy, et cela pourrait susciter des questionnements parmi les collaborateurs du site.

Bien entendu, dès lors qu’un projet serait suffisamment défini, il ferait l’objet d’une information-consultation des instances représentatives du personnel.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 31 Mai 2013

Comme vous l’avez probablement remarqué, il n’y a pas eu d’élections en Mai
sur SOA.
En effet, les organisations syndicales et la direction n’ont pas réussi à
se mettre d’accord autour d’un protocole pré-électorale.
Les mandats actuels sont prolongés jusqu’au 31 Octobre 2013.
L’entreprise souhaitant mettre en place une DUP (Délégation Unique Du
Personnel) et les organisations syndicales souhaitant maintenir les règles
actuelles à savoir un CE et DP distinct.
FO souhaite trouver un compromis autour d’un accord d’entreprise.
Des réunions sont prévues dans les prochains jours afin de régler le
litige.

FO SOA LOGISTICS

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 29 Mai 2013

Dialogue social

LE GOUVERNEMENT PRÉSENTE L’ORDRE DU JOUR DE LA CONFÉRENCE SOCIALE

Devant les organisations syndicales et le patronat, le Premier ministre vient de rendre public le déroulé de la conférence sociale qui se tiendra les 20 et 21 juin.

Les thèmes des six tables rondes de la conférence sociale qui se tiendra les 20 et 21 juin au Palais d’Iéna sont connus. Priorité sera donnée à l’emploi, à la formation professionnelle et à l’épineux dossier des retraites. En revanche, l’absence d’une négociation autour du pouvoir d’achat, «moteur de l’activité économique ainsi que de la consommation» et «l’une des préoccupations premières des salariés», selon Jean-Claude Mailly, est difficilement compréhensible.

Le 22 mai, l’ensemble des syndicats et du patronat étaient reçus à Matignon en présence de six ministres pour une «conférence de méthode», afin de préparer ce rendez-vous devenu annuel qui détermine le calendrier social de l’année à venir et les réformes à mener.

Les débats seront ouverts par François Hollande dans la matinée du 20 juin. Son intervention portera sur le bilan de la précédente conférence et de la feuille de route qui a suivi, sur la politique économique et sociale nationale et européenne et sur la démocratie dite sociale. FO se réjouit d’une rencontre plus longue avec le président. Jean-Claude Mailly en attend un temps de débat contradictoire sur les questions de politique économique et sociale, mais compte aussi aborder la question de l’introduction du dialogue social dans la Constitution.
Les tables rondes, détaillées ci-dessous, auront lieu dans l’après-midi du 20 et la matinée du 21. La conférence sera conclue par un discours du Premier ministre et donnera lieu, comme l’an dernier, à une feuille de route.

Emploi et formation professionnelle: c’est le thème majeur de ce rendez-vous, rebaptisé «Grande conférence sociale pour l’emploi». Le gouvernement entend lancer une négociation sur la formation professionnelle. François Hollande souhaite une loi avant la fin de l’année pour compléter celle sur la sécurisation de l’emploi.

FO insiste sur la distinction à apporter entre ce qui relève de la concertation, notamment avec l’État et les Régions, et de la négociation entre partenaires sociaux.

L’avenir des retraites: ce sera l’un des «débats tendus et anxiogènes», selon FO. Les modalités d’approche et les analyses divergent fortement. Le gouvernement veut aller vite pour résorber un besoin de financement estimé à près de 21 milliards d’euros à l’horizon 2020. Le rapport Moreau, qui liste les pistes de réforme possibles, sera rendu public avant la table ronde et lancera la concertation. Le débat sera mené jusqu’au 21 septembre, puis le gouvernement présentera son projet. FO est foncièrement opposée à un allongement de la durée de cotisation comme de l’âge légal de départ. FO refuse aussi une réforme systémique, qui supprimerait le régime par répartition au profit d’un régime par points. FO est contre une désindexation vis-à-vis de l’inflation qui frapperait les petites retraites. Le meilleur levier serait une augmentation des cotisations.

Travail et santé au travail: ce vaste intitulé ne doit pas recouper la négociation interprofessionnelle en cours, ni faire doublon avec les travaux du comité d’orientation des conditions de travail (COCT) qui s’est réuni le 14 mai. En revanche, FO souhaite aborder la prévention de la pénibilité voire la mise en place de dispositifs de retraite anticipée. La question pourrait aussi être abordée sous l’angle de l’organisation du travail.

Rôle des filières industrielles et emploi de demain: FO veillera à ce que cette table ronde ne refasse pas les travaux de la Conférence nationale de l’industrie (CNI). En revanche, deux points sont essentiels: les relations entre les donneurs d’ordre et les sous-traitants, ainsi que les relations entre la recherche, l’innovation et le développement.

L’Europe sociale: FO tient à rester sur des actions concrètes, avec par exemple deux thèmes à aborder. Le premier serait la mise en place d’un protocole social de droit primaire qui conduirait à réviser les traités. Le second serait comment mettre fin au dumping social inhérent à la directive
détachement.

Avenir des services publics républicains: FO se félicite que ce débat, qu’elle réclame depuis 2007, puisse enfin s’ouvrir. Il doit porter sur le rôle et les missions du service public dans la République et permettre d’aborder les réformes d’austérité que sont la RGPP, la MAP, la Réate et l’acte 3 de décentralisation.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 29 Mai 2013

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 29 Mai 2013

L'Éditorial de Jean-Claude Mailly du 29 Mai 2013

RETRAITES: TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER LA MÊME CHOSE OU MOINS?

Lors d’un déplacement en Haute-Marne, à l’invitation de l’UD, nous avons visité plusieurs entreprises ou établissements.

Un sous-traitant automobile d’abord, filiale du groupe canadien Magna.

Une entreprise qui réussit à traverser la crise du secteur en ayant un portefeuille diversifié de clients (constructeurs automobiles) dans toutes les gammes, en ayant un vrai savoir-faire, en investissant et en ne rognant pas sur la recherche-développement.

Résultat: des embauches en perspective et des relations sociales permanentes.

Un IME (Institut médical éducatif) ensuite, qui a connu récemment des problèmes de maltraitance, où le syndicat a joué son rôle et où les choses se sont nettement améliorées avec l’arrivée d’une nouvelle équipe de direction.

La MSA enfin (Mutualité sociale agricole), qui concentre pour l’agriculture toutes les activités de Sécurité sociale ainsi qu’une action sanitaire et sociale soutenue.

À cette occasion, nous avons la confirmation, via les contrôles, d’une augmentation du travail clandestin et des détournements de la Directive détachement. Dans les trois cas, notre présence syndicale est déterminante. Tant pour les négociations que pour exercer le rôle de contrepoids.

En Haute-Marne comme ailleurs, nos délégués connaissent parfaitement l’entreprise (ou l’établissement), ainsi que le secteur dans lequel ils travaillent. Ils savent également s’appuyer sur notre attachement à la liberté et à l’indépendance pour exercer leurs mandats et défendre les droits et intérêts des salariés.

Avant ce déplacement a eu lieu la conférence dite de «méthode» avec le gouvernement, afin de préparer la conférence sociale des 20 et 21 juin prochains.

La question du pouvoir d’achat ne fera pas l’objet d’une table ronde! Ce qui en dit long sur les intentions du gouvernement.

Les retraites, si. Il faut répondre aux demandes pressantes de la Commission européenne.

De la social-démocratie au social-libéralisme, il n’y a qu’un pas. En matière de retraite le discours gouvernemental ne change pas: travailler plus pour gagner la même chose ou moins!

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 22 Mai 2013

Dialogue social

LES RETRAITES AU CŒUR DE LA PROCHAINE CONFÉRENCE SOCIALE

Le deuxième rendez-vous annuel entre le gouvernement et les interlocuteurs sociaux, les 20 et 21 juin, s’annonce conflictuel. Réforme des retraites oblige.

Le mercredi 22 mai, le Premier ministre réunissait ensemble, à Matignon, les organisations syndicales et patronales représentatives pour une «conférence de méthode», visant à préparer les deux jours de débats de la Grande conférence sociale, qui doit se tenir les 20 et 21 juin au siège du Conseil économique, social et environnemental, à Paris. Jean-Marc Ayrault avait déjà reçu à tour de rôle les organisations syndicales et patronales le 13 mai. L’occasion pour chacun d’exposer ses positions, notamment sur le dossier principal de la conférence, celui des retraites, qui s’annonce conflictuel. Le gouvernement, sous la pression de Bruxelles qui veut des réformes structurelles en échange d’un délai accordé à la France pour équilibrer ses comptes publics, entend faire voter à l’automne une réforme visant à trouver 20 milliards d’euros pour financer les pensions à l’horizon 2020.

FO POUR UNE HAUSSE DES COTISATIONS

Lors de ce premier face-à-face avec des représentants du gouvernement, le 13 mai, le Secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a «planté les banderilles», disant l’opposition de Force Ouvrière à un relèvement de l’âge légal de départ, à un allongement de la durée de cotisation ou à une désindexation des pensions par rapport à l’inflation. La confédération syndicale est en revanche favorable à une hausse des cotisations.

Jean-Claude Mailly a en outre réitéré son refus d’une réforme globale, dite systémique, défendue par la CFDT, qui transformerait les régimes actuels en un régime par points ou en comptes notionnels. Des formules qui sont beaucoup moins solidaires car elles prennent peu en compte les périodes d’inactivité (chômage, maternité, maladie…).

Sans surprise, le MEDEF a de son côté plaidé en faveur d’un allongement de la durée de cotisation à 43 ans d’ici à 2020 et d’un report de l’âge de la retraite. À «au moins soixante-cinq ans à l’horizon 2040», a détaillé sa présidente, Laurence Parisot.

À l’issue de sa journée d’entretiens, le Premier ministre a voulu rassurer, déclarant qu’il n’y avait pas «urgence ou diktat», et soulignant la volonté de «dialogue social». Mais le calendrier s’annonce serré et les antagonismes sont d’ores et déjà nombreux.

La commission d’experts réunis sous la houlette de l’ancienne présidente du Conseil d’orientation des retraites (COR), Yannick Moreau, devrait remettre début juin, au Premier ministre, son rapport proposant des pistes de réforme, propositions qui feront l’objet de débats lors de la Grande conférence sociale. Puis débutera une période de concertation d’un mois avec les interlocuteurs sociaux, avant des décisions gouvernementales qui devraient déboucher sur un projet de loi à l’automne. Le gouvernement a déjà fait comprendre qu’il ne remettrait pas en cause la réforme des retraites de 2010, qui va porter l’âge légal de départ à 62 ans en 2017 et qui a accéléré le calendrier de la mise en place de l’allongement de la durée de cotisation (41,5 ans actuellement) en fonction de l’espérance de vie.

Il a laissé entendre qu’il s’orientait, pour sa future réforme, vers une augmentation de la durée de cotisation nécessaire à l’obtention d’une pension à taux plein. Un sujet qui fâche presque tous les syndicats, au premier rang desquels FO. La conférence sociale s’annonce tendue. Et l’automne pourrait être chaud sur le front social.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 18 Mai 2013

LA CSI DÉNONCE L’INERTIE DES GOUVERNEMENTS DEVANT LES ACCIDENTS MORTELS DU TRAVAIL

Chaque année, près de deux millions de travailleurs meurent des suites d’une maladie professionnelle et près de 360.000 d’un accident du travail.

«L’année 2013 livre un bilan accablant en termes d’accidents du travail ayant entraîné la mort», dénonce la CSI (Confédération syndicale internationale) qui, le 28 avril dernier comme chaque année, a organisé avec l’OIT (Organisation internationale du travail) une «Journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail». Tragique ironie du sort, cinq jours auparavant un immeuble abritant plusieurs ateliers de confection s’était effondré à Savar, au Bangladesh, provoquant la mort de 550 ouvriers.

Pour la CSI, l’organisation d’une journée de commémoration internationale, marquée par diverses initiatives dans une centaine de pays (arrêts de travail, rassemblements, manifestations, sessions de formation...), a pour objectif d’attirer l’attention sur «le rôle crucial joué par les syndicats, une réglementation forte et l’application effective de la loi pour garantir des lieux de travail plus sûrs».

Selon les statistiques officielles, qui sous-évaluent la réalité, près d’un million de travailleurs et de travailleuses sont blessés chaque jour au travail. On compte chaque année 360.000 accidents du travail mortels, mais aussi près de deux millions de décès liés aux maladies professionnelles. Selon les estimations de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la présence d’amiante provoque encore le décès de quelque 107.000 personnes chaque année.

«Que font les gouvernements?»

«Que font les gouvernements? interroge et s’indigne Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI. Ne se rendent-ils pas compte que quand des travailleurs sont amenés, jour après jour, à devoir choisir entre leur propre vie et la subsistance de leur famille, c’est d’un échec systémique qu’il s’agit?»

Le cas du Qatar, où se déroulera la Coupe du monde de 2022, est mis en avant par la CSI pour démontrer à quel point l’existence de syndicats est déterminante pour combattre l’insécurité au travail. Dans ce pays où les travailleurs migrants ne jouissent d’aucun droit, surtout pas celui de se syndiquer, des centaines d’entre eux perdent leur vie chaque année en travaillant et le bilan des morts et des blessés ne cesse de s’alourdir au fur et à mesure que s’intensifient les préparatifs de la Coupe du monde.

Mais la situation dans les pays les plus développés, y compris en termes de réglementation, est loin d’être satisfaisante. Au nom de la compétitivité, mais aussi de la réduction du déficit public, constate la CSI, les gouvernements imposent des plans d’austérité qui affaiblissent progressivement des instruments de régulation vitaux pour la protection des travailleurs et de leurs familles. «Au lieu de procéder à des coupes drastiques dans les prestations sociales et les services publics, conclut Sharan Burrow, les dirigeants devraient accorder plus d’attention aux pertes phénoménales encourues par l’État lorsqu’il permet à ce massacre de perdurer et privilégier la prévention et l’application effective d’une réglementation robuste en matière de santé et de sécurité.»

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 13 Mai 2013

La Matinale du 13/05/2013

Extrait de l'émission La Matinale du lundi 13 mai. Apolline de Malherbe interviewe Jean-Claude Mailly.

«Il y a quelques dossiers qui ne vont pas être faciles», a estimé Jean-Claude Mailly sur Canal+, quelques heures avant d'être reçu à Matignon pour préparer le rendez-vous des 20 et 21 juin.

Outre le dossier des retraites, le prochain sommet social sera l'occasion d'aborder «toute une série de dossiers conflictuels», a-t-il estimé, en citant «la question du pouvoir d'achat, la question du service public et la question de l'emploi bien entendu».

Pour assurer le financement des retraites, «il n'y a aucune raison qu'on augmente encore la durée de cotisation, elle est déjà en augmentation trop forte selon nous. On est partisans même d'une réduction de cette durée», a déclaré M. Mailly. Si on l'augmente, les générations futures de retraités «partiront avant, avec une décote», a-t-il fait valoir.

«L'espérance de vie en bonne santé depuis le début de la crise a diminué d'un an en France, 62 ans pour les hommes, 63 ans pour les femmes. Et on va continuer à faire travailler plus longtemps. Ce n'est pas possible», a souligné le chef de file de FO.

Un éventuel bras de fer dans la rue avec le gouvernement sur le dossier des retraites «n'est pas exclu, ça dépend de ce que le gouvernement entend faire».

Pour M. Mailly, «le gouvernement s'est mis dans la seringue de l'austérité» avec le pacte budgétaire européen. «Tant qu'on n'aura pas une croissance économique plus forte, le chômage ne va pas diminuer. Il faut une autre politique», a-t-il déclaré. (Source AFP)

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 12 Mai 2013

Vous n'êtes pas syndiqué(e)s...

Pourtant vous reconnaissez la nécessité du syndicat pour faire valoir vos droits, négocier et agir.

C'est ensemble en toute liberté que nous ferons efficacement progresser les salaires ou les conditions de travail.

ALORD, QU'ATTENDEZ-VOUS ?

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 12 Mai 2013

Consommation

> LES SALARIÉS INVITÉS À PIOCHER DANS LEUR ÉPARGNE D’ENTREPRISE

Article paru dans FO Hebdo 3074

Pour relancer la consommation et soutenir le pouvoir d’achat, le déblocage exceptionnel, durant six mois, de la participation et de l’intéressement fait son chemin.

La mesure, annoncée fin mars par François Hollande, fait l’objet d’un projet de loi qui sera voté le 13 mai par l’Assemblée nationale.

Ces fonds versés aux salariés par les entreprises sont en principe bloqués durant cinq ans –sauf cas exceptionnel comme un mariage ou l’achat d’un logement– en échange d’une exonération fiscale.

Dans les grandes lignes, les sommes seront disponibles dans la limite de 20.000 euros, à retirer en une seule fois, sans pénalités fiscales et sans justification d’achat. Les fonds gérés sur un Plan d’épargne retraite collectif (Perco) ou sur un fonds «solidaire» sont cependant exclus du dispositif.

La période d’accès pourrait courir de juillet à décembre 2013. Le déblocage sera subordonné à un accord collectif d’entreprise ou, à défaut, à l’autorisation du chef d’entreprise.

AUGMENTATION DE SALAIRE

La participation est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés dégageant un bénéfice suffisant. Elle concernait 4,9 millions de salariés pour 7,4 milliards d’euros en 2010. L’intéressement, ouvert à toutes les entreprises, a un fonctionnement plus souple. Il était perçu en 2010 par 4,6 millions de salariés pour 7,1 milliards d’euros.

«Demander aux salariés de puiser dans leur épargne n’est pas une réponse à la crise économique et sociale, réagit Marie-Alice Medeuf-Andrieu, Secrétaire confédérale FO chargée des conventions collectives. L’urgence c’est plutôt d’augmenter les salaires. En plus cette mesure est inégalitaire puisque la participation n’existe pas dans les petites entreprises. Il faudrait plutôt élargir le dispositif à tous les salariés.»

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