Publié le 21 Mars 2014

Interventions et interviews de Marc Blondel

Rétrospective CGT-FO 1989-2004 - Un film de Jean-Philippe Chalvet

Diffusé lors du congrès Force Ouvrière de 2004, ce film comprend de nombreuses interventions et interviews de Marc Blondel, décédé ce dimanche 16 mars 2014.
Un film de Jean-Philippe Chalvet.

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Publié le 17 Mars 2014

Cher(e)s Camarades,

Nous avons la douleur de vous faire part de la disparition de Marc Blondel, Secrétaire Général de la

Confédération de 1989 à 2004.

Il est décédé le dimanche 16 mars.

C’est une lourde perte pour le mouvement ouvrier et la CGT FO.

En accord avec la famille, la crémation de Marc BLONDEL se déroulera le :

Samedi 22 mars à 10 heures au Père Lachaise

Un hommage sera rendu à la Confédération la veille, le vendredi 21 mars à partir de 15 heures

dans la salle Léon Jouhaux. Le secrétaire général, Jean-Claude MAILLY, y prendra la parole.

Aucune fleur, aucune couronne.

Les militant(e)s peuvent venir avec une écharpe rouge aux deux cérémonies.

Amitiés syndicalistes,

Jean-Claude MAILLY

Secrétaire général

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Publié le 14 Mars 2014

Intervention du délégué syndical central Force Ouvrière lors de la visite de Koen Wilms le 13 mars au matin.

« Mon intervention s’adresse à Monsieur Koen Wilms.

Monsieur le PDG, bienvenue sur le site de 3M Beauchamp, bienvenue sur un site à l’agonie.

Monsieur Wilms, la dernière activité manufacturing majeure arrivée sur le site, le Post-It, a tout juste 30 ans puisque c’était en 1984 !

Le site était riche du savoir de 1032 salariés… car ils étaient tous, opérateurs, employés, techniciens ou cadres: une richesse pour l’entreprise.

Aujourd’hui, trente ans après, la population manufacturing n’est plus que de 362 salariés, qui malgré leurs savoirs, n’entendent parler d’eux que comme des coûts !

La suite ci dessous

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 12 Mars 2014

Pacte de complaisance : L’éditorial de Jean-Claude Mailly

Dès l’annonce du président de la République, le 31 décembre, sur le pacte de responsabilité, nous avons expliqué qu’il était impossible, donc illusoire, d’obliger les entreprises à embaucher ou augmenter les salaires.

Et que, dès lors, le deal entre « baisse des charges » et emploi/rémunération ne pouvait être qu’un marché de dupes.

Notre position est confirmée dans le relevé de conclusions signé (un Objet juridique non identifié) par les organisations patronales et trois organisations syndicales dont la CFDT.

De fait, rien sur les rémunérations, rien de concret sur l’emploi. Juste des discussions ou négociations à venir dans les branches sur des objectifs qualitatifs et quantitatifs.

C’est comme si votre employeur disait « j’ai l’objectif de vous augmenter », mais qu’il ne le faisait pas. Tout le monde sait depuis longtemps que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Tout le reste n’est qu’habillage ou recyclage de discussions d’ores et déjà programmées. Le ministre du Travail lui-même explique que l’on n’est pas dans un processus de conditionnalité !

Sauf qu’en signant ce relevé de décisions, la CFDT et les deux autres syndicats laissent carte blanche au patronat et donnent un coup de main aux pouvoirs publics dans leur politique de rigueur ou d’austérité et vis-à-vis de la Commission européenne dont la logique néolibérale n’est plus à démontrer.

De fait, avaliser les 20 + 10 milliards d’allégements c’est aussi valider les 50 milliards de réduction sur trois ans des dépenses publiques, donc la remise en cause potentielle de la Sécurité sociale et des services publics.

En quelque sorte, la CFDT met un tampon ou un visa sur la politique économique actuelle, y compris sur les exonérations de cotisations patronales ! Son Secrétaire général a beau expliquer que cela ne doit pas gonfler les dividendes, rien ne l’interdit dans ce que son syndicat entend signer. Quand on ne veut pas perdre le bras on n’y met pas la main !

À force de vouloir donner des leçons à tout le monde, de confondre responsabilité et complaisance, de penser pouvoir mieux gérer les entreprises que les patrons, et l’État que les politiques, on en vient inéluctablement à céder les droits globaux des salariés pour un plat de lentilles.

À chacun sa conception du syndicalisme !

En tout cas pour Force Ouvrière, la condamnation du pacte de responsabilité sera aussi au cœur de notre action du 18 mars.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 11 Mars 2014

La Commission européenne met la France sous surveillance renforcée

Pour Bruxelles, la France ne va pas assez loin en matière de réforme.

Quel est le point commun entre la Slovénie et la France ? Réponse : les deux pays de la zone euro viennent d’être pointés du doigt par la Commission de Bruxelles, qui leur a adressé à chacune un avertissement spécifique lors d’une traditionnelle communication consacrée aux grands problèmes macroéconomiques. La Commission s’inquiète de voir la France ne pas remplir son engagement pris en juin 2013, qui consiste à réaliser un effort structurel –en clair des réformes– correspondant à 1,3% du PIB en 2013 et 0,8% en 2014. Elle invite donc cette dernière à augmenter les mesures correctrices, qu’elle doit présenter à ses partenaires européens en avril dans son programme de stabilité (mesures issues du pacte du même nom).

En théorie, la Commission pourra infliger des sanctions à la France pour ne pas avoir respecté ses engagements, mais il est peu probable que les choses en arrivent là pour au moins deux bonnes raisons. La première tient au fait que le gouvernement n’envisage pas de jouer les mauvais élèves d’un mécanisme qu’il a lui-même promu et adopté. Ensuite, l’essentiel du message délivré par la Commission est plus politique que juridique. Pour Bruxelles, il s’agit surtout de montrer à tous les pays de la zone euro que même un « grand pays » ne peut déroger aux règles de la zone euro. Pour appuyer son message, Bruxelles y a ajouté quelques commentaires visant à habiller la France pour l’hiver. Sans surprise, la Commission se livre à un plaidoyer libéral en regrettant la faiblesse des marges des entreprises, trouve « insuffisant » l’ANI de janvier 2013 et le CICE, déplore le niveau trop élevé du SMIC et le faible degré de concurrence dans le secteur des services.

Comme par enchantement, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a dit attendre beaucoup du pacte de responsabilité –qui n’était pas encore connu sur le moment– en se disant « impatient de pouvoir en analyser les détails », telle une fée qui attend de se pencher sur le berceau d’un nouveau-né...

Source: http://www.force-ouvriere.fr/spip.php?article66

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Publié le 7 Mars 2014

« Pacte de responsabilité » : un marché de dupes

A l’issue de la réunion du 5 mars 2014, Force Ouvrière a dénoncé le marché de dupes qui résulte du « relevé de conclusions » signés par 3 organisations syndicales et le patronat.

Les masques tombent : si le Medef arbore fièrement sur le revers de sa veste 1 million d’emplois, il ne prend même pas la peine de l’inscrire dans les textes en termes de créations nettes. Le « relevé de conclusions » ne contient en effet aucun engagement chiffré sur la création d’emplois ou les salaires.

Le texte demande « poliment » aux branches professionnelles d’ouvrir des négociations ou des discussions.

Mais,

que se passe-t-il si les branches n’arrivent pas à conclure ? RIEN

que se passe-t-il si les engagements pris ne sont finalement pas tenus ? RIEN

le texte parle-t-il de conditionner les aides à la création nette d’emplois ou à des augmentations de salaires ? NON

Le texte évoque–t-il une réversibilité des aides à défaut de création nette d’emplois ? NON

Alors que la France compte plus de 5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi, que la croissance est atone et la consommation des ménages est en baisse, les pouvoirs publics s’apprêtent encore à faire cadeau de plusieurs milliards d’euros aux entreprises.

C’est pourquoi face à la vague néolibérale, une autre politique est possible. Elle passe, notamment, par la relance du pouvoir d’achat, le développement des services publics, le développement de véritables investissements industriels et donc de la fin des politiques d’austérité.

C’est pourquoi, Force ouvrière appelle à la mobilisation de tous les travailleurs, lors de rassemblements et grèves le 18 mars prochain.

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Publié le 1 Mars 2014

La Cour de cassation, dans un arrêt du 27 novembre (Cass. soc., 27 novembre 2013, n°12-24465), s’est prononcée sur les modalités de compensation du temps passé par un représentant du personnel (RP) aux réunions obligatoires des institutions représentatives du personnel (IRP) pendant ses congés payés.

En l’espèce, le représentant du personnel partait à la retraite le 31 mai 2011; il a liquidé son solde de congés payés à compter du 31 mars 2011; pendant ces congés payés ce dernier a participé, en tant que délégué du personnel (DP), membre du comité d’établissement et membre d’une commission de suivi du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), aux réunions organisées par l’employeur.

Le salarié a estimé le temps passé en réunion à 27 heures et a réclamé le paiement de ces heures au terme de son contrat de travail. L’employeur s’y est opposé. Celui-ci a prétendu avoir maintenu l’indemnité de congés payés au salarié pendant les heures de réunion, ne pouvant de ce fait les lui dédommager, partant du principe selon lequel l’indemnité de congés payés ne peut se cumuler, au titre de la même période, avec le salaire ou la rémunération d’une période d’activité (Cass. soc., 11 avril 1995, n° 92-41.423).

Dès lors, l’employeur devait-il le dédommager pour les heures passées en réunions obligatoires organisées à son initiative, alors qu’il était en congé et qu’il ne pouvait, du fait de la rupture de son contrat de travail, bénéficier de jours de congés supplémentaires compensant le temps passé en réunion?

La Cour de cassation a confirmé la décision du conseil de prud’hommes en condamnant la société à payer les heures passées en réunion par le salarié représentant du personnel. Les hauts magistrats considèrent «qu’ayant constaté que le salarié, pendant ses congés payés, s’était rendu aux réunions organisées à l’initiative de l’employeur pour exercer son mandat représentatif dans l’intérêt de la collectivité des salariés et qu’il n’avait pu, du fait de son départ en retraite, bénéficier des congés payés auxquels il pouvait prétendre, c’est à bon droit que le conseil de prud’hommes a statué comme il l’a fait».

La situation particulière dans laquelle se trouvait le salarié donne tout son intérêt à cet arrêt. En effet, le principe veut que le temps passé par les représentants aux réunions prévues soit rémunéré comme du temps de travail et que celui-ci ne soit pas déduit du crédit d’heures (articles L. 2315-11 et L. 2325-8 du Code du travail).

Une première difficulté survient lorsque le salarié représentant du personnel assiste aux réunions obligatoires pendant ses congés payés. Face à cette situation, deux solutions s’offrent à l’employeur pour respecter le principe de non-cumul du salaire et des indemnités de congés payés:

- soit l’employeur interrompt les congés payés du salarié présent en réunion et rémunère les heures passées en réunion comme du temps de travail effectif. Ainsi les congés sont prolongés proportionnellement au temps passé en réunion;

- soit l’employeur maintient l’indemnité de congés payés et octroie des congés supplémentaires, d’une durée équivalente à celle passée en réunion périodique obligatoire.

Mais qu’en est-il lorsque le salarié assiste aux réunions obligatoires organisées par l’employeur sur son temps de congés payés et que, du fait de la rupture de son contrat, il ne peut disposer d’un éventuel temps de congé supplémentaire?

Les hauts magistrats se sont prononcés sur cette problématique et imposent à l’employeur de dédommager le salarié à hauteur du temps passé en réunion obligatoire. Les juges rappellent que la rupture du contrat de travail n’est pas un obstacle pour l’employeur et n’empêche pas ce dernier de rémunérer le temps passé par le salarié aux réunions périodiques des différentes institutions représentatives du personnel. Dans sa formulation, la Cour souligne que ce temps doit être rémunéré puisque le salarié y assiste «dans l’intérêt de la collectivité des salariés», et que ces réunions sont obligatoires et organisées à l’initiative de l’employeur.

La Cour de cassation rend, en l’espèce, une solution logique qui permet de concilier astucieusement le droit à un congé annuel effectif et l’obligation légale de rémunérer le temps passé en réunion des représentants du personnel.

Source : http://www.force-ouvriere.fr/droits.asp?lk=d&id=456

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Publié le 27 Février 2014

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Publié le 27 Février 2014

UN LONG CHEMIN RESTE À PARCOURIR

Quatre-vingts militantes et militants FO du privé comme du public, venus des quatre coins de la France, ont participé, le 30 janvier, à la journée sur l’égalité professionnelle organisée comme chaque année par la Confédération.

Hasard du calendrier, la journée sur l’égalité professionnelle organisée par la confédération FO s’est déroulée deux jours après l’adoption en première lecture, à l’Assemblée nationale, du projet de loi «pour l’égalité entre les hommes et les femmes».

Si celui-ci contient des avancées, il ne règle pas tout et il reste un long chemin à parcourir, ont en substance souligné Jean-Claude Mailly et Anne Baltazar, Secrétaire confédérale (secteur économie sociale, égalité professionnelle et handicap). Premier constat dressé par cette dernière: «Les écarts de salaires entre hommes et femmes, de 27% à 28% en moyenne, ne se réduisent plus ou presque plus.»

«Plus d’un tiers des femmes salariées survivent aujourd’hui avec un contrat à temps partiel», a notamment rappelé le Secrétaire général. L’ANI (Accord national interprofessionnel) de janvier 2013 et la loi qui en a découlé n’ont fait qu’aggraver les choses en multipliant les possibilités de dérogations en la matière, a souligné Anne Baltazar. «L’inégalité salariale existe dans tous les pays d’Europe et malgré de nombreuses lois et le fait que l’Europe ait été porteuse d’égalité avec des premières directives qui remontent à 1970, il n’y a toujours pas d’égalité réelle», a de son côté indiqué France Sponem Perez, militante FO, présidente du Comité des femmes de la CES (Confédération européenne des syndicats).

DES CLASSIFICATIONS DISCRIMINANTES

Autre source d’inégalité salariale sur laquelle les participants ont insisté: la conception actuelle des classifications dans les grilles conventionnelles.

Sarah Benichou, chargée de mission auprès du Défenseur des droits, a ainsi souligné la nécessité de prendre en compte la notion de travail de «valeur égale» pour rectifier le tir. Cela permettrait d’inclure l’ensemble des qualifications nécessaires à l’exercice d’un emploi dans la définition des classifications. La capacité à faire face à la charge nerveuse ou à résoudre des conflits devrait ainsi être tout autant reconnue que la force physique, ou encore la contribution directe au chiffre d’affaires de l’entreprise. La Cour de cassation est déjà allée dans ce sens à plusieurs reprises. Elle a par exemple donné raison en 2010 à une femme cadre qui, à classification égale, gagnait moins que ses collègues masculins, sous prétexte qu’elle était directrice des ressources humaines et eux directeurs... financiers et commerciaux. En réalité, le Code du travail a introduit cette notion de travail de valeur égale depuis 1983. En vertu de son article L.3221-4, «sont considérés comme ayant une valeur égale les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, de capacités découlant de l’expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse». Mais dans les faits, a dénoncé Anne Baltazar, «c’est un vieux sujet qui a du mal à s’enclencher».

L’ÉGALITÉ DOIT AUSSI EXISTER DANS LE SYNDICAT

Les participants n’ont pas occulté le problème de la syndicalisation des femmes. La France compte 45% de salariées syndiquées, a rappelé Michelle Biaggi, Secrétaire confédérale (secteur Organisation). Mais elles sont encore bien trop peu nombreuses à prendre des responsabilités au sein de l’organisation syndicale, a-t-elle souligné, se basant sur un état des lieux chiffré de la confédération FO elle-même, avant d’annoncer la mise en place d’un groupe de travail composé de secrétaires d’unions départementales et de fédérations sur cette question.

La journée aura aussi été l’occasion d’aborder des problèmes comme la violence, le sexisme et l’homophobie sur le lieu de travail. «Pas moins de sept femmes meurent chaque jour en Europe sous les coups de leur compagnon et 40% à 50% des femmes ont subi des atteintes à leur intégrité physique sur leur lieu de travail», a rappelé France Sponem Perez. «Le sexisme et l’homophobie, c’est la même chose», a quant à elle expliqué Catherine Tripon, de la fondation FACE (Fondation agir contre l’exclusion), rappelant que 58% des homosexuels ont été victimes au moins une fois d’homophobie sur leur lieu de travail. «Très souvent, a-t-elle souligné, on n’est pas discrimant de manière volontaire. C’est le produit de notre histoire et il faut, pour parvenir à évoluer, un travail d’intelligence qui ne s’impose pas et qui demande du temps.» S’opposant à tout communautarisme, la dernière intervenante de la journée a en quelque sorte donné le mot de la fin en ces termes: «C’est aux hommes de défendre les femmes, comme aux Blancs de défendre les Noirs, aux Juifs de défendre les Arabes, aux hétérosexuels de défendre les homosexuels.»

Evelyne Salamero

Source: http://www.force-ouvriere.fr/secteur.asp?id=5613

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Publié le 26 Février 2014

FO-CADRE LA LETTRE N°154

Ci dessous le lettre FO Cadre de Janvier

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