Publié le 24 Juillet 2009

C’est l’été et tombent à la pelle les nouvelles de plans sociaux. Parmi eux, celui du géant franco-américain de l’équipement télécoms, un habitué de la gestion par coupes claires dans les effectifs.


Le nouveau et énième plan social a été annoncé le 9 juillet aux syndicats. La direction d’Alcatel-Lucent, qui compte encore près de 11.000 salariés en France, a évoqué «un programme de transformation du groupe visant à améliorer sa performance financière et à rationaliser son portefeuille produits», lancé «il y a six mois» avant de présenter hier, à Paris, aux comités centraux d'entreprise un «projet de réduction d'environ 850 postes sur deux ans, visant à réduire les coûts de structure». A l’usine de matériel de télécommunications Alcatel-Lucent d'Eu (Seine-Maritime), où 200 salariés sur 500 sont concernés, une grève a été immédiatement déclenchée et «majoritairement» suivie, selon la direction même. Les sites Alcatel de Lannion (Côtes d'Armor) et d'Orvault (Loire-Atlantique), touchés une nouvelle fois, ont été bloqués.

Ancien patron du groupe, de 1995 à 2008, Serge Tchuruk, avait souhaité, en 2001, qu'il soit «très bientôt une entreprise sans usine». Du moins, sans salariés exigeant des conditions supérieures à leurs homologues de Chine où la société a été la première «française à s’implanter». Débarqué définitivement fin 2008, M. Tchuruk est parti. Digérer sa colossale indemnité de départ, plus de cinq millions et demi d’euros, juste retraite après avoir délocalisé, externalisé et divisé par trois les effectifs en dix ans, de 1995 à 2005. Par contre la fusion qu’il a pilotée pour absorber l’Américain Lucent, trois fois plus gros, est restée sur l’estomac de l’entreprise. Devenue «leader mondial de solutions de communications», elle supprimait dans la foulée plus de 17000 emplois, dont quelque 1800 en France. En avril 2007, les délégués FO d’Alcatel-Lucent constataient: «notre société, longtemps à la pointe de la technologie, ressemble dorénavant à un bateau ivre qui oscille au gré de la météo boursière». La fédération FO Métaux écrivait alors: «la stratégie d’Alcatel-Lucent n’est décidément pas celle d’un grand groupe industriel, mais celle d’une holding dont le but est de gérer l’avenir au travers de la seule variable d’ajustement que ses dirigeants reconnaissent: la réduction des coûts par la suppression de milliers d’emplois»...




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Publié dans #JOUR APRÈS JOUR

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Publié le 22 Juillet 2009


Depuis quelques temps la rumeur courait qu'EDF avait l'intention d'augmenter ses tarifs d'électricité, mais elle a d'abord préféré lancer un emprunt. Après avoir espéré une souscription d'1 milliard, elle a finalement obtenu des citoyens la somme de 3.2 milliards d'euros en quelques semaines malgré le contexte économique et social extrêmement difficile. Les citoyens en souscrivant massivement à cet emprunt EDF, manifeste leur confiance au service public, image qu'EDF essaie d'entretenir.


Fort de ce succès le PDG d'EDF s'est dit que les citoyens consommateurs avaient encore quelques réserves d'argent à capter, cette fois-ci par le biais d'une augmentation des tarifs de 20% en 3 ans.


L'afoc estime que cette hausse va surtout faire plaisir aux concurrents d'EDF qui veulent profiter de l'ouverture du secteur à la concurrence mais trouvent les tarifs de l'opérateur historique trop bas.


Les pouvoirs publics seraient malvenus d'autoriser pareille hausse alors qu'ils ont refusé tout coup de pouce au SMIC au 1er juillet et que le pouvoir d'achat des français est en berne. Ce serait de plus, la démonstration que la privatisation de secteur ne profite pas au consommateur.


L'afoc s'oppose avec véhémence à ce dépouillement des consommateurs citoyens.


Lien : http://afoc.net/article.php?id_article=253

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #AFOC

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Publié le 22 Juillet 2009






Quatre membres de la direction de l'usine Michelin de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire sont retenus par un groupe d'une cinquantaine de salariés qui réclament la levée de sanctions contre un employé en CDD.
Selon une porte-parole du groupe, le directeur de l'usine ferait partie des quatre membres retenus.

Les salariés «demandent la levée d'une sanction de mise à pied de deux jours» prise à l'encontre d'un salarié, employé en CDD, «qui refusait de travailler», a-t-elle ajouté. Selon un responsable CGT, Patrick Duvert, ce salarié a refusé de travailler sur des machines car il n'était pas formé à leur utilisation.

Les directeurs, retenus depuis mardi en début de soirée à l'intérieur de l'usine, ont accès à leur bureau et peuvent téléphoner. Un groupe de salariés les empêche en revanche de sortir, a précisé le responsable CGT.

Contexte social tendu

«Ils vont passer la nuit sur le site, car ils ne veulent pas engager de discussions sur nos demandes», a affirmé un responsable de Sud, Alexandre Piazzolla évoquant la «grosse colère des salariés» depuis l'annonce du plan de restructuration du groupe Michelin.

Cette action intervient dans un contexte social tendu, un mois après l'annonce par le groupe d'une suppression de 1.093 postes dès 2010, l'usine de Montceau-les-Mines étant visée par 477 postes sur 1.400.
Les syndicats réclament également la levée de sanction contre un autre employé, convoqué pour un entretien préalable au licenciement, dont ils ignorent le motif précis, a précisé Alexandre Piazzolla.



Mise a jour




CONFLIT SOCIAL - Après avoir été séquestrés plusieurs heures, ils ont pu quitter le site dans la nuit...

Les cadres ont quitté le site peu après 0h30 mercredi. Les salariés du site Michelin de Montceau-les-Mines

était massés devant l'usine leur faisant une haie d'honneur ironique, en leur tournant le dos.

 

La cinquantaine de salariés réunis en assemblée générale devant le site avaient peu avant voté à l'unanimité cette libération, après la promesse du préfet de Saône-et-Loire d'organiser une réunion de médiation mercredi matin.

 

Conflit «pas terminé»

 

«Le préfet de Saône-et-Loire nous a donné sa parole qu'une médiation allait être mise en place demain matin à 08H00 en présence du directeur départemental du travail», a expliqué Alexandre Piazzolla, délégué du syndicat SUD.

 

«Le conflit n'est pas terminé», a-t-il cependant ajouté, dans l'attente des «résultats» de cette médiation, voulue par l'intersyndicale CGT-SUD. Les salariés réclament la levée de sanctions contre deux employés.


Source : http://www.20minutes.fr/article/339533/France-Quatre-responsables-de-Michelin-retenus.php

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Publié le 19 Juillet 2009

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 17 Juillet 2009

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Publié le 16 Juillet 2009

Bravo Laurent

Superbe travail





Les minutes des N'OUVRIERS :

1er épisode :

La minute du N'OUVRIERS 1er épisode

2ème épisode :

La minute du N'OUVRIERS 2ème épisode


3ème épisode :

La minute du N'OUVRIERS 3ème épisode

4ème épisode :

La minute du N'OUVRIERS 4ème épisode


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Lien : http://fo3msante.over-blog.com/article-33843615.html


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Publié le 15 Juillet 2009



À QUI PROFITE LE DIMANCHE?

Le gouvernement tente de faire passer le projet de loi banalisant le travail dominical. Quelques salariés profiteront du bonus de lancement, les autres seront assujettis au rapport des forces local.

Les députés ont achevé vendredi soir l’examen de la proposition de loi étendant les dérogations au repos dominical. Deux amendements ont été apportés à la quatrième mouture du député de la majorité présidentielle Richard Mallié, ardemment soutenu par le gouvernement et la présidence de la République. Le texte devrait être adopté ce mercredi 15 juillet en vote solennel, certains élus de la majorité jusqu’ici opposés au texte semblant s’y être ralliés. Il sera ensuite, du 21 au 23 juillet, examiné au Sénat dont le président a concédé que «la question de l'égalité salariale se pose». D’ailleurs un recours sera sans doute porté devant le Conseil constitutionnel par des députés d’opposition pour «inégalités salariales et territoriales».

Elles sont induites par les deux types de dérogations nouvelles au repos dominical dans les établissements de vente au détail apportées par le projet. Celle concernant les agglomérations de Paris, Lille et Marseille, baptisées «périmètres d'usage de consommation exceptionnel» (PUCE), prévoit que les autorisations d’ouverture seront accordées par le préfet au vu d’un accord collectif sur le montant des contreparties salariales accordées aux «volontaires». C’est seulement à défaut que le doublement de salaire s’impose. La seconde dérogation, relative aux communes «d'intérêt touristique» et thermales n’entend quant à elle aucune obligation. Elle se réfère à la définition du Code du Travail dont l’article L.3125 précise que «le repos hebdomadaire peut [y] être donné par roulement pour tout ou partie du personnel» dans les commerces sans obligation de contrepartie, que ce soit repos compensateur ou majoration de salaire. Des négociations sont prévues, mais sans... obligation de résultat, donc soumises, localement, au seul rapport des forces. La seule obligation est réservée aux salariés, qui ne pourront s’opposer à la volonté patronale de les faire travailler. Le jour du seigneur...

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Publié le 11 Juillet 2009

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 10 Juillet 2009

Dernières nouvelles après le CCE et le CE du 9 et 10 juillet 09

 

Concernant le Comité d’Entreprise de SOA, confirmation que nos collègues de l’inter compagnie rejoindront le CSD à Cergy début septembre (4 personnes).

Demande des élus FO d’obtenir des contres parties financières ( rappelons que c’est la direction qui a décidé de muter nos collègues), un effort financier aurait été le bienvenu, refus de la direction qui se borne à expliquer que Cergy et St Ouen L’Aumône étant dans le même bassin d’emploi géographique  la loi ne les oblige en rien, donc il n’y aura rien. (Nous avons rappelé que pour certains salariés la distance kilométrique pour ce rendre sur leur  nouveau lieu de travail étant plus éloignée et que le prix du repas sur Cergy était multiplié par deux, ce sont une nouvelle fois les salariés qui en seront de leur poche).

 

Sur la semaine 33 Cergy étant fermé, la direction du site propose pour le personnel en équipe de travailler en journée (7h-16h) avec 2 pauses de 15mn et une interruption d’une heure pour le repas du midi sans incidence sur la fiche de paye.

 

Suite aux différentes ruptures conventionnelles en cours à SOA qui affecteront plusieurs services dont le service transport avec 50% de personnel en moins, les élus FO ont interpellé la direction sur les conditions de travail du personnel restant (les conditions de travail n’étant pas spécialement rose en ce moment sur SOA on n’ose l’imaginer avec la moitié du personnel en moins).

 

La réponse de notre direction comme a son habitude sortant  sa baguette magique : ne vous inquiétez pas des projets sont en cours avec moins on fera autant.

Les élus FO ont réaffirmé qu’ils veilleront particulièrement aux conditions de travail et au stress occasionné pour ces personnels car aucun remplacement ni embauche ne se feront.

La réduction des coûts a commencé : travailler plus mais certainement pas pour gagner plus.

 

 

Sur le CCE concernant le projet de filialisation de SOA, il semblerait que le mois de novembre serait retenu pour  sa mise en œuvre.

 Dès septembre, la consultation des organes représentatives du personnel permettra de communiquer avec plus de clarté et d’objectivité (le personnel est en attente importante sur son devenir).

Les représentants Force Ouvière ont de nouveau interpellé la direction sur le risque d’embrassement du site de SOA si la direction générale se bornait à réduire les coûts uniquement par des baisses de salaires et retrait des avantages acquis.

Les salariés de SOA ne sont pas des nantis.

Les chiffres en termes de service de qualité et de productivité n’ont jamais été aussi bons.

Le bon sens paysan cher à certain passe aussi par une écoute attentive des salariés et de leurs élus, nous ne serons jamais les dindons de cette filialisation, personne ne pourra nous  reprocher d’avoir le moment venu prévenu des conséquences qui pourraient en découdre.

 

A bon entendeur …….

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Publié le 9 Juillet 2009

Rédigé par FO 3M SOA

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