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Publié le 4 Novembre 2018

La trêve hivernale : rappel de vos droits et devoirs

Pendant la trêve hivernale (1er novembre au 31 mars), la loi prévoit qu’un locataire ne peut pas se faire expulser de son logement même si une mesure d’expulsion a été prononcée à son encontre par la justice. Cette règle du droit du logement est néanmoins soumise à certaines conditions d’application.

L’article L 613-3 du Code de la Construction et de l’Habitat (CCH) prévoit que les décisions de justice d’expulsion de locataire d’un appartement ou d’une maison ne peuvent pas être exécutées au cours de la trêve hivernale (du 1er novembre 2017 au 31 mars 2018). Ces règles sont applicables aussi bien en cas de location d’un logement vide que d’un meublé.

Lorsque la trêve hivernale se termine, le locataire faisant l’objet d’une mesure d’expulsion doit obligatoirement quitter les lieux. A défaut, une procédure d’expulsion peut être engagée à son encontre passé le 31 mars.

Le non-paiement des loyers par le locataire est la principale cause des mesures d’expulsion et pour s’en prémunir, un bailleur dispose de différents moyens :

- Le plus fréquent consiste à demander une caution au locataire. Ce dernier devra alors trouver une personne ou un organisme prêt à se porter garant pour lui.

- A titre préventif, le propriétaire peut également souscrire une assurance loyers impayés. Depuis 2016, il existe également la garantie Visale contre les risques de loyers impayés. Cette garantie financée par Action Logement peut être souscrite en cas de contrat de location conclu avec un salarié jeune ou précaire dont les revenus ne dépassent pas certaines limites.

- Enfin, un locataire qui éprouve des difficultés passagères (divorce, chômage, etc.) pour payer son loyer peut toujours adresser une demande de délai de paiement à son propriétaire, que son courrier soit adressé pendant la trêve hivernale ou non.

Cependant, cette protection n’est accordée que sous certaines conditions. La loi précise ainsi que ne sont pas concernés :

- les personnes entrées dans les locaux par voie de fait ;

- les locataires d’un immeuble ayant fait l’objet d’un arrêté de péril ;

- les occupants dont le relogement est assuré dans les conditions suffisantes respectant l’unité et les besoins de leur famille.

Depuis la loi Alur, les squatteurs sont également protégés par la trêve hivernale, mais le juge peut toutefois leur supprimer le bénéfice de sursis.

La trêve hivernale suspend également les coupures de gaz et d’électricité en cas de factures impayées. Cette suspension s’applique à la mise en oeuvre des expulsions, avec l’intervention d’un huissier de justice et, éventuellement, des forces de l’ordre. En revanche, un propriétaire peut tout à fait entamer les démarches de la procédure d’expulsion pendant cette période, puis attendre la fin de la trêve hivernale pour la faire exécuter.

 

Voir en ligne : AFOC - Site internet

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 18 Mai 2018

Fin des tarifs sociaux de l’énergie (TPN et TSS)

Depuis le 1er janvier 2018, les tarifs sociaux de l’énergie appliqués aux ménages à revenus modestes ont été supprimés et remplacés par le Chèque Energie, instauré par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015.

Si l’AFOC a toujours milité pour que les tarifs sociaux de l’énergie (TSS et TPN) soient élargis à l’ensemble des énergies pouvant être utilisées pour le logement (fioul, bois, etc.), elle n’a eu de cesse de dénoncer les effets pervers qu’aurait leur suppression. A titre d’exemple, le consommateur ne bénéficiera plus automatiquement des droits associés jusqu’alors aux tarifs sociaux tels que le maintien de la puissance en électricité pendant la période de la trêve hivernale même en cas d’impayés, l’absence de frais de rejet de paiement ou encore la réduction sur les frais de déplacement pour impayés par les distributeurs d’électricité, etc.

Ces protections, essentielles pour les plus démunis des consommateurs, sont désormais subordonnées à l’accomplissement d’un certain nombre de démarches administratives (Cf. bull. logt n° 28).

Face à la suppression des tarifs sociaux et à la généralisation du Chèque Energie, l’AFOC rappelle que la précarité énergétique a des conséquences sanitaires et sociales majeures.

Pour que la précarité énergétique ne vienne pas s’ajouter à la précarité économique des plus modestes, elle revendique que l’attribution du Chèque Energie à tous les ménages éligibles soit automatique et que soit mis en place par les opérateurs un système d’identification des bénéficiaires des droits associés afin que ces derniers ne soient plus tenus à de multiples démarches pour faire valoir leurs droits.

Source : https://www.force-ouvriere.fr/fin-des-tarifs-sociaux-de-l-energie-tpn-et-tss

 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 4 Août 2014

Le déploiement du réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) par les opérateurs ne fait pas toujours bon ménage avec celui de la télévision numérique terrestre (TNT).

En effet, la 4G est déployée sur un spectre de fréquences (2 600 et 800 Méga Hertz) qui était initialement occupé par les ondes TV analogiques et qui a été libéré à la suite du passage complet à la TNT.

De sorte qu’aujourd’hui, la réutilisation de ces fréquences pour la 4G est susceptible d’interférer sur la bonne réception de la TNT, quand celle-ci est assurée par l’antenne râteau de toit. Aussi, en cas de perte de signal de la TNT et si cette dernière est bien reçue via une antenne râteau individuelle ou collective, il est recommandé de prendre contact avec l’Agence nationale des fréquences (ANFR), via son site Internet www.anfr.fr, ou via un numéro de téléphone mis en place pour régler ces problèmes d’interférences : le 0970818118 (prix d’un appel local), pour qu’un diagnostic de votre situation soit établi.

Ainsi, s’il est avéré que la mise en place d’une antenne 4G dans votre secteur brouille les signaux de la TNT, un rendez-vous avec un antenniste, aux frais des opérateurs, sera fixé afin que ce dernier pose un filtre sur votre antenne râteau, mettant ainsi fin au conflit d’ondes entre la 4G et la TNT. ■

Source : http://www.force-ouvriere.fr/4G-et-TNT-conflit-d-ondes

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 28 Octobre 2013

VENTE À DISTANCE: DROITS ET PRÉCAUTIONS

Néanmoins, nombreux dossiers arrivant sur les bureaux de l’AFOC traitent de problèmes faisant suite à des achats en ligne. La vigilance et la prudence s’imposent donc dès la visite du site avant tout engagement contractuel.

En effet, selon l’article L.121-8 du code de la consommation, il existe des mentions qui sont obligatoires pour les sites internet marchands. Ces mentions portent sur différents points essentiels.

Certaines sont spécifiques à la qualité du professionnel. S’il s’agit d’un entrepreneur individuel, ce dernier doit indiquer ses nom, prénom et son domicile. Alors que s’il s’agit d’une société, elle doit indiquer sa raison sociale, sa forme juridique (société anonyme, SARL, etc.), son adresse d'établissement ou du siège social (et non pas une simple boîte postale) ainsi que le montant du capital social.

Le numéro d’inscription au registre du commerce (RCS) est obligatoire pour une activité commerciale tandis que, pour une activité artisanale, c’est le numéro d’inscription au répertoire des métiers (RM) qui doit apparaître sur le site. Il doit également être mentionné le numéro individuel d’identification fiscale (numéro de TVA intracommunautaire).

Dans les deux cas, le professionnel doit obligatoirement indiquer une adresse de courrier électronique ainsi que le nom du responsable de la publication, de l’hébergeur du site et un numéro de téléphone où il est possible de le contacter effectivement.

Le vendeur doit faire référence aux règles professionnelles applicables et à son titre professionnel s'il s'agit d'une profession réglementée, ainsi qu’au nom et à l’adresse de l'autorité ayant délivré l'autorisation d'exercer, quand celle-ci est nécessaire.

Les conditions générales de vente doivent être présentes en indiquant le prix (exprimé en euros et toutes charges comprises), les frais et la date de livraison, les modalités de paiement, le service après-vente, le droit de rétractation, la durée de l'offre, ainsi que le coût de la technique de communication à distance.

Le simple manquement à l'une de ces obligations peut être sanctionné jusqu'à un an d'emprisonnement, 75.000 euros d'amende pour les personnes physiques et 375.000 euros pour les personnes morales.

Dès lors, soyez très attentifs aux sites sur lesquels vous allez avant toute commande ; la présence de ces mentions ne garantit pas une transaction commerciale dénuée de problèmes mais assure de ne pas se retrouver démuni en cas de difficulté.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 2 Décembre 2010

Avant même que la crise produise ses effets dans le pays, quelque neuf millions de ménages français étaient engagés dans un crédit à la consommation, selon des chiffres fournis par le ministère de l'Économie et publiés en 2009. Parmi eux, 2,6 millions se trouvaient en difficultés de remboursement, c'est-à-dire répertoriés auprès du Fichier National des Incidents de Paiements (FICP). Parmi les personnes inscrites à ce FICP, 27% d'entres elles font l'objet d'une procédure de surendettement. La plupart suite à un « accident de la vie », selon l'appellation officielle : chômage, divorce,... Et pour avoir trouvé l'endettement comme seul moyen de surnager. Au grand profit des banques et de leurs filiales spécialisées. Le leader du crédit à la consommation en France et en Europe n'est autre que Crédit Agricole Consumer Finance, filiale à 100% du Crédit Agricole. Sous la pression des associations de consommateurs, devant des abus trop visibles et pour éviter trop d'insolvabilité dangereuses pour le système, une nouvelle loi a donc été concoctée dans la douleur.

 

Votée pour finir le 21 juin dernier, la nouvelle loi sur le surendettement est entrée en vigueur depuis le 1er novembre. Et la prévention n'est pas son fort, hormis des avancées sur la publicité et l'information du consommateur, où nombre de propositions de l'AFOC ont été retenues (voir FO Hebdo n°2949). Le nouveau dispositif législatif est plus axé sur la gestion d'un surendettement. Les premières lignes du projet de loi sont claires : « le crédit est un instrument populaire, utile et nécessaire à la vie des ménages »... Surtout quand les salaires sont compressés et que le désengagement de l'État est payé par les particuliers, notamment en matière de santé. Le chef de l'exécutif n'a-t-il pas lui-même déclaré que « le problème économique de la France, c'est l'État était trop endetté et les ménages pas assez... ».

 

Chaque semaine, dans Force Ouvrière hebdomadaire, des informations exclusives sur le droit de la consommation et le droit du travail. Mais aussi sur l'actualité économique, sociale et culturelle. Des reportages et des enquêtes que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Abonnez-vous !

 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 16 Novembre 2010

Le Conseil National de la Consommation (CNC)a rédigé un guide en vue de clarifier les allégations environnementales les plus couramment employées sur les produits pour que les consommateurs disposent de repères.

 

Professionnels et consommateurs se sont mis d'accord sur les conditions d'emploi de sept expressions, telles que « durable », « responsable », « biodégradable »… ou encore, pour les produits non alimentaires, « bio » ou « naturel »,

Ce guide pratique est consultable sur le site du CNC ; il est accessible ci-dessous également.

 

http://www.bercy.gouv.fr/conseilnationalconsommation/

 

Le CNC poursuit actuellement ses travaux de clarification pour huit autres allégations qui donneront lieu à un second tome du guide pratique au tout début de l'année prochaine ; la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes intensifiera ses contrôles sur la loyauté des allégations environnementales.

 

L'afoc est co-rapporteur pour les consommateurs de ce groupe de travail du CNC sur les allégations environnementales

 

 

 

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Publié le 27 Octobre 2010

Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 27 Juillet 2010

Dans une récente enquête de la Commission européenne, un ménage sur dix déclare avoir rencontré des difficultés à payer ses factures durant l’année écoulée, les trois quart d’entre eux ont l’impression que la pauvreté a augmenté dans leur pays pendant cette même année, ce pourcentage monte à 83% en France. Quant à l’avenir, un européen sur cinq craint que sa pension de retraite ne lui permette pas de mener une vie décente.

Malgré ces chiffres alarmants, les gouvernements ne semblent toujours pas décidés à infléchir leurs politiques. Ainsi, le Conseil européen du 17 juin a-t-il confirmé la priorité donnée à la limitation des dépenses. Le sommet du G 20 n’a débouché sur aucune avancée vers une taxation des banques qui permettrait de restreindre les activités les plus spéculatives. En France, le projet de réforme des retraites ne fait que creuser les inégalités sociales et conduit à rendre la vie encore plus difficile à celles et ceux qui ont déjà le plus grand mal à joindre les deux bouts.

En ce début d’été, reviennent pour les consommateurs les traditionnelles augmentations de tarifs des services publics, à commencer par la SNCF (+ 2,5 % sur les tarifs régionaux) et le gaz : + 4,7% au 1er juillet. Après avoir bondi de 10% au 1er avril, le tarif du gaz s’envole à nouveau, alors même que près de 3 millions et demi de personnes sont en situation de précarité énergétique, c’est-à-dire qu’ils consacrent plus de 10% de leur budget à l’énergie. Aussi, face à l’augmentation massive du nombre de coupures de gaz depuis deux ans, l’AFOC exige-t-elle un moratoire sur les impayés.

La secrétaire générale
Valérie Gervais

 

 

Cahiers de l’afoc n°139 ci dessous

 

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Publié le 7 Janvier 2010

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Publié le 29 Octobre 2009






Emission télévisée de l'Institut national de la consommation, réalisée en partenariat avec l’AFOC.
Mardi 27 octobre 2009 à 13h45 sur France 2: «Qui paie l’entretien de l’immeuble?».


Lien vers la video

http://www.force-ouvriere.fr/skins/player_flv.swf?flv=http://www.conso.net/video/2009/Septembre/FLA/453_entretien_immeuble_2.flv&autoplay=1&width=426&height=260&showvolume=1&showstop=1&showtime=2&showstop=1&showfullscreen=1&showplayer=always



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