Publié le 30 Juin 2009
Publié le 26 Juin 2009
MICHELIN ENTEND SUPPRIMER DES MILLIERS DE
POSTES
Le groupe envisage de faire disparaître 3.500 emplois en France, et non pas 1.093, comme prévu la semaine dernière, a indiqué hier FO après une réunion d’un comité central d’entreprise au siège du fabricant de pneumatiques à Clermont-Ferrand.
Hier, lors d’une réunion du comité d’entreprise à Noyelles, les dirigeants du site ont confirmé que ces restructurations n'avaient rien à voir avec la crise mais qu’elles s’inscrivaient dans un plan de «restauration de la compétitivité» de l'entreprise, dont le but est de spécialiser ses activités par sites. Ils ont ensuite dévoilé les propositions d’indemnités devant l’accompagner et que le délégué FO a qualifié d’«ignobles». Michelin propose en effet une indemnité de 20.000 euros pour les salariés qui accepteraient d'aller travailler à Clermont-Ferrand (siège du groupe) et 22.000 euros pour ceux qui quitteraient l’entreprise. «Si la direction persiste à vouloir se débarrasser de l’usine sans raison économique valable, on veut au minimum 50.000 euros pour les salariés qui partiront à Clermont-Ferrand et 100.000 euros pour ceux qui quitteront Michelin. Et ce en plus de l’ancienneté», a déclaré Gilles Cocquerez. La direction a été donc priée de revoir sa copie avant les nouvelles réunions prévues la semaine prochaine. En attendant, Noyelles tourne au ralenti depuis mercredi et les syndicats envisagent des actions dès lundi, avec probablement une grève et une manifestation locale.
Le manque de justification économique sur l’ensemble du plan social a été également au cœur du Comité central du groupe qui s’est tenu le même jour à Clermont-Ferrand sachant que deux autres sites sont concernés par le projet de restructuration, Tours (Indre et Loire, 340 postes sur 1.300) et Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire, 477 postes sur 1.400).
Selon les syndicats, dans un climat tendu à l’intérieur et à l’extérieur du CCE, seul le premier point de l'ordre du jour sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) n’a pu être vraiment abordé. «Et pour cause», rapporte Antoine Paniz (FO), «l’analyse des documents officiels fait état de plus 3.500 suppressions de postes d’ici fin 2011, bien loin des 1.093 emplois supprimés, annoncés auparavant. «Face à la mauvaise foi de la direction, le CCE a décidé de mandater un cabinet d'experts pour examiner à la loupe ce plan social», a précisé FO, qui exige désormais «aucun licenciement sur les sites concernés, le financement à 100% par Michelin des départs en retraite des salariés de plus de 57 ans et le maintien de l’usine Noyelles-lès-Seclin».
Publié le 24 Juin 2009
Publié le 24 Juin 2009
PRINCIPES RÉPUBLICAINS
Depuis ses origines, la CGT, devenue CGT-Force Ouvrière, a plaidé et milité pour le rôle et la défense de l’Organisation internationale du travail (OIT). Rappelons que cet organisme international, basé sur le tripartisme gouvernement-employeurs-travailleurs, a, en particulier, pour rôle d’établir les normes internationales du travail et d’assurer le contrôle et le suivi de leur application. Parmi les plus importantes figurent notamment la liberté syndicale et la liberté de négociation.
Après Marc Blondel, c’est notre camarade Yves Veyrier qui a été élu au conseil d’administration au titre des travailleurs. À l’occasion de la Conférence internationale du travail (183 pays) qui se tient chaque année au mois de juin, l’OIT a, cette année, mis l’accent sur la crise et les réponses à lui apporter. Une déclaration spécifique, intitulée «Surmonter la crise: un pacte mondial pour l’emploi», a été adoptée. Elle n’évite pas, certes en termes mesurés – il s’agit d’une déclaration tripartite –, la nécessité d’un changement à l’échelle internationale qui porte sur la justice sociale et sur le «travail décent», c’est-à-dire sur le respect des normes internationales du travail et le droit pour tous à une protection sociale. Elle met aussi en avant le rôle des salaires et de la demande intérieure pour une relance économique.
Pendant deux jours la conférence s’est interrompue pour s’ouvrir à des interventions de chefs d’État ou de gouvernement dans le cadre d’un sommet mondial sur l’emploi. Les plus attendues étaient celles du président brésilien et du président de la République française. Ce dernier nous avait consultés au préalable.
Force est de reconnaître que, lors de son intervention, le président de la République a repris les revendications. C’est le cas quand il demande aux pays qui ne l’ont pas encore fait de ratifier les conventions fondamentales dont la liberté syndicale. C’est encore le cas quand il reprend l’idée de la conditionnalité des normes sociales internationales.
Cela signifie, par exemple, que lorsque le FMI intervient sur un pays, il devrait demander à l’OIT de vérifier le respect des normes internationales. Ce respect devenant une condition de l’intervention du FMI, ce qui conduirait à ne plus avoir de plan d’ajustement structurel destructeur de droits sociaux. Certes, il ne suffit pas qu’un ou plusieurs pays se prononcent en ce sens pour que cela soit acquis, mais la parole de la France est aussi une parole qui compte.
Déléguée titulaire des travailleurs français cette année à la conférence, Force Ouvrière était présente. J’ai également pris la parole lors du sommet mondial pour rappeler nos positions.
Cela est positif, même s’il faut noter un décalage ou une contradiction entre les propos présidentiels axés sur l’harmonisation sociale vers le haut et la politique nationale. La veille, par exemple, le ministre a évoqué la piste d’un report progressif à 67 ans du droit au départ à la retraite! Ce qui constitue une provocation. Comme l’a expliqué, lors de son congrès, une militante du syndicat FO des territoriaux de Marseille, si ça continue, une assistante maternelle devra s’occuper des enfants avec un déambulateur!
Nous continuerons donc non seulement à souligner ces contradictions, mais aussi à maintenir nos revendications.
La crise de système est là; elle continue à s’aggraver, notamment en termes de chômage, de pouvoir d’achat, de remise en cause de droits sociaux et des services publics.
C’est encore le cas lorsque pour les fonctionnaires le gouvernement veut faire passer un projet de loi qui, au nom de la mobilité, introduit la possibilité de licencier des fonctionnaires, ce qui non seulement remet en cause la neutralité de ces derniers, mais porte atteinte aux principes républicains.
Solennellement, Force Ouvrière s’adresse aux ministres concernés, André Santini et Éric Woerth, pour leur dire de stopper la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et cette pseudo-mobilité, ou qu’ils cessent de se dire républicains.
Cette semaine, encore, a vu le jour l’union entre deux syndicats de policiers au sein de Force Ouvrière. Cette union entre l’ex-UNSA-Police et le SGP-FO fait du syndicalisme Force Ouvrière dans la police nationale une force incontournable, celle du syndicalisme républicain, libre et indépendant. Pour avoir assisté au congrès fondateur de cette union, je mesure et me félicite de l’espoir suscité chez les fonctionnaires concernés et du dynamisme syndical ainsi créé.
Les principes républicains et Force Ouvrière sont indissociables. Nous entendons bien défendre et développer l’un et l’autre.
Publié le 23 Juin 2009
Bonsoir
Voila bientôt 3 ans que nous avons connu les événements que vous savez.
Vous trouverez ci dessous un article paru dans un Bulletin de l'UD FO Val d'Oise relatant les faits.
A bon entendeur......................
Publié le 22 Juin 2009
DISCOURS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AU
CONGRÈS: PREMIÈRE RÉACTION DE FORCE
OUVRIÈRE
Comme ce fut déjà le cas, le bureau confédéral de Force Ouvrière relève des contradictions dans le discours du Président de la République entre un rappel marqué aux principes et valeurs républicains et certaines pistes qui peuvent remettre en cause ces mêmes principes. C’est le cas s’agissant de l’avenir des services publics ou de celui de la protection sociale collective.
Force est aussi de constater que les salariés sont toujours les victimes de la crise et que les pistes avancées ces derniers jours sur la retraite, les arrêts maladie, le travail le dimanche, l’absence de coup de pouce au SMIC, risquent d’accroître fortement les inégalités.
La politique économique esquissée et confirmée risque ainsi d’aggraver le fossé entre les valeurs républicaines et la réalité sociale.
Enfin, Force Ouvrière rappelle qu’elle entend rester dans un rôle syndical. Pas plus qu’elle n’entend être cogestionnaire des entreprises elle n’entend être colégislateur avec les pouvoirs publics et réaffirmera toutes ses revendications.
Publié le 22 Juin 2009
Bonsoir
Ci dessous un lien vers le dernier bulletin de l'ud FO
http://pagesperso-orange.fr/ud95fo/bulletin/chargment_bultin/N71-06_2009.pdf
Publié le 20 Juin 2009
La flambée du chômage fait plonger la Sécu
Selon les prévisions, le déficit atteindrait 20 milliards d’euros fin 2009. La dégradation de l’emploi fait fondre les recettes. L’urgence d’un vrai plan de relance économique est soulignée.
La crise fait plonger la Sécu. Selon les prévisions de la commission des Comptes publiées hier, le déficit du régime général devrait doubler cette année, passant de 10,2 milliards d’euros fin
2008 à 20,1 milliards. Toutes les branches seraient impactées, mais c’est l’assurance maladie qui enregistrerait la plus forte dégradation des comptes, avec un déficit de 9,4 milliards d’euros,
en hausse de 5 milliards sur 2008 (voir encadré). Principal responsable ? « L’effondrement des recettes », constate la commission. Alors que, lors du vote du budget 2009 de la
Sécu, en septembre dernier, il tablait sur une hausse de la masse salariale de 2,75 %, le gouvernement prévoit maintenant, récession oblige, qu’elle reculera de 1,25 %. Or, l’emploi,
les salaires, sont pour la Sécu le nerf de la guerre.
Devant ces sombres perspectives pour la Sécu, la
ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, tentait hier de
« positiver ».
Selon les derniers chiffres de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS, banque de la Sécu), au premier trimestre 2009, la masse salariale, sur laquelle les URSSAF prélèvent
les cotisations, s’est contractée de 2,2 %. Un phénomène sans précédent depuis la création de la Sécurité sociale : selon les séries statistiques de l’INSEE, la masse salariale
n’avait jamais baissé depuis 1949 (à une brève exception près, un trimestre en 1968 pour cause de grève). Ce recul est dû principalement à la disparition d’emplois salariés, mais aussi, note
l’ACOSS, à la hausse du chômage partiel. L’indemnité de chômage partiel, à la différence du salaire, est en en effet exonérée de cotisations patronales, ce qui occasionne de lourdes pertes à la
Sécu. Au premier trimestre, 183 000 salariés ont subi du chômage partiel.
Devant ces sombres perspectives pour la Sécu, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, tentait hier de « positiver ». « Ce que je note, c’est que notre protection sociale
solidaire a joué parfaitement son rôle d’amortisseur social pour les plus démunis, pour les plus défavorisés », a-t-elle déclaré. « Oubliant » au passage les nombreux coups de
canif portés par les gouvernements successifs ces dernières années dans la couverture sociale, et les funestes projets de « réforme » de l’équipe Sarkozy-Fillon…
L’évocation par le ministre du Travail, Brice Hortefeux,
d’un relèvement de l’âge de la retraite à soixante-sept
ans
Le déficit ne conduira pas le gouvernement à « augmenter les prélèvements sur les ménages », a par ailleurs affirmé la ministre de la Santé. Dans un communiqué commun, Roselyne
Bachelot et Éric Woerth, ministre du Budget, disent vouloir « maîtriser » les dépenses, notamment en contrôlant davantage les indemnités versées aux salariés en arrêt maladie, les
prescriptions des médecins « gros prescripteurs » ou « l’exécution » de certains crédits. Il est ainsi à craindre qu’au lieu d’ouvrir le chantier d’une réforme du
financement pour accroître les ressources de la Sécu et conforter notre système solidaire, au lieu d’engager un véritable plan de relance susceptible d’endiguer la vague du chômage, le
gouvernement utilise le déficit record pour porter de nouveaux coups aux droits des assurés. Les indices, hélas !, ne manquent pas, qu’il s’agisse de la mise en cause des
« abus » en matière d’arrêt maladie, de l, ou du discours récent de Nicolas Sarkozy devant la Mutualité, affirmant que la Sécu ne pourra « sans doute pas » couvrir
« l’intégralité des besoins nouveaux » (dépendance, maladies chroniques), appelant ainsi à un plus grand rôle des organismes privés…
Yves Housson
Souce : http://www.humanite.fr/La-flambee-du-chomage-fait-plonger-la-Secu
Publié le 18 Juin 2009
Après la réunion de C.E. du 18 juin 2009, les postes suivants ont été attribués.
Secrétaire du C.E. : Le Nouail
Georges
Secrétaire adjoint : Hournau
Stéphane
Trésorier du C.E. : Hournau
Stéphane
Trésorier Adjoint : Allard
Christian
Membres du C .H.S.-C.T. :
- Choplain Didier
-
Le Nouail Georges
-
Hournau Stéphane
-
Gauducheau Eric
Membres du C.C.E.
1er collège : Titulaire : Le Nouail Georges
Suppléant : Hournau Stéphane
2ème collège : Suppléants : Baude Philippe
Le prochain C.H.S.-C.T. désignera son secrétaire en juillet.
Vos élus dans les différentes commissions du CE
FORMATION :
Baude Philippe – Barbier Jean Claude – Zappelini Alain – Lucas Caroline
EGALITE PROFESSIONNELLE :
Lucas Caroline – Allard Christian
ENTRAIDE :
Le
Nouail Georges – Barbier Jean Claude – Zappelini Alain – Baude Philippe
RESTAURANT D’ENTREPRISE :
Guinamant Eric – Gauducheau Eric – Lucas Caroline – Constantin Patrick
ENFANCE ET LOISIRS :
Lucas Caroline – Lefebvre Patricia – Allard Christian – Hournau Stéphane
COMITE DIRECTEUR CLUB 3M :
Titulaire : Georges Le Nouail Suppléant : Stéphane
Hournau
Publié le 18 Juin 2009
Jeudi 18 juin 2009, à 8h35 sur RTL, Jean-Claude Mailly étaitl’invité de Vincent Parizot.
Lien ci dessous
http://www.force-ouvriere.fr/page_principal/multimedia/index.asp?lk=m&id=2362&theme_choisi=Presse%20-%20Communication