Publié le 27 Avril 2009

L’exaspération des salariés de l’usine de Villemur-sur-Tarn fait suite à la découverte d’un véritable complot fomenté par la direction de l’équipementier automobile.

Trahison, clonage et automobiles. Ce pourrait être le titre du scénario cousu de fil blanc imaginé par les dirigeants de l'équipementier automobile américain Molex pour se débarrasser de l'usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) et ses 283 salariés. Tout a commencé le 23 octobre 2008 lorsque la direction française a annoncé aux syndicats sa décision de fermer le site en juin 2009 pour le transférer ailleurs. Elle invoque alors des raisons économiques liées à la crise du secteur automobile pour justifier le déménagement des activités de Villemur en Slovaquie, voire en Allemagne. Ces explications avaient laissé quelque peu dubitatifs les syndicats, notamment au regard des bons résultats du groupe (voir notre article du 8 novembre 2008). Depuis, ils ont appris que la décision remontait en fait à l’été 2008, soit plusieurs mois avant la dégradation du marché de l’automobile.


C’est la raison pour laquelle les salariés de Molex, avec le soutien sans faille de la population de Villemur et de ses élus locaux, n’ont eu de cesse depuis de se mobiliser et de manifester pour dénoncer une fermeture programmée et organisée de longue date et qui fait l’objet d’une plainte déposée en novembre dernier pour délit d'entrave au fonctionnement du CE, un délit passible de peines d'amende et/ou d'emprisonnement. Une décision du tribunal de grande instance a ordonné depuis à la direction de communiquer aux instances représentatives du personnel les informations économiques et financières susceptibles de motiver le « plan de sauvegarde de l’emploi» (PSE) qui leur a été présenté. Car les dirigeants de Molex Automotive SARL voulaient proposer ses «mesures de sauvegarde de l'emploi et les conditions financières d'accompagnement aux représentants du personnel» en s’affranchissant de cette étape essentielle qu’est la divulgation des documents comptables de l’entreprise. La plainte pour «délit d’entrave» à la consultation et l’information du CE est toujours en cours d’instruction mais les éléments découverts au fil des semaines par les syndicats ont conforté les soupçons des salariés.


Ainsi, «lors de la réunion du CE lundi dernier, nos patrons ont reconnu avoir mis en place en catimini un double système de production pour alimenter ses clients. Ils avaient notamment constitué des stocks a d’hoc aux Pays-Bas, via ses usines basée aux USA», rapporte le délégué FO, Thierry Bonhoure, avant de préciser que «le pire, cela était d’avoir la confirmation, ce jour-là, qu’ils avaient ordonné le clonage des moules de fabrication des pièces confectionnées à Villemur». D’où l’explosion de colère des salariés et la rétention de deux dirigeants de Molex durant la nuit de lundi à mardi par une partie d’entre eux. «Comment ne pas comprendre cette exaspération des ouvriers de Villemur . On leur a menti, on les a trahis et pour finir on vole leur savoir-faire. On les prive en quelque sorte de la possibilité de se mettre en arrêt de travail au cas où les négociations échoueraient», explique Jo Bellanca, secrétaire général de l’Union départementale FO des syndicats de Haute-Garonne. Dès lors, pour lui, «nous ne sommes plus dans le cas Molex dans le cadre normal d’un PSE tel que l’entreprise américaine veut imposer. La crise a bon dos et certains patrons sont prêts à tout pour en profiter». Tout en reconnaissant les faits, la direction a nié jusque-là toute «préméditation» et toute volonté de dépecer l’outil de travail de Villemur. Selon ses porte-parole, il s’agissait simplement de sécuriser la production pour satisfaire ses clients. Sauf que, fait remarquer le délégué FO, «il faut entre 6 mois et un an pour dupliquer les outils et les moules qui fabriquent les pièces produites dans notre usine. Preuve, s’il en était besoin, que la décision de déserter le site a été prise bien avant son annonce officielle et les difficultés économiques avancées du secteur automobile». La justice tranchera.


Les syndicats mettent en cause également le groupe PSA. L’un des principaux clients de Molex était, semble-t-il, au courant des manœuvres de son fournisseur alors qu’il a toujours prétendu le contraire. «"Il nous a été, jusqu’à maintenant, difficile de peser sur la politique industrielle" nous disait le 20 février PSA en réponse à un courrier de FO, mais on a appris depuis que le constructeur automobile était au parfum depuis un moment des agissements de Molex au regard d’un échange de mails entre les deux entreprises», s’indigne Thierry Bonhoure (FO), qui rappelle que «Peugeot-Citroën a signé récemment la un pacte de bonne pratique entre les clients et les fournisseurs de la filière automobile, après voir encaissé des milliards de subvention de l’Etat». Pour les syndicats, si un constructeur automobile de cette taille n’avait pas cautionné les actes de Molex, les salariés n’en seraient peut-être pas là aujourd'hui. Les syndicats attendent désormais les négociations engagées la semaine dernière sous la houlette de la direction départementale du travail et la remise du rapport de l’expert comptable qu’ils ont mandatés pour vérifier la pertinence des motifs économiques.

http://www.force-ouvriere.fr/

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Publié dans #JOUR APRÈS JOUR

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Publié le 27 Avril 2009

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Publié le 27 Avril 2009

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Publié le 24 Avril 2009

Information C.E de ST OUEN L’AUMONE

 

Suite au dernier C.E du 23 avril les élus Force Ouvrière ont interpellé la direction du site pour exprimer leur étonnement et leur mécontentement concernant le silence de ces derniers sur le projet en cours de la filialisation.

Si rien ne presse effectivement de passer en filialisation, les élus FO  de SOA ont prévenu la direction que le personnel du site vivait depuis plusieurs mois difficilement les incertitudes sur leur avenir et que l’inquiétude grandissait parmi eux.

 Ce n’est pas en esquivant les questions ou en répondant évasivement aux représentants du personnel qui permettra de lever les inquiétudes liées à ce projet.

Des récents événements liés à un manque de dialogue social ont abouti à des actions qui ont mis la société 3M sur le devant de l’actualité.

Nous avons rappelé à la direction que le dialogue social doit être la priorité.

Les élus doivent avoir des réponses aux questions posées ( cela permettra  de donner au personnel l’information auquel il a droit concernant son avenir)

 Pour rappel, ce ne sont pas les salariés qui sont demandeurs de la filialisation, ils sont en droit d’avoir des réponses à leurs interrogations.

 

 

Concernant la prime d’intéressement prévue initialement fin juin, un accord devrait être trouvé début mai avec les partenaires sociaux !

 

Pour le personnel de SOA ayant des reliquats d’heures supplémentaires 2008, pas de paiement pour l’instant un point sera fait fin juin.

 

Les élus Force Ouvrière.

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #3M FRANCE

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Publié le 23 Avril 2009

Vous trouverez ci dessous un dossier de l'INRS sur le stress au travail
Très bien fait

http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Stress/$File/Visu.html

Bonne Soirée

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #DIVERS

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Publié le 23 Avril 2009




REAGISSEZ EN SIGNANT LA PETITION A CETTE ADRESSE

http://www.fecfo.fr/spip.php?article77

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 23 Avril 2009

Dexia.

 

François Fillon l’assurait hier : «Les cas choquants de rémunération des patrons attisent la violence.» Et bien voilà pour tous les salariés licenciés une nouvelle raison de s’énerver. A Dexia, banque sauvée de la faillite par les Etats français et belge, qui est en train de supprimer 900 postes, dont 250 en France, on continue à distribuer les millions comme si la crise n’avait pas eu lieu. Son ex-patron, Axel Miller, est parti avec une indemnité de 825 000 euros, alors qu’il s’était engagé à ne rien toucher. Son successeur, Pierre Mariani - un proche de Nicolas Sarkozy - s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à Miller. Information donnée par le rapport annuel. N’y figure pas en revanche l’enveloppe allouée aux bonus pour la partie française de l’entreprise, Dexia Crédit local. Elle atteint, selon nos informations, 8 millions d’euros, principalement versés au top management. Dans les trois cas, l’Etat français laisse faire, malgré les déclarations de matamore de Sarkozy envers les entreprises aidées par l’Etat qui licencient.

«Sagesse». A son départ forcé, en octobre, Miller jurait qu’il s’en «remettait à la sagesse du conseil d’administration». Il avait «droit» à 3,7 millions. Plutôt que de ne rien lui verser, le conseil d’administration a décidé de s’affranchir du mot d’ordre élyséen et lui octroyer une «petite» indemnité d’un an de salaire fixe. Le ministère des Finances a assuré mardi qu’il avait voté contre, mais que ses représentants étaient en minorité. Pourtant, Dexia survit grâce aux garanties de l’Etat français, qui contrôle, aux côtés de la Caisse des dépôts, près de 25 % du capital. De quoi se faire entendre…

Ce type d’argument ne pourra pas servir à justifier la rémunération de Mariani. Le conseil d’administration a accepté, le 13 novembre 2008, «à l’unanimité», de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général. Et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. Axel Miller ne touchait «que» 825 000 euros de fixe, et son bonus était plafonné à 1,8 million. C’est le comité des rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du Medef, et d’Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, qui a fait ses propositions. Sans les justifier.

Reste le montant global des bonus de Dexia. Le chiffre de 8 millions d’euros a été lâché par la direction aux élus du personnel. Mais, hier, une porte-parole ne reconnaissait qu’une enveloppe de 6,1 millions. Précisant : «Il s’agit d’une somme sans les charges sociales. La différence doit provenir de là.»


«Saqués».
Autre différence, le nombre de salariés bénéficiaires. En interne, la direction indiquait que l’enveloppe avait été partagée entre 400 salariés. Mais la porte-parole de Dexia nous indiquait que «765 personnes» étaient concernées. Seule certitude, la répartition n’a pas été équitable. Et, pour le coup, les traders n’ont pas été à la fête. «Sur la centaine de salariés qui travaillent dans la salle des marchés, les trois quarts n’ont rien reçu, témoigne l’un d’eux. Et les montants distribués sont vraiment très faibles.» Il ajoute: «Seuls les traders ont été saqués, parce que jugés responsables des pertes de Dexia.» Et de désigner un ennemi : les managers. C’est, en dehors du comité exécutif, le top 100 de la banque qui aurait surtout bénéficié de la manne. «Beaucoup de cadres dirigeants bénéficient de clauses dans leur contrat prévoyant des primes en cas de bons résultats personnels, déconnectés du résultat global», explique le proche d’un membre de ce top 100. Et, crise ou pas crise, ils n’y ont pas renoncé.


Source

http://www.liberation.fr/economie/0101563482-dexia-retourne-aux-bonus-habitudes

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 22 Avril 2009

Veuillez trouver ci dessous un lien vers le dernier bulletin de l'union départementale où Eric a fait publié un article sur l'actualité sociale de notre entreprise


http://pagesperso-orange.fr/ud95fo/bulletin/chargment_bultin/Bull%20Avril%202009.pdf

Bonne soirée


Mise A Jour

Pour répondre au commentaire de Christophe ci dessous et rendre à César ce qui est à César
Voici l'article d'origine

http://cfecgc3m.blogspot.com/2009/03/un-tsunami-mediatique.html

Avec toute nos excuses Christophe je n'étais pas au courant que l'auteur de cet article avait repris une grande partie de ta "prose" (pour le clin d'œil comme souvent ton article était plein d'à-propos. 



Amitiés Syndicales

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 22 Avril 2009

Merci Alain pour le lien

Partir à l'étranger faire fortune et rentrer en France quand le ciel s'assombrit pour bénéficier de sa protection sociale : une formule choisie par nombre d'expatriés de retour au bercail en ces temps de crise.

Cette situation est dénoncée par des chefs d'entreprise et certains élus, à qui le gouvernement n'a pas encore répondu.

Dans le système actuel, il suffit à un expatrié de retour en France de présenter un contrat de travail d'une durée comprise entre un et 28 jours pour bénéficier de l'assurance-chômage au taux maximum, car basée sur son ancien salaire.

S'il travaille plus d'un mois, c'est son nouveau salaire qui est pris en compte pour le calcul de l'indemnité.

Nombre de traders de retour de places financières dévastées par la crise comme Londres ou Genève se sont engouffrés dans ce système.

"Le but du jeu pour les traders ayant travaillé à Londres est de s'inscrire dans une boîte d'intérim ou dans une boîte comme Mc Do en France", a expliqué à Reuters un analyste financier bien au fait de la pratique, courante selon lui.

Et de rappeler qu'"une seule journée de travail suffit pour avoir une feuille de paye et pour être reclassé comme personne ayant été licenciée".

"Tout le monde a parlé de cette pratique ici", a confirmé à Reuters le salarié d'une banque française à Londres.

Le coussin est d'autant plus confortable que les salaires des anciens expatriés étaient élevés.

"La période de référence pour le calcul des indemnités intègre leur salaire anglais. Les indemnités sont plafonnées, mais ça leur permet de toucher le plafond", poursuit l'analyste financier.

DÉTOURNEMENT

Selon les calculs du député socialiste Alain Vidalies, ce système peut permettre de percevoir jusqu'à 6.366 euros par mois sans avoir jamais cotisé aux Assedic.

"S'il s'agit de quelqu'un qui est parti travailler dans la restauration à Madrid ou à Lisbonne, on comprend que ce système fonctionne quand il revient en France. Mais là, pour des traders, la situation est extraordinaire", souligne l'élu, qui a interpellé à l'Assemblée la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

"On est dans une sorte de détournement de ce que sont les accords d'indemnisation de l'Unedic", ajoute Alain Vidalies, qui demande au gouvernement de changer les règles en modifiant par exemple la base de calcul des indemnités.

Contactés par Reuters, les services de la ministre de l'Economie et du secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, ne se sont pas exprimés sur le sujet.

La pratique scandalise certains chefs d'entreprise.

"Une vague connaissance de retour d'allemagne m'a demandé de lui faire un contrat d'une journée pour pouvoir toucher le chômage. Non seulement je ne veux pas mettre en danger mon entreprise en faisant cela mais je trouve le procédé déplorable !", regrette la responsable d'une PME parisienne ayant demandé à garder l'anonymat.

Alain Vidalies dénonce lui aussi l'état d'esprit de ceux qui "profitent d'un système de solidarité que beaucoup ont brocardé en le considérant comme archaïque". "C'est comme les assurances", ajoute-t-il, "on trouve que c'est toujours trop cher de s'assurer sauf quand on a un sinistre".

Difficile de savoir combien de personnes bénéficient de ce système. Les Français de l'étranger qui quittent un pays ne sont pas tenus de dire pourquoi ni où ils s'en vont, explique une porte-parole du Quai d'Orsay.

Avec Matthieu Protard, édité par Yves Clarisse

Source
http://fr.news.yahoo.com/4/20090420/tts-france-chomage-expatries-ca02f96.html

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 21 Avril 2009

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #VIDEO

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