Publié le 30 Avril 2019

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

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Publié le 26 Avril 2019

3M vient de lourdement chuter à la bourse de Wall Street.

La Direction du groupe a immédiatement annoncé la suppression de 2000 emplois. (A ce niveau ils pratiquent la saignée comme au moyen âge, c’est dire leur modernité)

L’annonce de résultats en baisse va, une fois de plus, retomber sur les salariés du bas au lieu de pénaliser les Dirigeants fanatiques et avides qui détruisent l’entreprise dans ce qu’elle a de meilleur : ses employés.

Un management qui a perverti depuis des lustres ce qui était un des fleurons de l’industrie mondiale. 

Des délocalisations et des sous-traitances avec des modes opératoires en remplacement des expériences acquises et transmises depuis un siècle.

La suite la : http://www.fo3mbeauchamp.com/2019/04/3m-l-action-devisse.2000-victimes-annonces.html

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #3M FRANCE

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Publié le 19 Avril 2019

Lettre à Monsieur Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites.

Monsieur le Haut-Commissaire,

Depuis le lancement de la concertation, dont vous avez la charge, en vue de la préparation d’un projet de loi réformant le système des retraites en France, la confédération générale du travail Force Ouvrière s’est impliquée avec l’objectif de faire connaître et valoir ses analyses, positions et revendications.

Sur chacun des points abordés lors des réunions bilatérales auxquelles vous nous avez conviés, nous avons précisé nos arguments mettant en avant en particulier le maintien et/ou l’amélioration des droits existants selon les cas (âge de départ, niveau des pensions, taux de remplacement, droits dérivés - pensions de réversion, pensions de veufs ou veuves, pénibilité, carrières incomplètes, droits non contributifs...).

Dès l’origine, FO a fait connaître qu’elle n’était pas en accord avec un projet allant vers un régime universel à points se substituant aux régimes existants - régime général, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaires, régimes professionnels particuliers.

Nous avons fait connaître nos craintes qu’avec un tel système, sous tutelle de l’État et donc dirigé par les gouvernements et le parlement, ne l’emportent des politiques restrictives en termes de droits à la retraite, fragilisant le principe de solidarité fondée sur la répartition en ouvrant la porte aux solutions complémentaires, collectives ou individuelles, par capitalisation.

Nous avons, en particulier, estimé que la question devait être posée en termes de choix de société et non réduite à des contraintes budgétaires imposées par des options de politiques économiques contestables.

Ainsi, mettre en avant le poids des pensions dans le PIB (aujourd’hui de 13,8%) tend à réduire le droit à la retraite à une « dépense », sans tenir compte de la participation des retraités à l’économie et donc au PIB lui-même.

C’est pourquoi FO ne considère pas qu’il faille absolument raisonner à « enveloppe constante », excluant de fait le levier de l’augmentation des cotisations, ce qui, du fait notamment l’évolution de la démographie, conduit à agir sur le niveau des droits que ce soit en termes d’âge de départ, de durée d’activité, de niveau des pensions.

Certes l’espérance de vie s’est fortement accrue au cours des dernières décennies. Cela est le produit, dont nous ne pouvons que nous féliciter, du système de protection sociale collective et des progrès en matière de santé qu’il a favorisés - dont le droit à la retraite qui participe lui-même à l’accroissement de l’espérance de vie. On constate cependant que l’espérance de vie en bonne santé est loin d’être au même niveau et ne progresse pas sensiblement.

Envisager d’accroître le poids représenté par les pensions dans le PIB de l’ordre de 0,5 point à horizon de trente ans (cf. évaluations du COR) ne doit pas être considéré comme irrecevable.

Les prospectives diverses montrent que l’équilibre des régimes dépend étroitement de l’efficacité des politiques économiques du point de vue de l’activité et de l’emploi. La question du choix des politiques économiques doit donc être prioritairement abordée.

FO considère qu’elle pose celles du pouvoir d’achat des salaires, à la fois soutien de la consommation intérieure et source de recettes pour les régimes. Il est parallèlement essentiel de lutter contre la financiarisation de l’économie afin de favoriser l’investissement - en particulier en matières industrielles répondant aux défis de l’environnement et du climat - et de résorber les inégalités. Or, l’accent permanent mis sur les politiques de rigueur et d’austérité, privilégiant la baisse du coût du travail et la réduction des
« dépenses publiques », conduit a contrario à éviter de poser ces questions.

Dès le début des concertations, et cela avait été confirmé lors de la réunion multilatérale du 10 octobre dernier, nous avions cependant compris que la réforme ne conduirait pas à mettre en cause l’un de ses paramètres en termes d’ouverture des droits, celui de l’âge légal. Lors des rencontres bilatérales, cela n’a jamais été ni contredit ni remis en cause de votre part.

Cependant en fonction de l’évolution des autres paramètres (valeurs à l’achat et à la conversion des points), la borne d’âge d’ouverture des droits dans un régime universel par points peut devenir en réalité celle d’un « droit à pension minimale », nécessitant, pour celles et ceux le pouvant (nombre de salariés ne sont d’ores et déjà plus en activité au moment de liquider leur retraite), de prolonger la durée d’activité pour pouvoir bénéficier d’un niveau décent de pension. En ce sens, nous vous avions fait part de nos critiques quant au mécanisme de coefficients majorants incitant à l’accroissement de la durée d’activité.

Or, ces dernières semaines, en dehors de la concertation conduite sous votre autorité, tant la question de l’âge légal que celle de la durée d’activité ont été soulevées, comme paramètres de la réforme des retraites, par plusieurs membres du gouvernement, dont le premier ministre lui-même.

Ceci nous a amenés à interroger le gouvernement considérant que le sens et l’objectif de la concertation étaient ainsi mis en cause.

Dans ces conditions nous vous informons que nous suspendons notre participation ne souhaitant pas apparaître comme cautionnant une réforme décidée sans réelle prise en considération des analyses, positions et revendications que nous portons.

Rappelant que les régimes de retraites des travailleurs sont essentiellement financés par leurs cotisations, que les retraites complémentaires sont gérées paritairement par les organisations syndicales de salariés et les organisations d’employeurs, FO n’entend pas rester indifférente à l’égard de décisions qui pourraient être envisagées et est déterminée à continuer d’agir pour porter et défendre les intérêts des salariés actifs et retraités en matière de retraite. La Confédération appuiera en ce sens toute initiative de ses fédérations professionnelles en charge des régimes spéciaux de salariés comme du code des pensions civiles et militaires de retraite associé au statut général de la Fonction publique.

FO estime que ses revendications sont parfaitement légitimes. FO réaffirme son attachement à la solidarité fondée sur la cotisation et le paritarisme de gestion.

Soyez assuré, Monsieur le Haut-Commissaire, de notre considération.

Philippe Pihet, Secrétaire confédéral

Yves Veyrier, Secrétaire général

 

 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 17 Avril 2019

Yves Veyrier : « Retraite : FO écrit au premier Ministre »

C omme suite à nos débats lors du CCN, j’ai adressé au nom de la confédération un courrier au Premier ministre sur le projet de réforme systémique des retraites, voulue par le gouvernement.

Ce courrier rappelle que, depuis début 2018, une concertation est menée par Jean-Paul Delevoye – nommé Haut-commissaire par le président de la République – à travers des réunions bilatérales avec les organisations syndicales et patronales.

Dès la première réunion, FO a fait savoir qu’elle entendait défendre la retraite par répartition, garante de la solidarité intergénérationnelle telle que fondée sur le régime général et les régimes complémentaires, les régimes particuliers existants, le code des pensions civiles et militaires de retraite.

Aussi, dès le lancement de cette concertation, nous avons fait connaître notre opposition à un régime universel par points remettant en cause les régimes particuliers, le calcul des droits à pension sur les annuités et les meilleures années de la carrière, et ouvrant la porte à un régime a minima et à la capitalisation individuelle pour celles et ceux qui en auront les moyens.

FO a aussi indiqué qu’elle contesterait toute tentative de reculer encore l’âge de départ à la retraite, que ce soit par report de l’âge légal ou allongement de la durée d’activité.

Une première réunion multilatérale avait été organisée le 10 octobre, sous la présidence d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. L’ensemble des participants avait alors reçu confirmation que la borne d’âge fixée à 62 ans ne serait pas remise en cause.

Nous avions souligné alors que le cadre des rencontres et discussions mis en place par le Haut-commissaire avait permis des échanges directs et sincères de part et d’autre. L’ensemble des participants avait d’ailleurs souligné la transparence qui régnait dans les réunions.

Mais ces dernières semaines, les déclarations de plusieurs membres du gouvernement laissent à penser que la question de l’âge ou le nombre de trimestres requis sont de nouveau à l’ordre du jour, sans que cela n’ait jamais été abordé dans le cadre des rencontres avec le Haut-commissaire.

C’est pourquoi aujourd’hui FO s’interroge sur le sens et l’objectif de la concertation, dont nous avions déjà fait remarquer, au président de la République le 10 décembre dernier, que le terme même était désormais connoté négativement, faute de prise en compte effective des analyses et positions syndicales.

Aussi, nous avons indiqué qu’en l’absence de clarification et de communication du projet du gouvernement, et de prise en compte de nos analyses, positions et revendications concernant la préservation des droits à la retraite, FO se verrait en situation de mettre fin à sa participation à ladite « concertation », qui pourrait prêter à confusion quant à son objet et à notre rôle.

Nous allons parallèlement renforcer notre campagne d’information et de mobilisation sur cet enjeu social majeur, comme convenu lors du CCN. Elle demandera bien sûr la mobilisation de tout un chacun de nos militantes et militants.

 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 16 Avril 2019

Hausse de l’électricité : les petits budgets soumis à l’électrochoc

La hausse annoncée des tarifs réglementés de l’électricité, flirtant avec les 6% et prévue pour la mi-juin, gêne le gouvernement aux entournures et menace les ménages modestes.

L’hiver est terminé, selon le ministre de l’Écologie, pour qui, après le gel, les factures d’électricité peuvent désormais croître. La parole moins bucolique et la posture plus fataliste, la secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, a, quant à elle, estimé que « cela sera probablement difficile de ne pas augmenter ». Quoi qu’il en soit, la chauffe des factures devrait intervenir à la mi-juin et quelque peu étouffer les ménages modestes avec un bond de 5,9% sur les tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité. Un rattrapage calculé par la CRE, la commission de régulation de l’énergie (CRE), qui, en février, l’a demandé "aussitôt que possible". La raison invoquée est la hausse des prix du courant sur le marché de gros, au grand malheur des petits budgets.

Cette nouvelle augmentation va concerner tous les consommateurs résidentiels abonnés au tarif bleu d’EDF, soit 25,6 millions de foyers, et les petits professionnels (3,2 millions). En 2016, la facture d’électricité avait déjà atteint en moyenne 960 euros, et beaucoup plus pour d’autres. Effective depuis le 1er juillet 2007 pour les particuliers, la libéralisation heureuse du marché du gaz et de l’électricité est loin de n’avoir fait que des heureux. Depuis 2009, la hausse est supérieure à l’inflation : 4,3% contre 0,5%.

Inévitable, vraiment ?

Une hausse qui « n’est pas supportable pour les ménages les plus fragiles, notamment ceux qui se chauffent à l’électricité, et pour qui la facture annuelle tourne autour de 1500 euros. Ils devront s’attendre à payer près de 85 euros supplémentaires.

L’augmentation de 50 euros accordée sur le "chèque énergie" ne parviendra donc même pas à compenser. Cela pèsera forcément encore un peu plus sur les budgets », a souligné dès le 25 janvier le médiateur de l’énergie. Pour lui un tel bond n’est pas inévitable. Un des moyens « serait de modérer la taxe carbone, au moins tant que les prix de marché demeurent élevés. Comme ce qui a été fait pour le carburant d’ailleurs. Compte tenu du climat social actuel, il serait imprudent de la part du gouvernement de ne pas faire un geste ». Sauf que l’exécutif cultive une certaine économie de ses gestes.

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Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #DIVERS

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