Publié le 5 Juin 2009


LA GRÈVE FAIT LE PLEIN DANS UN HÔTEL QUATRE

ÉTOILES
A l’appel des syndicats, dont FO, le personnel du Westin à Paris a cessé le travail depuis mercredi pour exiger des hausses de salaires, des embauches et l’amélioration de leurs conditions de travail. Le mouvement est suivi par plus de 90% des salariés.

La grève affiche complet à l'hôtel de luxe Westin (Paris). Les salariés ont débrayé mercredi à la prise de service du matin pour une durée illimitée à l'appel de FO, de la CFDT, de la CFTC et de la CGC. Ils réclament notamment des augmentations de salaire, des embauches et une amélioration des conditions de travail. Le mouvement tombe d’autant plus mal pour la direction que l’établissement quatre étoiles doit recevoir bientôt la délégation officielle accompagnant le président américain, Barack Obama, en visite en France.

«90 à 95% des 450 salariés du Westin suivent le mouvement, 100% du personnel de nuit», a rapporté Thierry Imbeau, secrétaire FO du Comité d’entreprise, avant d’ajouter, que «le service est assuré depuis par les membres du comité exécutif de l’hôtel et par quelques stagiaires et apprentis. Dès lors, le restaurant, le portage des bagages et l'organisation de réunions ou de banquets, tout fonctionne au ralenti, voire pas du tout».

Du jamais vu dans cet établissement (ex-InterContinental) situé a deux pas de la prestigieuse place Vendôme dans le 1er arrondissement parisien et qui compte 440 chambres et suites quatre étoiles. Il faut dire que la coupe est pleine. Pas moins de 23 revendications en souffrance depuis un bail ont été listées par l’intersyndicale dans le tract d’appel à la grève reconductible proclamant «stop l'exploitation des salariés!». Toutes ont trait aux conditions de travail et de rémunérations en vigueur dans l’entreprise alors qu’elle «ne connaît pas la crise».

Les grévistes exigent maintenant une augmentation générale de 2% (rétroactive au début de l’année), en plus des 1,24% déjà attribués pour 2009, le versement immédiat pour chaque salarié d’un «complément de 1.350 euros de prime d’intéressement», ainsi qu’une hausse de la prime d’ancienneté. Ils réclament également le remplacement de tous les salariés partis, dont les postes n’ont pas été pourvus jusque-là, des embauches supplémentaires, le «retour aux 11 jours fériés par an», «l’arrêt de la polyvalence systématique entre les services» ou encore le «respect des deux jours de repos consécutifs et des 11 heures entre deux services» ainsi que «l’arrêt des rotations entre le matin et le soir par la mise en place de services par brigade».

Apres deux réunions jeudi entre la direction et les syndicats, les négociations ont été suspendues jusqu’à ce vendredi matin. La direction a souhaité se rapprocher des dirigeants américain du groupe américain Starwood – gérant de l’hôtel pour le compte d’une filiale d’investissement immobilière du gouvernement de Singapour (GIC Real Estate) – afin de «chiffrer le coûts» des demandes prioritaires des salariés, essentiellement la hausse générale des salaires et les 1.350 euros de prime d’intéressement, a indiqué hier soir Thierry Imbeau (FO), qui s’apprêtait à passer sa deuxième nuit avec des dizaines de grévistes dans les locaux de l’établissement où la grève a été reconduite à l’unanimité pour 24 heures.


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Publié le 4 Juin 2009



En guise d’éditorial de Jean-Claude Mailly

DÉCLARATION DE LA COMMISSION EXÉCUTIVE CONFÉDÉRALE


Réunie à Paris le 29 mai 2009, la Commission exécutive de la CGT-Force Ouvrière a fait le point de la situation économique et sociale.

Depuis plusieurs mois, les travailleurs paient lourdement les conséquences d’une crise du système capitaliste dont ils ne sont en aucun cas responsables.

Au-delà des déclarations qui se veulent rassurantes mais qui relèvent de la «méthode Coué», des emplois disparaissent par centaines de milliers, le pouvoir d’achat des salariés et retraités est en baisse, les processus de remise en cause du service public républicain se poursuivent.

Face à une telle situation, les travailleurs attendent de leurs syndicats une détermination sans faille pour contraindre le gouvernement et le patronat à répondre à leurs revendications.

Pour la commission exécutive de la CGT-Force Ouvrière, les revendications d’urgence portent en particulier sur:

– l’augmentation substantielle du SMIC (15%), des salaires et des retraites, pour soutenir l’activité économique et l’emploi; – le gel des licenciements, en particulier pour toutes les entreprises percevant les aides publiques; – la prolongation de l’indemnisation du chômage pour les chômeurs en fin de droits; – l’amélioration pour les travailleurs des conditions d’indemnisation du chômage partiel; – la remise en place d’un système de préretraite; – le gel de la RGPP, de la loi HPST et des suppressions d’emplois dans la fonction publique et la protection sociale collective, qui ne visent qu’à remettre en cause le principe républicain d’égalité de droit.

Dans le contexte de récession et compte tenu de l’absence de réponses crédibles du gouvernement et du patronat, la commission exécutive de la CGT-Force Ouvrière, attachée à la liberté de comportement et à l’indépendance syndicale, constate que les manifestations à répétition comportent le risque d’affaiblir la mobilisation et de la rendre stérile ou inefficace.

Elle rappelle solennellement aux autres organisations syndicales qu’il faut monter d’un cran, d’où sa proposition d’un appel commun à une journée de grève franche, avec assemblées générales, formulée à différentes reprises.

Pour la commission exécutive de la CGT-Force Ouvrière, l’unité d’action n’a de sens que si elle est un moyen pour obtenir satisfaction. Ce n’est ni une fin en soi, ni un étouffoir des revendications.

Par ailleurs, s’agissant des élections européennes, la commission exécutive de la CGT-Force Ouvrière confirme qu’elle ne donne aucune consigne de vote. Elle rappelle que, depuis plusieurs années, la CGT-Force Ouvrière revendique une réorientation importante des modalités de la construction européenne, qui donne la priorité au social sur l’économique et qui apporte aux travailleurs européens des garanties nouvelles, respectueuses de leurs droits nationaux acquis au fil du temps.

Enfin, la commission exécutive de la CGT-Force Ouvrière affirme que, face à une crise de système, il faut obligatoirement répondre par des changements de système, tant au niveau national qu’européen et international.

Adoptée à l’unanimité
Paris, le 29 mai 2009

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Publié le 4 Juin 2009


Le 9 juin, je vote Force Ouvrière



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Publié le 4 Juin 2009

Une autre vision de la crise
Un peu d'humour dans ce monde de brute....................................


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Publié le 4 Juin 2009


L’EXIGENCE DU RESPECT DE LA LIBERTÉ

SYNDICALE ET DES NORMES FONDAMENTALES DU

TRAVAIL



A la veille des 20 ans écoulés depuis la répression violente et meurtrière de la place Tienanmen à Pékin, la CGT-FO rappelle son soutien constant aux militants, encore en exil, du mouvement démocratique et libre des étudiants et travailleurs en Chine.

La Chine demeure l’un des grands pays qui n’a toujours pas ratifié les conventions fondamentales de l’OIT.

Or, en ce même moment s’ouvre à Genève la 98e conférence annuelle de l’OIT (Organisation Internationale du Travail), à laquelle FO prend part comme délégué des travailleurs pour la France. Cette conférence sera consacrée de manière exceptionnelle à la réponse à la crise.

FO affirme qu’il ne saurait y avoir de réponse sociale à la crise qui ne s’appuie sur la priorité à donner au respect des normes internationales du travail.

Le progrès social demande que partout dans le monde le droit à la liberté syndicale et à la négociation collective, l’interdiction du travail forcé et du travail des enfants, l’élimination de toute forme de discrimination soient effectivement reconnus.

C’est la base d’une réglementation internationale indispensable qui mette fin à l’ordre économique libéral qui a prévalu ces dernières décennies et qui a conduit à la crise économique dont les travailleurs sont les premières victimes aujourd’hui.


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Publié le 3 Juin 2009



BRAS DE FER AUTOUR D’UN PLAN SOCIAL DANS

L’EURE


Les salariés de l’entreprise agrochimique Nufarm sont en grève illimitée depuis une semaine. Les syndicats exigent une prime de départ de 50.000 euros par salarié et 2.000 euros par année d’ancienneté et un programme de reclassement dignes de ce nom.

Bras de fer syndical à Gaillon (Eure). Les syndicats FO, CFTC et CFE CGC de l'usine agrochimique Nufarm ont engagé mercredi dernier une grève illimitée contre les conditions d’un plan social prévoyant la suppression de 104 emplois sur 162. «La production de l’usine est bloquée depuis une semaine et les salariés sont déterminés à se mobiliser jusqu’au bout», a rapporté hier soir le délégué syndical FO, Rodolphe Baumier, après avoir souligné que la direction refusait toujours de discuter des propositions des représentants du personnels. «Ici comme ailleurs» explique-t-il encore, l’employeur veut solder son plan social sur le dos des salariés en prétextant déficit structurel de l’usine bien qu’elle soit adossé un groupe (australien) qui réalise depuis des années des bénéfices record, 223 million s dollars de profit depuis le début de l’année».

Le 1er avril dernier, les dirigeants de l’entreprise avaient motivé leur plan de licenciement par la nécessité de recentrer les activités de l'usine sur son «coeur de métier» qui est l'agrochimie (phytosanitaires destinés à la protection des cultures et à l'entretien des espaces verts) et d’abandonner la production d'adjuvants pour peintures pour le bâtiment et l'automobile, une production qu’elle avait commencée à transférer progressivement il y a quelques années déjà sur ses autres sites européens, notamment en Angleterre. Mi-avril, la direction avait assuré alors qu'elle mènerait cette réorganisation «en concertation permanente et loyale avec les partenaires sociaux». Ces bonnes intentions n’ont jamais été suivies d’effets «ni dans le choix du cabinet chargé du reclassement des salariés, ni dans le montant des congés de formation et encore moins dans celui des primes extra-conventionnelles de départ, bien éloignées des moyens financiers du groupe», déplore Rodolphe Baumier (FO).

Pour les syndicats, le cabinet de reclassement imposé par la direction est ainsi le même que celui qui avait été sélectionné lors d’un précédent plan social, et ce malgré son échec total. Au sujet des reclassements externes, les postes proposés peuvent entraîner, selon eux, une perte de salaire sèche de 500 euros avec un temps de travail supérieur. Sur le budget formation, la direction propose 7 000 euros par salarié, or, précisent-t-ils, «il faut au minimum 12 000 euros pour une validation des acquis de l'expérience (VAE)». Les syndicats dénoncent également la volonté de l’entreprise d’utiliser le fonds «amiante» pour les départs en pré-retraite afin de garantir à < /SPAN>53 personnes le versement de 87 % de leur salaire jusqu'à leur retraite à taux plein. «Cela veut dire que c'est la collectivité qui va payer et pas Nufarm», s’indigne le délégué FO. Quant à la prime extra-conventionnelle de départ, elle doit représenter, selon la direction, pas plus de 12 mois de salaire en moyenne, soit 30.000 euros. «Et elle voudrait en plus que cette prime soit transactionnelles pour empêcher tout recours possible des salariés devant les prud'hommes, ce qui est inacceptable», précise-t-il, avant d’indiquer, que «les syndicats exigent 50.000 euros par salarié et 2.000 euros par année d’ancienneté».


Pour FO, «c’est d’autant plus à la portée de l’entreprise qu’un des dirigeants a confié, au cours d’une réunion jeudi dernier avec des élus du département, que le groupe avait tout à fait les moyens d’accéder à toutes les revendications des salariés, mais qu’il se l’interdisait pour ne pas créer des "disparités" dans un secteur où se multiplient les plans sociaux». Autrement dit, au nom de la solidarité patronale, Nufarm refuse de faire un plan social exemplaire susceptible d’embarrasser les entreprises du cru décidant de restructurations.

La réunion du comité central d’entreprise prévue demain au siège français du groupe à Gennevilliers (Haut de Seine) promet d’être houleuse. En attendant, l’usine reste bloquée par les salariés, forts du soutien la population locale et des ses élus dans un département qui, clame David Lecomte, le secrétaire de l’Union départementale FO de l’Eure «en assez d’affronter deux à trois plans sociaux industriels par semaine depuis le début de l’année».


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Publié le 1 Juin 2009

CHOIX DE SOCIÉTÉ, DEVOIR DE RÉSISTANCE


Trente mille suppressions de postes en 2009.

Trente-cinq mille programmées pour 2010.

La fonction publique d’État, tel un iceberg, est en train de fondre.

Ce n’est pas tant les économies attendues et mises en avant qui comptent, mais la volonté du gouvernement –avant comme pendant la crise– de remettre en cause le rôle et la place des services publics. Qu’il s’agisse de l’hôpital public, de l’Éducation nationale, de la concurrence et de la répression des fraudes, des services de l’équipement ou d’autres services publics, les restrictions sont à l’ordre du jour.

Le vote par le Sénat, après l’Assemblée nationale, de la loi HPST (Hôpital, patient, santé, territoires) en est un exemple éclairant.

La mise en place des agences régionales de santé (ARS) et la volonté conjointe de gérer l’hôpital public comme une entreprise privée (ce qui fut amorcé avec la tarification à l’activité) conduisent ainsi l’État à prendre le contrôle et la tutelle sur l’ensemble du système (hôpital, médico-social et assurance-maladie).

Ainsi, contrairement aux engagements du président de la République, les ARS contracteraient directement avec chaque caisse primaire d’assurance-maladie. Certes, les programmes nationaux seraient négociés entre l’État et l’assurance-maladie, mais leur application et leur mise en œuvre seraient du ressort des préfets sanitaires que seront les ARS.

On en arrive à un schéma proche de Pôle emploi. La Caisse nationale d’assurance-ma-ladie (comme l’UNEDIC) existerait encore mais sans responsabilité directe sur les caisses primaires d’assurance-maladie.

Il faut en quelque sorte que nulle résistance ne puisse s’exprimer face à la décision d’un État omnipotent. Encore une fois, c’est la logique Étatisation-Privatisation qui est en œuvre.

Ce sont aussi autant de garanties qui s’amenuisent, s’agissant du nombre de caisses primaires d’assurance-maladie sur le territoire.

Cette volonté systématique de restreindre ou de supprimer des services publics –ou de vouloir les gérer comme des entreprises privées– conduit progressivement à renier les principes républicains dont celui de l’égalité de droit.

Qui plus est, cette volonté n’est pas affichée. Les objectifs ne sont pas débattus. Sinon pourquoi avoir refusé –après l’avoir accepté– un grand débat sur le rôle et les missions du service public dans notre république?

On ne joue pas impunément avec les valeurs et principes républicains. La France n’est pas l’Amérique, disait-on. Elle a su historiquement mettre en place un système où l’égalité de droit et la solidarité étaient une exigence universelle et étaient souvent enviées. C’est ce qui permet aujourd’hui, par exemple, de parler d’amortisseurs sociaux importants pendant la crise. Certes, tout n’est pas parfait, mais les ratés sont aussi le fruit de plus de vingt ans de politiques économiques basées sur le triptyque Privatisation-Déréglementation-Libéralisation.

Derrière tout cela, c’est un choix de société qui est posé. Va-t-on vouloir encore copier le modèle anglo-saxon au moment où celui-ci prend l’eau?

Parmi les fondamentaux de la CGT-Force Ouvrière, outre l’indépendance, la liberté et la démocratie, figure aussi un attachement viscéral aux principes républicains. Dans ces conditions, défendre ces principes devient un devoir de résistance.


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Publié le 1 Juin 2009


LA MACHINE À SUPPRIMER LES EMPLOIS…

FONCTIONNE À PLEIN



Le gouvernement se félicite d’avoir supprimé 5.000 postes de plus que prévu en 2008 et veut faire mieux en 2009. Quitte à entretenir la récession économique dans laquelle est plongé le pays.

Réduction d’effectifs dans la Fonction publique d’Etat, c’est pire que prévu! Le ministre du Budget et des comptes publics, Eric Woerth, a annoncé mercredi que 28.000 postes de fonctionnaires ont été supprimés l’an dernier contre près de 23.000 initialement programmés.

«L'exercice 2008 se solde par une diminution des effectifs d'environ 28.000 équivalents temps pleins (ETP), supérieure à l'objectif fixé par la loi de finances initiale» (22.921 ETP), s’est réjoui l’exécutif à l'issue du Conseil des ministres, où M. Woerth présentait son projet de loi de règlement des comptes 2008. L'écart «traduit l'anticipation par certains ministères de suppressions de postes prévues dans le cadre du budget 2009-2011», a analysé le ministre. Il s’explique surtout par la volonté gouvernementale d’appliquer à la lettre le principe comptable selon lequel il ne faut plus remplacer qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, inscrit dans la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Les 28 000 suppressions de postes représentent ainsi plus de 40% des départs à la retraite en 2008. Plus de 100 000 postes auront été supprimés de la sorte en quatre ans.

Malgré la crise économique, le gouvernement prévoit encore de supprimer 30.627 postes de fonctionnaires d'Etat cette année. Il s'agit d'un «effort sans précédent, supérieur au résultat atteint en 2008» (-22.921 ETP), qui dépassait pourtant déjà de plus de 10.000 ETP celui de 2007 (-11.244), avait-il souligné, à l’automne dernier, dans son projet de loi de finances 2009. «La maîtrise de la dépense publique, même en période de crise, est une priorité absolue», pour M. Woerth, qui veut agir sur la progression des «dépenses publiques de manière beaucoup plus forte» dans les années à venir afin de la «contenir à 1 % par an», (au lieu de 2%), et pour qu'à partir de 2010, «elle suive une évolution limitée à l'inflation». De cette manière, il espère parvenir à supprimer 34.000 postes l’an prochain, en commençant par son ministère où il entend ne pas remplacer 58% des départs à la retraite.

«En dépit du chômage qui augmente de manière vertigineuse le gouvernement campe dans sa réduction dogmatique de Fonction publique et des services publics», a dénoncé FO-Fonctionnaires. La poursuite de cette politique est en effet d’autant plus dangereuse que les recettes fiscales et sociales ont plongé en parallèle, du fait d’une croissance (-3% en 2009, selon dernière prévision) mais aussi (et surtout!) du «paquet fiscal» offert aux entreprises et aux ménages les plus riches...comme le souligne le rapport de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2008, cité mardi par le journal Le Monde. Les ressources nettes de l'Etat ont régressé de 4,6 % en 2008, soit 11,2 milliards d’euros de moins par rapport à 2007, en raison notamment d’une baisse sensible l’an dernier des recettes fiscales nettes (- 6,7 milliards), a constaté la Cour. Et pour elle, la politique d'allégements fiscaux y est pour beaucoup puisque, en privant l’Etat de 7,6 milliards en 2008, le gouvernement a restreint ses marges de manœuvre budgétaires.

Moins de dépenses publiques, moins de recettes fiscales, une équation suicidaire dans la mesure où elle aggrave la récession économique.



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Publié le 29 Mai 2009

Le Comité Central d’Entreprise du 28 mai portait en grande partie sur le devenir de S.O.A

 

Les experts d’Apex nous ont démontré que la Direction n’avait pas un vrai projet pour le site de logistique.

Selon la Direction, DHL n’apportait pas assez de volumes supplémentaires pour rendre le site viable. Pourtant, la même Direction entend faire vivre une filiale avec 20% de volume en moins …

La Direction ne prévoit pas d’investissement important sur ce site.

La Direction ne souhaite pas rapatrier les volumes de produits des nouvelles filiales EMFI et FaabAuto sur le site de SOA.

 

Par contre, la Direction prévoit des départs non remplacés, une plus grande flexibilité des salariés, une dénonciation des accords, un changement de convention….

 

Bref, la Direction prévoit d’arroser des braises avec un jet d’essence !

 

Attitude irresponsable de gens prétendument responsables….

Le passé récent de Pithiviers n'a pas convaincu encore notre direction générale.

Les salariés de SOA  ne subiront pas la double peine : quitter 3M et en payer les conséquences sur leurs fiches de paye ainsi que leurs acquis.

 

 

A bon entendeur……………………….

 









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Publié le 29 Mai 2009

Bonjour.


Information CCE DU 28/05/09.


Prime versée de 400 euros fin juin, et eventuellement 200 euros en septembre si le chiffre d'affaires est atteint.


Retard sur la filiale ,probablement septembre ,octobre ou plus, par contre confirmation de la filialisation sur SOA.


Dialogue difficile avec la direction générale sur la filialisation, cela nous promet des journées torrides sur les futures négociations.

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