jour apres jour

Publié le 27 Juin 2013

CRAINTE DE 600 SUPPRESSIONS DE POSTES À LA FNAC

FO réclame plus de transparence et des réponses claires de la part de la direction.

La FNAC serait en passe de se débarrasser de 600 emplois. Une réduction de personnel qui correspond à près de 7% des effectifs français du distributeur de produits culturels. C’est le journal Le Parisien qui a livré l’information dans son édition du 17 juin dernier.

Selon les informations du quotidien, qui cite une source interne à la FNAC, ces suppressions de postes seraient mises en œuvre via deux plans: le premier, baptisé Mars, toucherait 289 disquaires dans l’ensemble des magasins et le second, Phoenix, affecterait tous les métiers (caissiers, libraires, techniciens…) et viserait les dix magasins parisiens. Les deux magasins les plus impactés seraient celui du Forum des Halles –100 postes en moins– et celui de Saint-Lazare. Un porte-parole de la FNAC a «catégoriquement» démenti au Parisien l’existence de ce projet qui toucherait les magasins parisiens. «En revanche, concernant les disquaires, le démenti est beaucoup plus timide», note Thierry Lizé, délégué syndical central FO. Selon des documents fournis par la FNAC à l’Autorité des marchés financiers dans le cadre de la mise en Bourse de la société, intervenue le 20 juin, le distributeur de produits culturels souligne avoir réalisé 60 millions d’euros d’économies en 2012, «soit environ 80 millions d’euros d’économies en année pleine», et il affirme vouloir «poursuivre cette politique avec la même ampleur sur la période 2013-2014».

DÉJÀ PLUS DE 500 POSTES SUPPRIMÉS EN 2012

La FNAC a déjà supprimé 510 postes, dont 310 en France, dans le cadre d’un plan d’économies de 80 millions d’euros, annoncé début 2012. Alors que le distributeur de produits culturels est confronté à la concurrence exacerbée du commerce en ligne et que le propriétaire de l’enseigne –PPR–, à défaut d’avoir pu la vendre, s’en débarrasse en la mettant en Bourse, Force Ouvrière ne cache pas son inquiétude. «Nous avons sollicité la direction, mais nous n’avons pas obtenu de réponses claires. Après plusieurs réunions d’instances, les élus syndicaux attendent toujours de savoir quels types de mesures vont pouvoir permettre d’atteindre de telles réductions de coûts. La marge de manœuvre n’existant plus ou presque, l’“effort” risque de peser essentiellement sur les effectifs, déjà très peau de chagrin», estime Thierry Lizé. La direction a de son côté évoqué différentes pistes, comme la réduction des frais informatiques, la renégociation des baux ou l’aménagement des systèmes de livraison des magasins, tout en indiquant qu’aucune décision n’était arrêtée. Pour Thierry Lizé, «il serait bon que la direction exprime clairement son plan d’actions en matière de réduction de frais, car les réponses accumulées depuis un mois sont particulièrement opaques».

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Publié le 11 Juillet 2011


Les magistrats dressent un bilan implacable sur la réduction des effectifs et des budgets dans la Police. Il recoupe le constat d’Unité-SGP-Police-FO qui envisage de mobiliser à la rentrée pour en finir avec les ravages de la RGPP.

Le rapport de la Cour des comptes sur «l'organisation et la gestion des forces de sécurité publique» entre 2002 et 2010 est pour le moins accablant pour la politique du gouvernement. Il dénonce en particulier l’inefficacité de la «politique du chiffre» et la baisse des effectifs de policiers.



Le rapport estime que «la culture du résultat» imposée depuis 2002 «comme mode de fonctionnement des services» a conduit à une gestion par objectifs chiffrés contestable. La fiabilité des statistiques en la matière est remise en cause du fait de leur «grande instabilité» parfois d'une année sur l'autre. Ainsi, en 2009 la reprise à la hausse de la délinquance a été évitée en grande partie par le refus des services d'enregistrer des plaintes de victimes d'escroqueries. La baisse de la délinquance, note-t-il plus loin, est due au fort recul des vols d'autos et des déprédations de biens mais pas à la diminution des violences contre les personnes ou des trafics de drogues.



Côté moyens, le bilan est tout aussi accablant. Le ministère de l’Intérieur a pris l’habitude d’annoncer les recrutements en masquant les postes supprimés dans le même temps. Résultat, les effectifs ont diminué de 5,3% depuis le 1er janvier 2003. Les forces de l’ordre sont mal employées et mal réparties. «Beaucoup sont affectés à des tâches administratives ou annexes (escorte de détenus, garde de bâtiments…)», limitant leur présence sur la voie publique. Les policiers accumulent également une foultitude d’«heures à récupérer». Quant aux budgets de fonctionnement (hors rémunérations), ils ont baissé de 25% en 2010. Enfin, le rapport dénonce le «rôle grandissant des polices municipales», dont la formation est insuffisante au regard des enjeux de sécurité, comme «le développement rapide et coûteux» de la vidéosurveillance, dont l’efficacité reste toujours à démontrer.



«Face à cette situation […], et que nous avons dénoncé mille fois, nous ne resterons pas […] l’arme au pied», a réagi Unité-SGP-Police-FO. Le premier syndicat de la profession envisage de mobiliser à la rentrée pour en finir avec la RGPP.

 

 

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Publié le 28 Avril 2011

 

Les modalités de mise en place du dispositif sur lesquels planche le gouvernement pourraient en réduire la portée et le champ d’application. Pour FO, rien ne vaudra une augmentation générale des salaires.
Une prime à quel prix ? C’est la question à laquelle le gouvernement peine toujours à répondre. Si le ministre de l’Emploi et du Travail, Xavier Bertrand, a confirmé mercredi que cette prime serait bien mise en place d’ici à la fin de l’année par la loi (voir notre article du 21 avril 2011), elle tourne au casse-tête quant à ses modalités de mise en œuvre.

Selon le quotidien Les Echos paru hier, les arbitrages ministériels buteraient encore sur le montant du plafond ouvrant droit à exonérations fiscales et sociales. «Celui-ci pourrait aller jusqu'à 1.500 euros. Il n'y aura en revanche pas de plancher, l'exécutif jugeant que cela pourrait être compris comme le montant de primes à accorder», rapporte le journal économique. Sachant que le dispositif doit viser en priorité les entreprises dont les dividendes auront progressé d’une année sur l’autre, le gouvernement souhaiterait par ailleurs prendre en compte une moyenne des dividendes versés sur plusieurs années. Autre point en suspens, la mise en place ou non d’une sanction dissuasive pour obliger les entreprises à lancer et conclure une négociation afin de rendre effective ladite prime. «L'exécutif pourrait reprendre les modalités de ce qu'il a déjà appliqué sur le handicap ou les seniors : une sanction de 1 % de la masse salariale», affirment encore Les Echos. Vu le casse-tête, le dispositif ne verrait en tout cas pas le jour avant l’année prochaine. Quant au nombre de salariés concernés, selon les experts, seuls quelques centaines de milliers d’entre eux pourraient en bénéficier dans la mesure où l’idée reste d’obliger uniquement les entreprises de plus de 50 salariés octroyant des dividendes en hausse à leurs actionnaires par rapport aux exercices précédents. En effet, s’il y a bien 8 millions de salariés qui travaillent dans ces entreprises, toutes ne versent pas de dividendes et a fortiori en hausse. L’effet d’annonce selon lequel «tous les salariés toucheront une prime de 1.000 dans toutes les entreprise qui font des bénéfices» s’est vite dégonflé au fil des jours.

Mardi, à l’occasion d’une nouvelle séance de « délibération sociale » sur la modernisation du dialogue social entre les interlocuteurs sociaux, la confédération FO a rappelé au patronat qu’elle voulait mieux qu’une prime aléatoire en réaffirmant que l’augmentation générale des salaires demeurait sa priorité et une urgence pour tous les salariés…sans exception.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 2 Mars 2011

 

Après un conflit social survenu en février sur un de ses sites, la direction de l’entreprise de messagerie veut licencier cinq salariés, dont un délégué syndical FO. Elle n’a visiblement pas digéré les concessions qu’elle a dû faire aux personnels.
«Suite à votre comportement lors du mouvement de grève qui s’est déroulé du 16 au 18 février 2011 sur le site de la Courneuve, nous sommes amenés à envisager à votre égard une mesure de licenciement pour faute lourde. Aussi, en application (…) du Code du travail nous vous demandons de bien vouloir vous présenter le vendredi 4 mars à 14h30. (…). D’ici là, et compte tenu de la gravité des agissements reprochés, nous vous notifions une mise à pied à titre conservatoire jusqu’à la décision définitive qui découlera de l’entretien».
 
Le 22 févier dernier, Ramzi Mannai délégué syndical FO, est tombé des nues lorsqu’il reçoit cette lettre signée de la direction de la multinationale américaine de livraison de colis express, UPS Transport, et envoyée à quatre autres salariés du site de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). «L’entreprise veut nous faire payer les suites de la grève des 8, 16, 17 et 18 février 2011 qui a été suivie par 80 à 100% des salariés et qui a permis d’obtenir des avancées sociales significatives pour tous les personnels, notamment une augmentation générale des salaires de 73 euros pour les rémunérations inférieures à 2.000 euros et de 4% pour les autres», explique le représentant du syndicat FO (plus de 80% des voix aux dernières élections professionnelles d’octobre 2010).
 
Le conflit avait également amené UPS à s’engager sur des discussions au plus haut niveau «sur les difficultés rencontrées par les salariés, en matière de conditions de travail gravement dégradées», rapporte Reza Painchan, secrétaire général de l’Union départementale FO de Seine-Saint-Denis. A ce propos, une première réunion avec des hauts responsables d’UPS devait avoir lieu au plus tard le 25 février dans la perspective d’un vaste audit social relatif aux conditions de travail à La Courneuve. Sous la pression sans doute de la hiérarchie américaine d’UPS, les dirigeants français n’ont pas tenu leurs engagements alors qu’ils figurent explicitement dans les protocoles de fin de conflit approuvés par les parties. Lesquels protocoles soulignaient aussi le fait que «les salariés qui ont participé au mouvement de contestation et de blocage sur le site (…) ne feront l’objet d’aucune sanction à ce titre». D’où la mise en garde de Reza Painchan : «en France, les relations professionnelles sont basées sur la loyauté, pas sur les coups tordus!». C’est pourquoi, FO a appelé les personnels d’UPS à venir soutenir les cinq salariés convoqués aux entretiens préalables vendredi prochain afin de faire respecter la liberté syndicale et le droit de grève.
 

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Publié le 15 Décembre 2010

LE SMIC REVALORISÉ AU MINIMUM

 

Le salaire minimum interprofessionnel de croissance ne bénéficiera d'aucun «coup de pouce» du gouvernement. Les quelques 2,3 millions de smicards devront se contenter d’une augmentation de 14 centimes d’euro brut de l’heure.
 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 10 Décembre 2010

Pour FO, les explications embarrassées du gouvernement sur la pagaille qui a touché, mercredi, les franciliens en disent long sur l’incurie de sa politique de démantèlement du service public.
 
 
  
Pourquoi un petit épisode neigeux a viré mercredi au cauchemar en Ile de France pour des milliers d’usagers des routes et des transports publics franciliens? Pour justifier le chaos, le Premier ministre, a revêtu hier soir les habits d’un piètre avocat général en désignant un coupable: Météo France. Selon M. Fillon, «Météo France n'avait pas prévu cet épisode neigeux, en tout cas pas son intensité et donc il est incontestable que les services chargés du déneigement ont été pris au dépourvu». Il a reproché aux prévisionnistes de ne pas avoir été assez précis puisqu’ils avaient annoncé 5 cm de neige alors qu'il est tombé 12cm à Paris et 20cm dans certains endroits.

De quoi faire sortir de leurs gonds les syndicats. «C’est scandaleux!», tempête le secrétaire général de la fédération FO de l’Equipement et des Transports, Jean Hédou, qui ne décolère pas contre ce qu’il considère comme «une forfaiture à l’égard des services publics des prévisions météorologiques dans le but de faire oublier la politique de rigueur du gouvernement. Et pour cause, Météo France avait bien annoncé la veille les chutes de neige abondantes qui allaient s’abattre le lendemain sur le bassin parisien. En témoigne son bulletin de vigilance «orange» diffusé mardi et prévoyant un «épisode pluvio-neigeux avec un risque marqué de pluies verglaçantes de l'est des Pays de Loire à l'Ile-de-France et à la Champagne». Et dans lequel il était précisé qu’en région parisienne «la couche de neige atteindra jusqu’à 10 cm localement». Certes, la recherche d’un bouc émissaire est bien commode pour apaiser la colère des automobilistes franciliens bloqués mercredi et une partie de la journée de jeudi dans leurs véhicules par la neige et le verglas. «Elle vise surtout à masquer pour le gouvernement les méfaits de sa politique en matière de services publics, y compris ceux de Météo France» explique Jean Hédou, «Pourquoi alors avoir supprimé les centres territoriaux de Météo France? s’interroge-t-il ainsi. 

Sur l'entretien et l'exploitation du réseau routier, FO dénonce la réduction continue des crédits budgétaires orchestrée dans le cadre de la RGPP et qui ont entraîné  la suppression de moyens humains et matériels (abandon du déneigement préventif d’une bonne partie de la voirie, baisse de la fréquence des patrouilles de sécurité sur les routes…). Pour le responsable syndical, «au moment où le Chef du gouvernement s’amuse à désigner des coupables, Il omet de mentionner ainsi que son budget 2011 prévoit encore une baisse de 30% des crédits affectés à l’entretien des voies pour faire face aux intempéries». Sur la gestion  chaotique de la situation mercredi, FO met en cause aussi le démantèlement des anciens services de l'Etat et le placement de l’ensemble de la sécurité routière sous la tutelle d’un ministère de l'Intérieur, dont la prévention n’est pas sa tasse de thé, (contrairement au ministère des transports qui en avait auparavant la charge et l’expérience). «Envoyer des véhicules blindés de la gendarmerie pour secourir les naufragés de la route à quelques kilomètres de la capitale n'auront pu ni stopper l'envahisseur climatique, ni bouter la neige hors des frontières!», ironise Jean Hédou.
 

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 18 Novembre 2010

FO a organisé mardi une conférence nationale sur les conséquences de Révision générale des Politiques publiques. Il en ressort que les réductions des dépenses publiques se sont faites au détriment des impératifs des missions régaliennes de l’Etat.
Comme elle l’avait fait l’an dernier pour le secteur privé, la Confédération FO a organisé mardi à la Bourse du travail de Paris une conférence nationale pour la fonction publique. Quelque 350 représentants syndicaux sont venus expliquer concrètement comment la mise en œuvre sans discernement d’un certain nombre de réformes structurelles liées à la Révision générale des Politiques publiques (RGPP) impacte au quotidien l’exercice des missions de service public sur tout le territoire.

Lancée en 2007 pour «accélérer» la réforme de l’Etat, la RGPP visait, selon ses promoteurs ministériels, à dépenser mieux pour un service public plus efficace et plus proche des citoyens. Dans les faits, la RGPP s’est traduite surtout par une réduction drastique des effectifs dans la fonction publique d’Etat et hospitalière via le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. «On a fait nos calculs: sur 2007-2012, c'est 400.000 suppressions de postes dans la fonction publique d'Etat (administrations, services déconcentrés, établissements publics et opérateurs), et 500.000 si on ajoute la fonction publique territoriale et l'hospitalière», a résumé le leader de FO Jean-Claude Mailly, présent à la tribune aux côtés de Anne Baltazar, secrétaire générale de la fédération générale des fonctionnaires FO, et de Didier Bernus, secrétaire général de la fédération FO des services publics et de Santé. Les administrations et les établissements ont été contraints de réorganiser leurs services avec les moyens du bord. Quitte à se débarrasser de missions jugées moins prioritaires que d’autres avec des conséquences multiples pour les usagers.

«Avec la baisse des effectifs, on nous a fixé des objectifs de taux de réussite au permis de conduire supérieurs à ceux qui existaient auparavant alors que la formation des automobilistes est le premier gage de sécurité sur les routes», a rapporté Pascale Maset, inspectrice du permis de conduire (SNICA-FO). Il en est de même dans la police où les suppressions de postes ont entraîné inévitablement des «transferts de tâches» au mieux vers les polices municipales, et au pire vers des sociétés de sécurité privées bien qu’elles ne soient pas qualifiées pour ça, a souligné Nicolas Comte de FO-Police. Le dilemme est identique chez les sapeurs-pompiers professionnels qui voient, eux aussi, faute de personnels suffisants, certaines de leurs missions de secours confiées aux services payants d’ambulanciers privés. Dans le secteur de la Santé, pour continuer à fonctionner notamment dans le cadre de la loi Hôpital Patient Santé Territoires, les établissements publics hospitaliers ont dû regrouper leurs services avec des cliniques privées, dont la rentabilité des actes médicaux est le seul moteur. Jacques Bodin, du Centre hospitalier universitaire de Caen (Calvados), a détaillé ainsi les «dysfonctionnements» de la prise en charge des patients aux urgences du Groupement de coopération sanitaire rassemblant dorénavant la polyclinique privée de Deauville et l'hôpital public de Honfleur. «Les services de l'hôpital public doivent verser une redevance mensuelle pour emprunter certains couloirs menant à la polyclinique», a-t-il notamment dénoncé.

La RGPP a conduit également à faire pression sur les agents via la fixation d’objectifs de résultats intenables. «Elle se traduit par des morts dans la fonction publique. On a vu des fonctionnaires qui se sont suicidés après avoir mis en cause exclusivement leurs conditions de travail», a précisé Pascal Pavageau, secrétaire confédéral de FO, avant d’évoquer le spectre de France Télécom. Mais «elle tue aussi les usagers», a-t-il ajouté, en référence à la tempête Xinthia, dont les services de Météo-France auraient pu mieux mesurer les risques s’ils n’avaient pas subi de profondes restructurations.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 10 Novembre 2010

LA FICELLE ÉTAIT TROP GROSSE

Tous les articles relatifs à la médecine de travail qui avaient été introduits dans la loi sur la réforme des retraites ont été déclarés «contraires à la Constitution».
 
Le Conseil constitutionnel a censuré l’ensemble des articles relatifs à la refonte totale de la médecine du travail que le gouvernement avaient ajouté (par amendements) à sa réforme des retraites. Ces treize articles ont été déclarés «contraires à la Constitution» par les Sages car ils constituent des «cavaliers législatifs». Un cavalier législatif étant un article de loi qui introduit des dispositions qui n'ont rien à voir avec le sujet traité par le projet de loi.

Profitant de l’examen de son projet de loi sur les retraites à l’Assemblée nationale, le gouvernement avait fait en effet voter une série d’amendements relatifs à l’organisation et aux missions de la médecine du travail. L'un d’eux disposait notamment de recourir à des médecins généralistes sous couvert de mieux suivre certains salariés du tertiaire (employés des services à la personne, intermittents du spectacle, VRP...). Et ce alors même que les médecins de ville ne sont pas compétents en la matière (connaissance de l'entreprise ou de la situation professionnelle des salariés visés).

Dans le même esprit, un autre amendement devait ouvrir la possibilité aux internes en médecine de remplacer les médecins du travail pendant leurs absences mais aussi de transférer certaines responsabilités aux infirmier(e)s dévolues aujourd’hui aux seuls médecins du travail. Quitte à transgresser la règle du code de santé publique interdisant aux infirmières de poser un diagnostic en lieu et place d’un praticien. Pour compléter le dispositif, il était prévu également que «les missions des services de santé au travail (puissent être assurées) par une équipe pluridisciplinaire» sous l’autorité de l’employeur.

Ce projet revenait non seulement à asseoir plus que jamais le contrôle patronal sur le médecin du travail mais aussi à transférer aux employeurs une partie de ses prérogatives, avait alors dénoncé la confédération FO. Laquelle ne peut aujourd’hui que se féliciter de la décision du Conseil constitutionnel puisqu’elle met un coup d’arrêt aux velléités gouvernementales de livrer la médecine du travail aux desiderata patronaux dans les entreprises.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 3 Novembre 2010

LE CONSEIL EUROPÉEN EN REMET UNE COUCHE

Pour les Chefs d’État et de gouvernements de l’Union européenne, toute réformes des systèmes de retraites doivent obéir à une seule logique, celle du pacte de stabilité et de croissance.

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Publié le 24 Septembre 2010

Retraites

> FO DANS L’ACTION POUR LE RETRAIT

 

À l’issue d’une réunion des syndicats, deux nouvelles journées de mobilisations ont été décidées les 2 et 12 octobre. Pour FO, l’unité d’action doit permettre d’amplifier la demande de retrait du projet de loi.  
Les huit organisations syndicales (FO, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FSU Solidaires et UNSA) se sont réunies vendredi matin pour décider des suites à donner au mouvement des salariés sur les retraites. Deux nouvelles journées  de mobilisation sont prévues les 2 et 12 octobre prochains, la première, un samedi, devant être une journée  de manifestations et la seconde une «journée massive de grèves et de manifestations». Sans être signataire du texte adopté par 6 des organisations syndicales, FO  a confirmé qu’elle était dans l’action commune, «l’unité d’action étant une force potentielle et un espoir pour les salariés».
 
«S’il est clair que nous nous associerons aux actions décidées, il est tout aussi clair que nous maintenons notre revendication du retrait ou de l’abandon du projet du loi et nous continuerons toujours à défendre la nécessité d’un appel unitaire à une grève franche de 24 heures qu’écartent, pour l’heure, les autres syndicats», a expliqué Pascal Pavageau qui représentait FO au côté de Michelle Biaggi à cette réunion syndicale.  
 
Car, comme l’expliquait jeudi soir, le leader de la confédération, Jean-Claude Mailly, à l’issue de la dernière démonstration de force des salariés dans la rue, «bloquer le pays, avoir le sentiment, que sur 24 heures, le pays a tourné au ralenti, cela peut contraindre le gouvernement à évoluer».
 
Constatant que sa position de demande du retrait du projet de loi gagne du terrain, étant, sous différentes formes, reprise aussi par d’autres syndicats, il s’agit pour FO de l’amplifier le 2 et le 12 octobre

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Rédigé par FO 3M SOA

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