Publié le 28 Décembre 2009


NOUVELLE HAUSSE DU CHÔMAGE: FO REVENDIQUE DES AIDES RAPIDES POUR LES DEMANDEURS D’EMPLOI


Force Ouvrière constate une nouvelle hausse du chômage au mois de novembre 2009. Depuis de nombreux mois, le nombre de demandeurs d’emploi progresse, toutes catégories confondues.

Dans le même temps, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de droits (sans indemnisation de la part du régime d’assurance chômage) augmente de façon inquiétante. Plus de 75 % des demandeurs d’emploi en fin de droits ne bénéficient pas d’une aide spécifique au titre de leur chômage.

Pour l’année 2010, plus d’un million de demandeurs d’emploi seront en situation de fin de droits.

Face à cette véritable urgence sociale, Force Ouvrière demande que la négociation entamée fin 2009 sur les chômeurs en fin de droits aboutisse rapidement. A cet égard, Force ouvrière revendique une bonification des droits à assurance chômage pour cette catégorie de chômeurs afin qu’ils ne basculent pas dans une plus grande précarité.

Fo exige toujours le maintien de l’Allocation Equivalent Retraite, au minimum pour 2010. Ce combat, que Force ouvrière avait porté depuis deux ans, doit maintenant aboutir au maintien de l’AER.

Force Ouvrière appelle également l’Etat à une modification des conditions d’accès à l’Allocation Spécifique de Solidarité. En effet, cette allocation ne bénéficie qu’à seulement 16 % des allocataires en fin de droits. FO demande donc à l’Etat d’ouvrir l’accès à ce dispositif et une revalorisation du montant de l’ASS, qui reste inférieur au seuil de pauvreté dans notre pays.

Par ailleurs, afin de répondre à cette exigence sociale, Force Ouvrière réclame des moyens humains supplémentaires à Pôle emploi afin que ce dernier puisse accomplir correctement les missions qui lui ont été assignées.

Enfin de manière plus générale, un soutien actif de la demande, donc de l’activité économique et de l’emploi, est indispensable, il doit passer prioritairement par une augmentation des salaires, retraites, pensions et minima sociaux.

http://www.force-ouvriere.fr/

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Publié le 19 Décembre 2009

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Publié le 18 Décembre 2009

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Publié le 16 Décembre 2009

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Publié le 15 Décembre 2009

Bonsoir

Ci dessous le dernier bulletin de l'UD FO 95

Diapositive1

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Publié le 11 Décembre 2009

FO Banniere

Voici les revendications sur les salaires présentées par F.O. lors de la réunion de N.A.O. du jeudi 10 décembre 2009.

 

            - Augmentation générale des salaires de 4%

            - Augmentation de la prime de vacances à 690 euros

   - Création d’un chèque transport afin de limiter l’impact du prix des     carburants sur les salariés.











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Publié le 9 Décembre 2009

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Publié le 9 Décembre 2009

satisfaits-des-mesures-les-salaries-de-138277



Le conflit à Cuno prend fin. Après une semaine de grève, les salariés reprendront le chemin de l'usine dès lundi.

 

Les négociations entre syndicats et direction, qui ont duré toute la semaine, ont fini par aboutir.

« Les salariés auront la prime supra-légale et les congés de mobilité. La direction nous l'a confirmé. Nous sommes parvenus à finaliser un accord. C'est une très grande avancée pour l'ensemble du personnel », se réjouit Catherine Dufossé porte-parole de l'intersyndicale. Une nouvelle rassurante pour les 104 salariés de cette entreprise, spécialisée dans la filtration.






Fermeture en juin 2010

Mardi, une délégation syndicale avait rencontré Bernard Cicut, le président de 3 M France afin de lui faire part des attentes des salariés de Cuno. Même si le site des Attaques fermera définitivement le 30 juin 2010, les 96 salariés pourront quitter l'entreprise avec des acquis. « Ils disposeront de 12 ou 14 mois de congés de mobilité, ce qui leur permettra de se retourner plus facilement pour retrouver un emploi ou démarrer une formation. En cela, c'est déjà une chance énorme », considère la déléguée syndicale, qui assure que 95 % du personnel est satisfait par l'ensemble des mesures avancées. « Pour l'instant, je ne veux pas avancer de chiffres au risque de faire capoter les négociations. Nous rencontrons la direction lundi après-midi et espérons signer l'accord mardi. » •

A.DEL.


Article daté du samedi 5 décembre : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Calais/actualite/Secteur_Calais/2009/12/05/article_satisfaits-des-mesures-les-salaries-de-c.shtml



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Publié le 8 Décembre 2009



Le 7 décembre 2009, l’ensemble des Fédérations Syndicales ont été reçues au Ministère des Transports par le secrétaire d’Etat.


Un tour de table a été fait afin que chacun s’expriment sur les revendications.



La Fédération FO Transports et Logistique
a rappelé qu’il est déplorable que pour se faire entendre, les salariés du transport doivent menacer les parties patronales d’une grève nationale.

Nous avons pris acte que le Secrétaire d’Etat mettra tout en œuvre afin d’éviter le conflit et ce avant le samedi 12 décembre. Pour se faire, il propose que la négociation est lieu en deux étapes.

  1. Trouver un accord sur les salaires et les frais de déplacement.
  2. Acter un calendrier de négociation sur les autres points avec des dates butoirs sous contrôle du Ministère.


Nous avons accepté ce principe, tout en étant très vigilants sur les modalités de suivi.

Nous ne voulons pas que cette méthodologie se traduise dans les faits par un simple discourt politique.

Ce jour à 19 heures, nous serons reçus par les médiateurs nommés par le Ministère, afin de faire un point d’étape.

L’ouverture des négociations débutera normalement mercredi 9 décembre. Nous vous tiendrons régulièrement informés.

Pour l’heure, la mobilisation reste d’actualité.


http://www.fo-transports.com/article.php3?id_article=2733


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Publié le 6 Décembre 2009


LE DROIT POUR UN COMITÉ D’ÉTABLISSEMENT

DE DÉSIGNER UN EXPERT COMPTABLE


Les récentes vagues de plans sociaux ont remis en lumière le droit que possèdent les représentants du personnel d’un comité d’entreprise ou d’établissement à faire appel à une expertise comptable capable d’examiner la réalité des comptes d’une société ou celle des motifs économiques avancés par l’employeur pour procéder à des licenciements économiques. A plusieurs reprises, ce contrôle, auquel la jurisprudence vient d’asseoir le champ, a permis de confirmer que la crise avait souvent bon dos.

Dans une décision du 18 novembre 2009, la Cour de cassation vient d’affirmer clairement le droit pour un comité d’établissement de se faire assister d’un expert comptable pour l’examen annuels des comptes de celui-ci, précisant au passage l’étendue de la mission de l’expert et la nature des documents qu’il peut exiger (Cass. soc. 18-11-09, n°08-16.260, PBR).

L’employeur contestait le droit pour ce comité de désigner un expert-comptable pour procéder à l’examen annuel des comptes de l’établissement en «alléguant que la délégation de pouvoir du chef d’établissement était très limitée et ne portait pas sur la comptabilité, centralisée au niveau national». Il soutenait au moyen de son pourvoi en cassation que l’établissement en question ne disposait pas de comptes annuels propres: l’établissement «ne disposait pas d’un service comptabilité et les documents comptables exigés par la loi étaient établis au niveau national à partir de données transmises par les services administratifs des différents établissements régionaux».

La Cour de cassation n’est pas rentrée dans ce jeu considérant qu’il n’y a pas lieu d’examiner si la subdélégation partielle de pouvoirs consentie au responsable lui conférait ou non un pouvoir de décision en matière de gestion comptable de l’établissement. Pour elle, la «mise en place d’un comité d’établissement suppose que cet établissement dispose d’une autonomie suffisante en matière de gestion du personnel et de conduite de l’activité économique de l’établissement». La Haute Cour reprend à son compte la règle énoncée par la Cour d’appel de Toulouse qui avait jugé que «la qualité d’établissement distinct implique nécessairement que le responsable de cet établissement dispose des pouvoirs de gestion financière et sociale suffisants». En résumé, la faculté de recourir à un expert comptable au niveau de l’établissement est reconnue dès lors qu’existe un comité d’établissement, sans qu’il y ait besoin de rechercher la nature et l’ampleur des pouvoirs confiés au chef d’établissement. Pour fonder sa décision, la Cour de cassation s’appuie sur l’article L.2327-15 du Code du travail qui précise que «les comités d’établissement ont les mêmes attributions que les comités d’entreprise dans la limite des pouvoirs confiés au chef d’établissement».

Le fait que le comité central d’entreprise soit déjà assisté d’un expert-comptable pour l’examen annuel des comptes de l’entreprise ne prive pas le comité d’établissement du droit de désigner également un expert-comptable chargé de lui fournir tous les éléments d’ordre économique, social et financier nécessaires à la compréhension des documents comptables de l’établissement et à l’appréciation de sa situation. Pour l’employeur, la mission de l’expert comptable désigné par le comité central d’entreprise s’étendait à l’ensemble des secteurs d’activité et des établissements de l’entreprise, de sorte qu’il suffisait au comité d’établissement de se référer au rapport de cet expert pour disposer d’informations sur la situation économique de l’établissement. La Cour de cassation n’a pas retenu cet argument se basant sur les articles L. 2325-35 et L. 2325-36 du Code du travail pour admettre deux expertises concomitantes à deux niveaux différents.

Loin d’être à court d’arguments, l’employeur contestait également l’étendue de la mission de l’expert comptable. Pour lui, la mission de l’expert comptable ne pouvait porter que sur la gestion comptable de l’établissement, de sorte qu’il ne pouvait solliciter du responsable de l’établissement que la communication des documents relatifs à la gestion de l’établissement sans pouvoir exiger la communication d’informations juridiques, économiques, comptables et financières relatives à la société et aux autres services régionaux.

Une nouvelle fois, la Cour de cassation rejette les arguments de l’employeur. Elle relève que «la mission de l’expert n’était pas exclusivement comptable et devait permettre au comité d’établissement qui le désigne de connaître la situation de cet établissement secondaire dans l’ensemble de l’entreprise et par rapport aux autres établissements régionaux de service après vente avec lequel il doit pouvoir se comparer». L’expert pouvait donc demander la transmission de tous les documents nécessaires à l’accomplissement de la mission qui lui avait été confiée, y compris des documents extérieurs à l’établissement. La Cour de cassation prend le soin de rappeler qu’il appartient «au seul expert comptable, qui a accès aux mêmes documents que le commissaire aux comptes, d’apprécier les documents utiles à sa mission» (art. L.2325-37 du C. du trav.). Sa mission n’étant pas exclusivement comptable et nécessitant une comparaison avec les autres services régionaux, l’expert pouvait exiger la communication de documents autres que comptables, comme des documents juridiques, économiques et financiers, et la transmission d’informations autres que celles relatives à l’établissement.

http://www.force-ouvriere.fr/

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Rédigé par FO 3M SOA

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