Publié le 27 Septembre 2013

Fin de l’activité Tapes à Beauchamp 52 emplois sont concernés

La suite ci dessous

http://fo3mbeauchamp.over-blog.com/article-3m-beauchamp-encore-frappe-par-une-fermeture-d-activite-120280893.html

Mise à jour

Ci dessous la communication de l'entreprise

MESSAGE DESTINE A L'ENSEMBLE DES COLLABORATEURS 3M EN FRANCE
(Afin de ne pas voir apparaître l'intégralité de la liste des destinataires, ce message est envoyé en bcc)



Bonjour,

Nous avons informé aujourd’hui les membres du Comité Central d’Entreprise de 3M France d’un projet de réorganisation de la production de rubans adhésifs sur le site de Beauchamp (Val d’Oise), destiné à sauvegarder la compétitivité de la division « Papeterie Grand Public et Fournitures de Bureaux » en Europe.

Dans un contexte de concurrence accrue des marques de distributeurs et de crise économique affectant la consommation des ménages comme des entreprises, cette activité est, depuis plusieurs années, confrontée à une baisse des volumes sur le segment « Rubans Adhésifs pour le Grand Public et les Bureaux ».

En dépit des efforts menés pour restaurer la compétitivité de ce segment de marché, cette baisse d’activité a généré une augmentation des coûts unitaires de production et des pertes opérationnelles, qui s’aggraveraient dans les prochaines années en l’absence de mesures d’adaptation.

Le projet de réorganisation conduirait à confier la production et le conditionnement de rubans adhésifs pour le grand public et les bureaux aux sites d’Hutchinson (Etats-Unis) et de Janinow (Pologne), avec pour conséquence l’arrêt de la fabrication et du conditionnement de ces produits à Beauchamp.

La mise en œuvre de ce projet entraînerait la suppression de 40 postes sur le site de Beauchamp. La volonté du groupe est de conduire ce projet sans départ forcé. Il serait ainsi réalisé exclusivement sur la base d’un plan de départs volontaires, qu’il s’agisse de mobilités fonctionnelles ou géographiques au sein de 3M, ou de départs volontaires à l’extérieur du Groupe.

Nous souhaitons engager un dialogue social constructif avec les partenaires sociaux. Une première réunion sera organisée avec les Délégués Syndicaux Centraux dans les tout prochains jours pour démarrer le processus de concertation et de négociation.

Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce projet.

Cordialement

Koen WILMS
Président
3M en France

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 27 Septembre 2013

LES INÉGALITÉS EN HAUSSE EN 2011

Selon une étude de l’INSEE, l’écart se creuse entre la moitié la plus aisée de la population et la moitié la plus modeste, la pauvreté touchant désormais 8,7 millions de Français.

Le niveau de vie médian des Français est resté constant, à 1.630 euros par mois en 2011, selon l’enquête «Revenus fiscaux et sociaux» de l’INSEE publiée mi-septembre. Mais cette stabilité apparente cache une hausse des inégalités.

Car seuls les niveaux de vie de la moitié la plus aisée de la population ont continué à augmenter sur cette période. Ceux de la moitié la plus modeste ont reculé pour la troisième année consécutive. Les 10% de Français les plus pauvres avaient un niveau de vie annuel inférieur à 10.530 euros. Les 10% les plus riches disposaient d’au moins 37.450 euros, soit 3,6 fois plus.

Selon l’INSEE, «cette poursuite des inégalités est en partie due à l’augmentation des disparités salariales». Les bas salaires pâtissent de la faible revalorisation du SMIC, qui a baissé en 2011 de 0,3% en euros constants, après une baisse de 0,4% en 2010. C’est aussi dans cette catégorie que le nombre d’emplois à durée déterminée ou à temps partiel augmente le plus.

CASSE DES AMORTISSEURS SOCIAUX

La pauvreté, dont le seuil est établi à 977 euros par mois, touche désormais 8,7 millions de Français, soit 14,3% de la population contre 14% en 2010. Les chômeurs et les jeunes sont les plus touchés, en raison notamment de «l’augmentation des durées de chômage et des conditions d’emploi moins favorables», selon l’enquête. Chez les chômeurs, la proportion de pauvres est passée en un an de 35,8% à 38,9%. Pour les 18-29 ans, ce taux a progressé de 17,7% à 19,4%.

Phénomène marquant, dans la catégorie des Français les moins aisés, la part des retraités diminue au profit des actifs. Chez ces derniers, le taux de pauvreté est passé de 10,2% à 10,9% et concerne aussi bien les chômeurs que les salariés. L’INSEE l’explique par la baisse en euros constants des bas salaires, la hausse du nombre de chômeurs de longue durée ou en fin de droits et par une revalorisation des allocations chômage inférieure à l’inflation.

Chez les jeunes, le niveau de vie médian a baissé de 2,6%. Ils sont, selon l’enquête, «proportionnellement plus souvent au chômage». En 2011, seuls 55,4% d’entre eux avaient un emploi, 12,2% étant au chômage et 32,3% inactifs.

Les jeunes actifs sont également davantage touchés par la précarité. Ils sont désormais 11,5% à travailler tout en étant sous le seuil de pauvreté contre 8% pour l’ensemble des personnes ayant un emploi.

«Cette enquête accrédite ce que FO constate et dénonce depuis des années, déplore Pascal Pavageau, Secrétaire confédéral chargé du secteur économique. La hausse des inégalités sociales et salariales est la conséquence des politiques d’austérité et de rigueur imposées par le traité européen, des contraintes exercées sur les services publics ou la protection sociale. La situation est la même, voire pire dans tous les pays où le TSCG est appliqué. Les amortisseurs sociaux sont cassés et ne peuvent plus jouer leur rôle alors qu’on n’a jamais eu autant besoin d’eux.»

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 25 Septembre 2013

propagande électorale

Ci dessous notre propagande électorale

Cher(e) collègue,

Quatre années se sont écoulées depuis les dernières élections.

Ces années ont été difficiles et perturbentes pour l’ensemble du personnel de SOA, et la filialisation de notre centre de distribution restera à jamais dans nos mémoires avec un goût d’amertume même si l’avenir est devant nous.

En nous donnant majoritairement vos suffrages, lors de ces dernières élections professionnelles, nous avons évité le pire. L’unité, la solidarité et la confiance ont permis de bousculer les stratégies toutes établies et le résultat a été plus qu’honorable.

La mobilisation, la vigilance en chacun de nous doivent rester le seul moyen de contrer à nouveau un choc social.

Si aujourd’hui SOA LOGISTICS a su retrouver une certaine sérénité, rien n’est jamais acquis et définitif et nous en avons conscience tous les jours à travers les médias.

Les combats pour sauvegarder les emplois sont quotidiens dans notre pays et les tactiques de nos grands argentiers qui gouvernent ce monde restent toujours des plus surprenantes.

Ils ont toujours la même devise obsessionnelle : faire payer l’addition de cette crise à ceux qui produisent et qui par leur travail contribuent aux richesses de notre pays.

Ces nouvelles élections seront l’occasion de montrer à la Direction du groupe 3M : votre détermination et votre participation massive sera un détonateur pour l’avenir de SOA.

Durant ces années, votre Comité d’Entreprise a pleinement joué son rôle tant sur le plan économique que social.

De nombreuses prestations nouvelles ont été mises en place sous l’impulsion des élus Force Ouvrière majoritaires au sein du Comité d’Entreprise.

Durant ces années, vos élus Force Ouvrière ont travaillé avec acharnement afin que ce comité d’entreprise soit représentatif de l’ensemble des salariés, mais aussi, juste et équitable.

Durant ces années vous avez côtoyé ceux qui ont partagé vos colères, vos souffrances, vos inquiétudes et vos attentes et ceux qui ont toujours été à votre écoute

En votant Force Ouvrière, vous donnerez un message clair : défendre avec ténacité et force notre outil de travail, sans complaisance, ni soumission.

Votre choix de demain sera déterminant pour notre avenir.

En votant Force Ouvrière, vous direz non à l’accord fossoyeur des organisations nationales CFDT, CFE CGC, CFTC et MEDEF qui détricotent des pans entiers du code du travail au profit des employeurs.

Le social s’inscrit comme variable d’ajustements : flexibilité accrue, accords dit de maintien de l’emploi avec baisse de salaire, nouvelles procédures pour les PSE, mobilité interne forcée.

Cette loi constitue une remise en cause importante du droit du travail, du droit des salariés.

Alors ne vous trompez pas, en votant Force Ouvrière, vous serez sur d’être représentés, par des élus responsables défendant avec force, détermination et énergie, l’intérêt de tous.

Etre combatif plutôt qu’accompagnateur à la braderie de vos droits, nous donnerons la place qu’il se doit au dialogue et à la négociation si elle est sincère et partagée.

Nous ne donnerons jamais un chèque en blanc à la Direction.

Votez massivement Force Ouvrière

FORCE OUVRIERE SOA LOGISTICS

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Publié le 24 Septembre 2013

Affichages Elections sur SOA

Bonsoir à tous

Comme prévu aujourd'hui a été diffusé en affichage sur SOA la liste des organisations syndicales se présentant aux prochaines élections.

Ces affichages se trouvent aux endroits habituels réservés à cet effet

Si vous avez la moindre interrogation concernant ces élections, n'hésitez pas à vous rapprocher de vos élus Force Ouvrière.

Alors le 14 Octobre


VOTEZ Force Ouvrière

Ci dessous la liste des élus Force ouvrière se présentant

LISTE DE FORCE OUVRIERE AU CE ELECTIONS PROFESSIONNELLES

CE 1ER COLLEGE TITULAIRE :

STEPHANE HOURNAU

GEORGES LE NOUAIL

ERIC GAUDUCHEAU

CE 1ER COLLEGE SUPPLEANT:

PATRICK CONSTANTIN

MARIE JOSE LE PRETRE

HERVE SALGUE

CE 2ème COLLEGE TITULAIRE :

DIDIER CHOPLAIN

PHILIPPE BAUDE

CE 2ème COLLEGE SUPPLEANT :

PHILIPPE BAUDE

JEAN PHILIPPE FARGEAS

LISTE DE FORCE OUVRIERE AU DP ELECTIONS PROFESSIONNELLES

DP 1ER COLLEGE TITULAIRE :

GEORGES LE NOUAIL

ERIC GAUDUCHEAU

JEAN CLAUDE BARBIER

MARIE JOSE LE PRETRE

DP 1ER COLLEGE SUPPLEANT:

JEAN MARC POMMIER

FREDERIC ROMAIN

LAURENT VIDY

FABRICE L’EPISCOPO

DP 2ème COLLEGE TITULAIRE :

JEAN PHILIPPE FARGEAS

DIDIER CHOPLAIN

DP 2ème COLLEGE SUPPLEANT :

ALAIN ZAPPELINI

PHILIPPE BAUDE

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 23 Septembre 2013

DEPOT DE LISTES

Bonsoir à tous

Aujourd'hui à SOA a eu lieu le dépôt des listes électorales en vue des prochaines élections professionnelles qui se tiendront le 14 Octobre pour le premier tour et le 31 Octobre pour le deuxième tour, si deuxième tour il y a.

Force Ouvrière est la seule organisation Syndicale à présenter des listes sur l'ensemble des collèges électoraux aussi bien en CE qu'en DP

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Publié le 23 Septembre 2013

Comité Confédéral National de la cgt Force Ouvrière

PARIS, LES 19 & 20 SEPTEMBRE 2013 - RÉSOLUTION

Réuni les 19 et 20 septembre 2013 à Paris, le CCN de la cgt Force Ouvrière s’inscrit dans l’ensemble des revendications des résolutions du XXIIe Congrès confédéral de Montpellier (14 au 18 février 2011) qu’il reprend et défend.

Il rappelle son indéfectible attachement à la Charte d’Amiens plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel et seul moyen de défendre efficacement les intérêts particuliers et moraux des salariés actifs, chômeurs et retraités.

L’austérité est suicidaire: socialement, économiquement et démocratiquement.

Le CCN réaffirme son opposition à toute politique d’austérité, de rigueur ou dite de «sobriété», de droite, de gauche ou syndicale.

Pour le CCN, en adoptant les traités décidés dans le cadre de l’Union Européenne, en particulier le TSCG, le gouvernement inscrit la rigueur dans le marbre et fragilise la démocratie: le dumping, la régression et les inégalités l’emportent sur la solidarité et le progrès. Il participe à l’instauration d’une «Europe des sanctions» et des transferts de souveraineté.

Le CCN condamne l’adoption de ces textes et leurs applications. Le CCN demande la dénonciation par le gouvernement de la traduction de ces textes (MES et TSCG) par la France. Ils portent atteinte aux droits des travailleurs, à la liberté de négociation, à la République et à la démocratie. Ils sont destructeurs pour les droits sociaux et pour la coopération européenne.

Les politiques d’austérité fondées en particulier sur la «compétitivité» et la «flexibilité» conduisent à la diminution du «coût du travail», et donc du niveau de protection sociale. Elles engendrent une diminution du pouvoir d'achat, une explosion des inégalités, du chômage, de la précarité et de la pauvreté. Elles compromettent toute politique industrielle, attaquent les principes républicains et les droits sociaux et conduisent l’économie vers la stagnation ou la récession. De ce fait, la situation ne cesse de se dégrader pour les travailleurs, les retraités et les demandeurs d’emploi partout en Europe.

Combattre la nouvelle contre réforme des Retraites:

Le CCN se félicite de la mobilisation du 10 septembre. Même si les pressions exercées depuis plusieurs semaines, en particulier par la cgt Force Ouvrière, ont permis d’éviter certains dangers, dont la mise en place de la réforme systémique, et d’obtenir quelques avancées à confirmer.

Cela ne saurait rendre acceptable le projet qui aggrave la situation des salariés, notamment par l’allongement de la durée d’activité. C’est pourquoi le CCN de Force Ouvrière ne peut pas cautionner cette mesure centrale du projet et exige le retrait.

En effet, cette contre-réforme s’inscrit dans la logique des cinq précédentes. Depuis 20 ans les contre-réformes ont abouti, entre autre à allonger la durée de cotisation de 37,5 ans à 43 ans. Au final, ce sont les salariés en particulier les plus jeunes, les retraités et les femmes qui font les frais de cette contre-réforme.

Par ailleurs le projet porte également atteinte à la liberté de négociation en plaçant les régimes complémentaires dans l’orbite d’un comité de surveillance. Et la fixation d’un taux maximal de cotisation vise à faire glisser les régimes de retraite vers des régimes à cotisations définies, donc à prestations variables, autre logique libérale inacceptable.

En ce qui concerne la pénibilité les mesures contenues dans le projet ne peuvent constituer qu’une première étape. En l’état, elles ne sont pas suffisantes.

Le CCN revendique un dispositif de pénibilité permettant des départs avant 60 ans avec un système paritaire instaurant une mutualisation des moyens, soit au niveau interprofessionnel, soit au niveau des branches.

Comme l’a rappelé le congrès confédéral de Montpellier, le CCN s’inscrit dans une démarche volontariste de reconquête sociale qui passe par le retour du droit à la retraite à 60 ans à taux plein et dans la perspective du retour au 37,5 ans de cotisation en créant le rapport de force lorsque les conditions seront réunies.

Pour une autre politique économique:

Pour le CCN, une autre politique économique est possible permettant de retrouver la croissance et de soutenir l’emploi pour un vrai travail avec un vrai salaire. Le CCN réaffirme que l’intervention publique et la consommation des ménages sont deux clefs de la croissance pour relancer la création d’emplois en CDI à temps complet qui doit rester le contrat de travail de référence. Il rejette toute forme d’emplois précaires et temps partiel imposé.

L’augmentation du pouvoir d’achat des salaires et pensions est la revendication majeure immédiate pour tous les travailleurs. Aussi, le CCN revendique une augmentation générale des salaires et des allocations, de la valeur du point d’indice dans la fonction publique, des pensions et retraites ainsi que des minima sociaux.

La cgt Force Ouvrière revendique notamment:

- un SMIC à 1350 euros nets/mois (80% du salaire médian), avec obligation d’alignement des minima salariaux des branches à chaque revalorisation, et intégration de l’indice des prix à la consommation harmonisé dans le mode de calcul ;

- l’instauration obligatoire d’une prime de transport d’un montant minimum de 400 euros par an pour tous les salariés y compris ceux qui utilisent leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail;

- la généralisation de l’équivalent d’un 13ème mois de salaire pour tous;

- la suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, et l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes tout au long de leur carrière;

- l’arrêt des rémunérations individualisées flexibles, arbitraires, aléatoires et non soumises à cotisations;

- l’arrêt du gel de la valeur du point d’indice pour tous les agents de la fonction publique;

- la hausse de la valeur du point d’indice (5% immédiatement) et 44 points supplémentaires pour tous afin de rattraper (en partie) la perte de plus de 10% du pouvoir d’achat enregistrée depuis 2000 dans la fonction publique;

- la refonte et la revalorisation des grilles indiciaires dans le public pour les catégories C, B et A et exige que le minimum de rémunération soit porté à 120% du SMIC;

- un minimum de pension égal au SMIC.

Pour le CCN, le maintien et la création d’emplois passent aussi par une politique industrielle nationale ambitieuse dans laquelle les pouvoirs publics doivent avoir un rôle d’initiative, d’intervention et de coordination. Le CCN prend acte de la création de la Banque publique d’investissement. Dans le cadre des fonds et des aides financières et fiscales, le CCN exige un cadre de conditionnalités et un contrôle afin d’orienter l’innovation, le développement, la recherche, les investissements et la production sur le territoire national avec des contreparties réelles sur l’emploi. Pour la cgt Force Ouvrière , il s’agit de tout mettre en œuvre pour empêcher les délocalisations, les externalisations, de stopper le dumping fiscal, salarial et social et autoriser la prise de majorité de capital, y compris intégrale par l’Etat et le contrôle des entreprises, par une nationalisation temporaire ou définitive selon les cas et quand la situation l’exige, sans indemnités, ni rachat pour sauver l’emploi.

Le CCN dénonce la logique de décroissance et de «sobriété» qui détermine les orientations du projet de loi de transition énergétique et qui conduit à entériner la rigueur budgétaire et à détruire de nombreux emplois privés et publics. Pour le CCN, les politiques publiques dites environnementales, incitatives ou contraignantes, se doivent, comme les autres, d’être financées par l’impôt républicain. C’est pourquoi, la cgt Force Ouvrière est opposée à la mise en place de nouvelles taxes écologiques qui baissent le pouvoir d’achat des salariés et des ménages, développent l’impôt indirect et constituent des freins à l’emploi.

Concernant le projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové et son dispositif de sécurisation pour l'accès et le maintien dans le logement privé ouvert à tous les salariés, le CCN rappelle que la Garantie Universelle des Loyers (GUL) impose de l’Etat des moyens et un financement pérenne.

Contre toute forme de chantage à l’emploi:

Le CCN dénonce la loi du 14 juin 2013 qui transpose l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 que la cgt Force Ouvrière n’a pas signé. Ce texte se caractérise par plus de flexibilité immédiate pour tous les salariés ainsi que la remise en cause de leurs droits et acquis. Le CCN demande l’abrogation de cette loi qui se traduit par un autoritarisme destiné à développer la flexibilité.

Face à la montée inacceptable du chômage, qui touche notamment de plus en plus de séniors et avec un nombre de chômeurs de longue durée qui s’accroit, le CCN demande le rétablissement définitif et complet de l’AER. Le CCN s’oppose aux exigences du patronat qui entend réduire les durées et le montant des droits à indemnisation. Le CCN revendique les moyens nécessaires et des recrutements en CDI à Pôle Emploi pour l’amélioration des délais d’indemnisation, l’accompagnement et le retour à l’emploi des salariés qui en sont privés.

Par ailleurs, le CCN maintient son exigence d’un contrôle accru de la finance, d’une véritable réforme fiscale, d’un renfort des textes favorisant la sécurité interdisant les mesures de flexibilité et de précarisation des salariés.

Le CCN appelle les structures de la cgt Force Ouvrière et les salariés à poursuivre la lutte contre la généralisation du travail le dimanche et du travail de nuit. Le CCN dénonce le recours au travail dissimulé et plus généralement toutes pratiques qui constituent une mise en cause des droits en matière de temps de travail.

Le CCN dénonce le recours dissimulé et plus généralement toutes pratiques fondées sur l’utilisation d’amateurs qui constituent une mise en cause des droits en matière de temps de travail et l’instauration de cette pratique dans le projet de loi d’orientation relatif à la création artistique dans le domaine du spectacle vivant et des arts plastiques.

Le CCN appelle à imposer partout une réelle égalité entre les femmes et les hommes.

Le CCN réaffirme son attachement à la juridiction prud’homale et à sa spécificité, ainsi que son rejet de l’échevinage et de la médiation. Le CCN s’oppose à la création d’un tribunal de première instance (T.P.I.) fusionnant toutes les juridictions du 1er degré, ce qui pourrait aboutir, si ce n’est à une disparition des conseils de prud’hommes, à tout le moins, à leur «rattachement fonctionnel» à ce T.P.I.

Le CCN prend acte de l’engagement de la ministre de la Justice de supprimer la taxe de 35 euros en 2014. Ce «forfait-justice» constitue une restriction injustifiée au droit d’agir en justice. La cgt Force Ouvrière demande la concrétisation de cet engagement dans le projet de loi de finances 2014.

Défendre la République et les services publics:

Le CCN réaffirme son attachement à la République une et indivisible. Le CCN rappelle l’opposition de la cgt Force Ouvrière à tout nouvel acte de décentralisation. La décentralisation annoncée par le gouvernement se ferait à la carte, de façon différente selon les régions, et conduirait à une balkanisation de l’action publique.

Le CCN s’oppose à toute velléité de remettre en cause l’Etat républicain au profit d’un Etat fédéral des régions. A ce titre, le CCN se félicite du résultat du référendum local du 7 avril contre la constitution d’une collectivité d’Alsace unique.

Le CCN exige l’arrêt complet de la RGPP ainsi que l’abrogation de la loi HPST et de la loi portant réforme des collectivités territoriales. Il exige l’arrêt des suppressions de postes dans les trois versants de la fonction publique. Il revendique les recrutements statutaires nécessaires à l’exercice des missions publiques. Il dénonce les orientations annoncées de projet de loi de finances 2014 qui vont accroitre les suppressions d'emplois et de moyens et conduisent nécessairement à l'abandon de missions de service public. Le CCN s'oppose à la "Modernisation de l'action publique" accentuant la RGPP.

Le CCN condamne la «RéATE 2», initiée pour gérer les suppressions d’effectifs et de services, banaliser la dématérialisation des relations avec les usagers, et anticiper l’acte III de décentralisation, et qui contribue à amplifier l’effacement de l’Etat au plan territorial et remet en cause la position statutaire des agents publics.

Le CCN s’oppose aux nouvelles prérogatives accordées aux Préfets de région, les rendant uniques responsables et pilotes de l’ensemble des budgets opérationnels de programme des différents ministères. Le CCN affirme que chaque Préfet, au prétexte d’adaptation aux situations locales, pourra ou devra ainsi faire des réorganisations contraires à l’égalité d’accès aux services publics et à l‘égalité de traitement des usagers. Par ailleurs, le CCN rappelle son opposition aux ARS et aux pouvoirs des directeurs généraux d’ARS en matière de définition de politique de santé régionale.

Le CCN réaffirme la volonté de la cgt Force Ouvrière de défendre les garanties statutaires des fonctionnaires des trois versants de la Fonction Publique. Le CCN s’oppose à tout processus d’unification des trois versants. Le CCN exige l’abrogation du « jour de carence » dès la loi de Finances pour 2014.

Le CCN condamne les réorganisations en cours dans tous les services publics qui conduisent à de graves dysfonctionnements dans les services, à une grande souffrance au travail, à des drames humains et qui portent atteinte à la mise en œuvre des principes républicains.

Le CCN confirme son opposition à la territorialisation de l’école publique mise en œuvre par la loi de refondation de l’école. Il s’oppose à «l’acte II de la refondation» qui vise à adapter les statuts des fonctionnaires aux nouvelles «missions». Le CCN confirme son opposition à la mise en œuvre du décret sur les rythmes scolaires qui s’effectue dans le plus grand désordre, au mépris des conditions de travail des élèves et des enseignants en introduisant des inégalités d’une commune à l’autre, d’une école à l’autre.

Le CCN rappelle la position constante de la cgt Force Ouvrière de défense de l’école publique comme une école républicaine nationale et laïque définie par un cadre national de fonctionnement et le statut de fonctionnaire d’Etat des personnels sans lesquels il n’y aurait plus d’égalité dans l’accès au droit à l’instruction et à la qualification.

Le CCN constate que la loi Fioraso organise la régionalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche en les soumettant aux besoins du secteur privé. Sous couvert d’autonomie des établissements et des universités, les lois Fioraso et Peillon continuent les contre-réformes des précédents gouvernements contre l’école publique et l’université.

Le CCN demande l’abrogation des lois Peillon et Fioraso .

Défendre la Protection sociale:

Le CCN réitère son attachement à la Sécurité sociale fondée sur la cotisation sociale, socle du salaire différé, qui confère aux travailleurs un droit de propriété sur la Sécurité sociale et une garantie pour son avenir.

Le CCN réitère également son attachement à l’existence des différents régimes de protection sociale (MSA, RSI) et combattra toute tentative de regroupement avec le régime général.

Le CCN condamne les préconisations de la cour des comptes qui entend «enrayer la spirale de la dette sociale» par une baisse des dépenses de santé prises en charge par l’assurance maladie. Ces orientations sont la traduction de la mise en œuvre des traités budgétaires et de la règle d’or que nous combattons.

La sous dotation des établissements hospitaliers et la baisse des tarifs conduisent à des plans de retour à l’équilibre, qui suppriment des milliers de postes. On constate un accroissement des déficits (près d’un milliard d’euros) et une baisse de l’offre.

Le CCN réaffirme la nécessité de rompre avec la logique d’enveloppe fermée, exige le rebasage des budgets hospitaliers et l’effacement de leur dette.

Le CCN rappelle son opposition à lier le financement de la Protection sociale à la notion de compétitivité des entreprises. Il rappelle aussi qu’il ne peut être question pour la cgt Force Ouvrière de transférer des cotisations patronales sur des prélèvements salariaux, que ceux-ci relèvent de la cotisation ou de l’impôt.

Le CCN considère que les exonérations de cotisations sociales, plus de 30 milliards d’euros par an, n’ont pas lieu d’être.

Le CCN demande leur disparition et dans l’attente leur compensation intégrale.

Le CCN réitère son attachement au maintien de la branche famille au sein de la Sécurité sociale. Le CCN estime que la place de la cotisation sociale doit rester centrale dans le financement de la branche famille.

Le CCN rappelle que la cotisation patronale famille représente plus de 30 milliards d’euros par an. Sa suppression reviendrait à faire payer principalement par les salariés le financement des allocations familiales.

Le CCN dénonce la réduction de 6 milliards d’euros prévue par le gouvernement pour le PLFSS 2014. Cette diminution portera atteinte aux soins nécessaires pour les malades, notamment dans les hôpitaux.

S’agissant de l’impôt le CCN rappelle sa revendication de taxer plus fortement les profits non investis c’est-à-dire les dividendes.

Le CCN dénonce le retard récurrent de la mise en place d’une véritable couverture solidaire de la perte d’autonomie, au détriment des besoins cruciaux des personnes âgées non satisfaits.

Le CCN dénonce la décision du conseil constitutionnel qui, confortant les signataires de l’ANI du 11 janvier 2013 et le sénat, interdit aux accords de branche de désigner des organismes assureurs en complémentaire santé et prévoyance.

Le CCN revendique une nouvelle mesure législative permettant la mise en place effective d’une véritable mutualisation des risques au niveau de la branche.

Le CCN condamne le projet de fiscalisation de la participation patronale aux financements des contrats collectifs de couverture complémentaire santé. Cette nouvelle ponction fiscale réduira d’autant le pouvoir d’achat des salariés.

Défendre la liberté syndicale, le syndicalisme libre et indépendant

Le CCN réaffirme son profond attachement à la liberté et à l’indépendance syndicales qui sont à la base de toute action revendicative dans la négociation comme dans l’action. Il réaffirme sa condamnation des lois liberticides dites de représentativité (du 20 août 2008, du 5 juillet 2010, du 15 octobre 2010) issues de la position commune CGT, CFDT, MEDEF et CGPME. La liberté syndicale et la négociation sont les piliers de notre édifice républicain en matière sociale. Le CCN revendique l’abrogation de ces lois.

Le CCN revendique l’abrogation des lois du 21 août 2007 et du 20 mars 2012 qui portent atteintes au droit de grève dans les transports.

Le CCN exige le maintien et l’amélioration des droits et moyens syndicaux dans la fonction publique et dans toutes les entreprises et branches du secteur privé.

Le CCN dénonce le manque de fiabilité et d'exhaustivité des mesures qui ont servi au calcul de la représentativité et au poids des organisations syndicales servant pour la négociation des accords. Le CCN se félicite des contentieux engagés par la cgt Force Ouvrière et des Fédérations à l’encontre des arrêtés de représentativité nationale interprofessionnelle et de branches.

Le CCN salue les militants du secteur privé et public qui tous les jours dans le cadre des élections professionnelles construisent la représentativité confédérale.

Le CCN engage l’ensemble des militants et syndicats Force Ouvrière à se mobiliser d’ores et déjà dans la perspective des élections professionnelles dans la fonction publique de décembre 2014. Plus de 5,2 millions d’électeurs voteront dans les 3 versants de la fonction publique. La place et le rôle de la cgt Force Ouvrière pour défendre le service public républicain, la fonction publique et ses agents impliquent la mobilisation de tous.

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Rédigé par FO 3M SOA

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Publié le 13 Septembre 2013

SONDAGE - L’ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE COTISATION, UNE IDÉE MINORITAIRE

La majorité des personnes interrogées se déclare opposée à la mesure qui constitue le marqueur de la réforme des retraites.

Selon une enquête d’opinion réalisée par l’Ifop pour le magazine Le Pèlerin juste après la présentation de la réforme par le Premier ministre, seuls 40% des sondés s’estiment favorables à l’augmentation de la durée de cotisation au-delà de 41,5 annuités à partir de 2020, tandis que 60% la rejettent. Un score qui a de quoi inquiéter du côté de Matignon et de l’Élysée car il révèle que le discours martelé, en vertu duquel il serait normal de travailler plus longtemps puisque l’espérance de vie s’allonge, est aujourd’hui minoritaire dans l’opinion. Comme si cela ne suffisait pas, parmi les 60% d’opposants, ils sont 39% à être pas du tout favorables et 21% plutôt pas favorables, tandis que les tout à fait favorables ne sont que 11%. Or, les spécialistes des sondages notent que les mouvements d’opinion se font surtout entre les «plutôt», c’est-à-dire entre les moins convaincus de chacun des deux camps. Or, au sein des opposants à la mesure, les deux tiers sont les plus résolus; à l’inverse, parmi les partisans, ils ne sont qu’un quart à être totalement convaincus. Moralité, il n’est pas impossible que la proportion d’opposants augmente encore.

Les plus concernés sont les plus opposés

En termes de catégorie socioprofessionnelle, les supporters de l’augmentation de la durée de cotisation se trouvent parmi les professions libérales et les cadres supérieurs (49%), mais surtout au sein des retraités (55%), au demeurant peu ou pas impactés par la mesure. En revanche et fort logiquement, les plus opposés se recrutent au sein des employés (72% de contre) et des ouvriers (74%), c’est-à-dire ceux qui seraient les premiers touchés. L’allongement de la durée de cotisation? L’essayer, c’est ne pas l’adopter...

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Publié le 6 Septembre 2013

PRIX DU TRAVAIL: UN CADEAU SURPRISE POUR LE PATRONAT

Les mesures concernant les entreprises seront intégralement compensées. Reste à savoir par qui.

La délégation du MEDEF reçue à Matignon lundi 26 août en est ressortie toute chamboulée. Elle venait d’apprendre que la hausse prochaine des cotisations patronales occasionnée par la future réforme des retraites, soit 2,2 milliards d’euros supplémentaires, allait se traduire par 2,2 milliards d’euros d’économies sur ce que les entreprises payent aujourd’hui. Ou comment rendre d’une main ce que l’autre main prend.

Rendre d’une main ce que l’autre prend

Même si le patronat n’a pas obtenu le relèvement de l’âge légal de départ en retraite de 62 ans à 63 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 44 annuités qu’il réclamait, il peut se féliciter d’avoir trouvé auprès du gouvernement une oreille attentive à ses jérémiades sur le coût prétendument exorbitant du travail. Déjà l’an dernier à la même époque, le Père Noël était aussi passé en avance puisque le gouvernement avait annoncé la mise en place du CICE, qui s’est traduit par 20 milliards d’euros de cadeaux alloués sans contrepartie.

Pour ce qui est de la réforme des retraites, deux questions restent néanmoins en suspens. Tout d’abord, la compensation ira-t-elle au-delà de la seule augmentation de la cotisation vieillesse et englobera-t-elle aussi le coût du dispositif pénibilité, évalué à 1 milliard par an en 2020 et à 2 voire 2,5 en 2035? Ensuite et surtout, où le gouvernement va-t-il récupérer les milliards qu’il a décidé de ne plus prendre aux entreprises?

Car il en va des finances publiques comme des vases communicants et de la vie en général: le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres.

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Publié le 1 Septembre 2013

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