Publié le 12 Octobre 2021

Projet Retail Supply Chain

Chers collègues

Lors de deux réunions Cse, l’entreprise a informé les membres du cse de soa d’un projet portant sur l’arrivée de nouveaux produits sur soa mais également la sortie de certaines gammes historique de soa.

Dans la première phase du projet, il est prévu l’arrivée de produits dit combinaisons pour lequel à ce jour nous ne savons pas comment ces produits seront déchargés sur soa en sachant que ces produits arriveront en container.

Il est ensuite prévu l’arrivée d’un autre flux qui aujourd’hui est fait entre Juechen et Veyziat.

Le transfert des combinaisons est prévu sur le dernier trimestre 2021.

Le transfert du flux Juechen est prévu sur le premier trimestre 2022.

Malheureusement l’arrivée de ces produits est conjuguée avec l’arrêt de distribution de gammes qui ont toujours été servies par soa pour la France, il s’agit du home Care (éponges) et une partie du stationary & office (post-it).

A l’horizon 2023, il n’y aura donc plus d’éponges servies par Saint Ouen ni de nomx.

Nous parlons la de tous les clients de la grande distribution (carrefour - super u - casino …)

L’entreprise nous explique entre autres des coûts logistiques élevés par rapport aux autres business.

D’après l’entreprise, ces changements seront neutres pour soa en termes de volume.

De ce que l’on sait, l’entreprise va faire des économies à externaliser le home Care et une partie du stationary & office.

Malheureusement, toutes ces décisions échappent au directeur de centre dont un de ses seuls objectifs aujourd’hui est le cout du carton.

Force Ouvrière restera en alerte sur ces sujets et attend de l’entreprise les investissements nécessaires pour les flux des combinaisons entre autres.

FO SOA Logistics le 12/10/2021

Projet Retail Supply Chain

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #SOA LOGISTICS SAS

Repost0

Publié le 11 Octobre 2021

Interimaire en CDI : vous avez les inconvénients de l’intérim sans avoir aucun avantage !
  • Pas de prise en compte de votre ancienneté.
  • Un salaire qui peut descendre comme monter sans aucune stabilité.
  • Manque de liberté.
  • Des difficultés pour poser vos congés payés.

Grâce à l’intervention de FO Intérim une négociation est en cours pour améliorer ce contrat d’intérim créé en 2013 et qui compte actuellement 46 000 salariés intérimaires en CDI.

Dès le début des négociations autour du CDI en 2013, FO a alerté sur les risques d’un contrat qui perdait les avantages d’un contrat de travail temporaire (indemnité de fin de mission par exemple) sans pour autant bénéficier du cadre sécurisant d’un CDI.

Il faut plus et d’avantages pour les salariés

Aujourd’hui, notre organisation souhaite améliorer le contenu du CDI, qui perd les avantages d’un contrat de travail temporaire (indemnité de fin de mission par exemple) sans pour autant bénéficier du cadre sécurisant d’un CDI. Parmi les difficultés rencontrées par les salariés en CDI, on retrouve la perte de salaire ou la perte de la gestion des congés. Les salariés en CDI ne bénéficient pas non plus de la sécurité du CDI classique concernant la rupture du contrat de travail.

Voici les revendications FO Intérim pour améliorer ce contrat

  • Un périmètre de mobilité fixé à 30 km maximum du lieu de résidence du salarié au lieu des 50 Km.
  • Une rémunération qui n’est pas inférieure à 70% du taux horaire de la dernière mission.
  • Prise en compte de l’ancienneté (par année travaillée) dans la rémunération en CDI.
  • Encadrer la prise de congés payés.
  • Les droits aux congés sont les mêmes qu’un CDI « classique ». Pourtant, les salariés en CDI rencontrent des difficultés dans la prise de leurs congés.
  • Rappel des règles de rupture du contrat de travail. Le refus d’accepter une mission ne peut pas constituer une faute qui justifie un licenciement pour faute grave ou lourde. Il faut établir les critères qui constituent une mission « raisonnable » que les salariés sont tenus d’accepter.

Ces difficultés remontent directement des salariés et de nos représentants sur le terrain.

Salariés intérimaires, nous n’êtes pas des sous-salariés ! FO Interim est là pour vous aider !

Lien vers FO Interim : https://fecfo-services-interim.fr

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 7 Octobre 2021

Passe sanitaire : FO vous répond

La mise en place du passe sanitaire nécessite un éclairage sur différents aspects. Cette foire aux questions sera alimentée régulièrement de nouveaux items et en fonction de l’évolution du sujet.

La suite là : https://www.force-ouvriere.fr/passe-sanitaire-fo-vous-repond

 

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 9 Septembre 2021

Faisant la sourde oreille à l’opposition unanime des organisations syndicales, le gouvernement s’obstine à vouloir relancer la réforme de l’Assurance chômage pour une pleine application au 1er octobre prochain. C’est l’un des casus belli à l’origine de l’appel intersyndical à la mobilisation du 5 octobre. FO revendique l’abandon pur et simple de cette réforme, comme l’a encore réaffirmé Yves Veyrier au Premier ministre le 1er septembre.

L’exécutif prévoyait initialement une mise en œuvre au 1er juillet 2021. Mais le Conseil d’État, saisi par FO et d’autres organisations syndicales, a suspendu le décret cadrant la réforme par une décision du 22 juin.

Les incertitudes sur la situation économique ne permettent pas de mettre en place, à cette date, ces nouvelles règles qui sont censées favoriser la stabilité de l’emploi en rendant moins favorable l’indemnisation du chômage des salariés ayant alterné contrats courts et inactivité, indiquait la haute autorité dans un communiqué. Elle soulignait également, comme FO le dénonce de longue date, que les salariés subissent plus qu’ils ne choisissent l’alternance entre périodes de travail et périodes d’inactivité.

Le Conseil d’État a désormais plusieurs mois pour juger le recours sur le fond.

Quelque 1,2 million de salariés impactés

Sans attendre cette décision de justice, l’exécutif, considérant que les indicateurs économiques sont désormais au vert, souhaite prendre un nouveau décret pour appliquer la réforme au 1er octobre. Si c’est le cas, FO n’hésitera pas à saisir de nouveau la justice.

Ce durcissement des règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi pourrait impacter plus de 1,2 million de salariés, qui verraient leur allocation journalière baisser, en moyenne de 17 %. Avec la réforme notamment, tous les jours de la période de référence – y compris ceux non travaillés – seraient pris en compte pour calculer le montant de l’allocation.

Si les autres volets de la réforme ont bien été lancés au 1er juillet (bonus-malus sur les cotisations patronales, dégressivité de l’indemnisation des plus hauts salaires et durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation), ils sont soumis à une période d’observation ou un retour à une meilleure conjoncture et ne devraient pas produire d’effets avant 2022.

CLARISSE JOSSELINJournaliste à L’inFO militante

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 2 Septembre 2021

"Je refuse de m'inscrire à nouveau dans une discussion sur la réforme des retraites". Yves Veyrier a été clair, hier soir, lors de son point presse, organisé à l'issue de sa rencontre avec Jean Castex et Bruno Le Maire. Il n'est pas question pour FO de revenir sur le projet de réforme gouvernemental, ni même sur la le report de l'âge légal. Quant à l'assurance chômage, Yves Veyrier a obtenu confirmation que le gouvernement prévoyait de rédiger son projet de décret dans les mêmes termes qu'avant la suspension des modalités de calcul du salaire journalier de référence par le Conseil d'Etat (lire notre article). Ainsi, une la reprise économique justifiée, la réforme de l'assurance chômage sera mise en oeuvre comme prévu.

Yves Veyrier a également insisté sur la hausse des salaires fin de rendre attractifs les métiers en tension, redonner de la croissance économique au pays, résoudre l'emploi des jeunes et des séniors. "On ne fait pas rêver un jeune avec un SMIC et aucune perspective d'évolution", a-t-il ajouté.

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 27 Juillet 2021

Yves Veyrier (FO) : "La suspension du contrat de travail sans salaire reste une sanction lourde !"
Soulagé de voir écartée la menace de licenciement pour un salarié sans passe sanitaire, le secrétaire général de FO estime néanmoins que la solution retenue, une suspension du contrat et de la rémunération, n'est "pas satisfaisante", la rupture avant terme d'un CDD s'apparentant à ses yeux à un licenciement. Yves Veyrier juge possible de convaincre une majeure partie des salariés de se faire vacciner sans recourir à la contrainte. Interview.
Comment réagissez au texte définitivement adopté par le Parlement sur le passe sanitaire et la vaccination, qui est soumis au contrôle constitutionnel en ce moment ?

Au moins la menace de licenciement d'un salarié dépourvu de passe sanitaire a-t-elle été écartée ! Cela étant, et je ne sais pas ce que dira le Conseil constitutionnel (1), mais pour les salariés en contrat à durée déterminée, la rupture avant terme du contrat est l'équivalent d'un licenciement.

La rupture d'un CDD avant terme équivaut à un licenciement ! 

 

Par ailleurs, la suspension du contrat du salarié et de sa rémunération reste une sanction lourde et ce n'est pas satisfaisant ! Le problème vient de la façon dont les choses ont été abordées dès le départ. Opter pour une obligation vaccinale ou une obligation de passe sanitaire assortie d'une sanction était une erreur.

Il aurait fallu chercher à informer et à convaincre 

 

Il aurait fallu présenter les choses en disant : les autorités scientifiques compétentes estiment qu'il est aujourd'hui nécessaire que soient vaccinés les personnels en contact avec le public, vulnérable notamment, pour protéger leur santé et celle du public concerné, et il faut que cela soit largement fait à telle date. Et employer ce temps à convaincre la population. On voit dans la carte diffusée ce week-end sur les zones de France où la population a été plus ou moins vaccinée (2) que la situation est très inégale, à la fois entre les centres urbains et les zones rurales, mais aussi du fait des inégalités socio-professionnelles, entre CSP + et employés et ouvriers. Il faut beaucoup plus et beaucoup mieux informer.

Justement, conseillez-vous aux élus, délégués et militants FO de se faire vacciner ?

Attendez, nous avons assez dénoncé le manque de masques, de blouses, d'équipement de protection, nous avons assez réclamé, quand nous faisions face à un manque de doses, que les salariés au contact du public aient le plus rapidement possible accès à la vaccination pour n'avoir aucun problème à dire que le vaccin fait bien sûr partie des éléments disponibles pour protéger sa santé et celle des autres ! En tant que syndicat, nous n'avons pas de compétence pour conseiller tel ou tel traitement médical.

Le vaccin fait partie des éléments disponibles pour se protéger ! 

 

Mais j'ai toujours dit que les décisions de santé publique qui aboutissent à des prescriptions d'ordre public relèvent de la responsabilité des pouvoirs publics et des autorités scientifiques compétentes. Nous avons aujourd'hui des vaccins homologués par les autorités scientifiques qui homologuent aussi les traitements que reçoivent tous les jours les malades du Covid. Pourquoi ferait-on confiance à ces autorités pour prendre du doliprane ou recevoir des traitements lourds à l'hôpital et pas pour l'homologation de tel ou tel vaccin ?

Une obligation vaccinale généralisée n'aurait-elle pas été préférable ?

En dehors de l'obligation de vacciner les enfants pour qu'ils soient admis à la crèche et à l'école, une contrainte socialement acceptée même s'il y a toujours quelques récalcitrants, je ne connais pas d'obligation vaccinale pour les adultes qui serait aussi étendue et contraignante. Aurait-elle été mieux acceptée que l'obligation de passe sanitaire ? Je n'en suis pas sûr vu les réactions et débats auxquels nous assistons. Nous faisons face à une situation extraordinaire. La peur du virus demeure, et il faut se souvenir qu'on a accepté le confinement, qu'on a accepté les gestes barrière, mais s'y ajoute aussi une peur de la vaccination chez certains. Malgré toutes ces interrogations, j'observe néanmoins que la France compte 40 millions de personnes ayant reçu une première dose. Donc il est possible de convaincre, par l'explication et l'information, une large partie de la population qu'il faut se vacciner.

Ces dispositions vous paraissent-elles constituer un risque de dégradation des relations sociales ?

Cela ne facilite guère la marche vers une vaccination apaisée. Vacciner protège du covid, mais le faire sous la menace d'une sanction génère une tension et un malaise qui ne sont pas sains. 

 

 

(1) Le Conseil constitutionnel, qui va faire l'objet de plusieurs saisines dont celle du gouvernement, rendra sa décision le 5 août.

(2) Il s'agit d'une carte publiée par le Monde, à partir des données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron. Cette carte met en évidence, souligne le quotidien, une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres. 

 

Source : Editions Législatives

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 16 Juillet 2021

 

Dans le cadre du Pacte vert, la Commission européenne prévoit des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Si la Présidente de la Commission européenne considère que les mesures dénommées « Fit for 55 » sont une feuille de route alliant la recherche de l’objectif fixé de préservation du climat et l’assurance de placer « l’équité sociale et l’emploi » au cœur de la transformation verte, FO exprime ses plus vives inquiétudes quant aux impacts sur l’emploi dans de nombreux secteurs mais aussi sur les ménages qui devront supporter le coût des décisions prises.

Pour FO, si la lutte contre le réchauffement climatique est essentielle, elle doit nécessairement s’accompagner de mesures de transition socialement justes, notamment pour les travailleurs des secteurs touchés. Ainsi, l’arrêt du moteur thermique en 2035 est un élément majeur d’inquiétude. Il en est de même pour les mesures prises dans le secteur de transport aérien qui risquent de conduire à des distorsions de concurrence et au moins-disant social.

De même, l’augmentation de la part des énergies renouvelables à 40 % dans le mix énergétique visé pour 2030 doit prendre en compte la problématique du recyclage des installations en fin de vie, notamment panneaux solaires et éoliennes, dont les volumes vont inévitablement s’accroitre dans les années à venir. En outre, FO revendique l’intégration du nucléaire dans la taxonomie verte.

FO estime indispensable que les bilans énergétiques et environnementaux des différentes options soient évalués précisément et scientifiquement afin que les choix puissent être opérés en connaissance de cause.

Par ailleurs, si la directive sur l’efficacité énergétique multipliera presque par deux l’obligation annuelle en matière d’économies d’énergie pour les États membres, FO s’interroge fortement sur les mesures qui découleront de cette obligation transposable en droit national et estime indispensable de connaître les dispositions qui en découleront.

De plus, l’extension du système du marché carbone au transport routier et au chauffage des bâtiments pourrait impliquer une augmentation des prix à la pompe et des factures énergétiques. Le fond social devra donc amortir le coût pour les salariés qui ne seront pas tous en mesure d’y faire face.

Devant l’ampleur des impacts des décisions européennes sur l’emploi, FO rappelle que le dialogue social et la négociation collective, à tous les niveaux, sont essentiels pour garantir aux salariés la défense de leurs intérêts.

BÉATRICE CLICQSecrétaire confédérale au Secteur de l’Egalité et du Développement durable

MARJORIE ALEXANDRESecrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 16 Juillet 2021

La période des congés démarre, mais nous étions encore, le 6 juillet, reçus à l’Élysée par le président de la République, accompagné du Premier ministre, de la ministre du Travail et du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

Cette réunion avait pour objet initial un échange sur la situation sanitaire, économique et sociale.

Avec une question qui a fait intrusion récemment : celle de la vaccination obligatoire en lien avec le risque d’une quatrième vague liée au variant Delta. Constants dans notre attitude, nous avons dit qu’il ne nous revenait pas de nous substituer aux pouvoirs publics en la matière. Les prescriptions d’ordre public en matière de santé relèvent de la responsabilité du gouvernement, comme elles l’ont toujours été, y compris pour les autres vaccins. Ce qui nous importe est que les mesures nécessaires à une protection la plus efficace de la santé soient mises en œuvre. C’était vrai pour les masques, le gel, c’est vrai pour le vaccin qui est aujourd’hui, à l’évidence, le moyen de se protéger individuellement et collectivement.

Il faut informer – notamment les publics les plus difficiles d’accès, éloignés des centres de vaccination, en situation de précarité –, expliquer et rassurer.

Il faut créer un environnement favorable en facilitant la vaccination sur le temps de travail pour les salariés, en ne leur opposant pas la journée de carence en cas d’arrêt maladie lié aux effets secondaires.

D’une manière plus générale, nous avons mis l’accent sur la protection des emplois et sur les salaires : rappelant la nécessité de mettre fin aux emplois confinés aux bas salaires, au temps partiel, aux contrats courts, que subissent plus souvent les femmes ; mettant l’accent sur les processus d’externalisation de nombreux services aux entreprises (accueil, sécurité, nettoyage-propreté…) et le recours à la sous-traitance en cascade, générateur d’insécurité socio-économique, au gré des renouvellements d’appels d’offre, et l’enfermement des salariés des prestataires sans perspective d’évolution professionnelle ; rappelant l’impératif de lutter contre la financiarisation de l’économie déconnectée de l’économie réelle, et d’une évaluation sérieuse des aides publiques aux entreprises, qui devraient être systématiquement soumises à conditions et contrôlées.

Quand le ministre de l’Économie table sur l’épargne des ménages, il conforte de notre point de vue qu’augmenter les salaires ne s’oppose pas à l’emploi, sous réserve que dans le même temps on lutte effectivement contre les délocalisations et le moins-disant salarial et social.

Nous avons aussi mis l’accent sur le rôle des services publics quant à la lutte contre les inégalités et qu’il ne pouvait être compris que se poursuivent des fermetures de lits à l’hôpital, de classes dans les écoles, de bureaux de poste, de services aux finances et dans les services de l’État.

Enfin, et bien sûr, puisque tournait depuis plusieurs jours le sujet des retraites, quand le président nous a dit que de son point de vue la question n’était pas tant faut-il réformer ?, mais quand et comment ?, nous avons répondu qu’en ce qui nous concerne, nous contestons le bien-fondé même d’une réforme du système actuel des retraites, a fortiori pour en reculer l’âge sous quelque forme que ce soit. Tous ces jours derniers nous avions eu à expliquer que la priorité est celle de l’emploi et des salaires.

À FO, nos devoirs de vacances ne seront pas de mettre à bas le système des retraites, mais bien de réviser nos moyens d’agir si besoin contre toute tentative éventuelle en ce sens et en tout cas pour préserver et améliorer le sort des salariés, femmes, hommes, jeunes et moins jeunes, retraités et demandeurs d’emploi !

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 16 Juillet 2021

Malgré le contexte sanitaire – dont il a souligné la gravité justifiant la décision d’aller vers la vaccination obligatoire des personnels soignants et non soignants au contact de personnes vulnérables dans un premier temps – le président a confirmé son intention d’imposer la réforme de l’assurance chômage et de ne pas abandonner le projet de réforme des retraites.

Ce faisant il a repris des arguments sous forme de slogans jamais démontrés et qui n’ont jusqu’alors jamais convaincus. Malgré plus de deux années de concertations, le gouvernement n’était parvenu ni à expliquer ni à convaincre sur son projet de réforme des retraites « extrêmement complexe et porteur d’inquiétudes » et, dès son origine, les cinq confédérations ont contesté la réforme de l’assurance chômage motivée par l’objectif de réaliser de 3 à 4 milliards d’économies sur l’indemnisation des demandeurs d’emplois.

FO conteste le bien-fondé de la réforme de l’assurance chômage dont l’injustice à l’égard des travailleurs les plus précaires ne sera en rien compensée par les annonces d’intention relatives à la formation des demandeurs d’emplois.

Comme FO conteste le bien-fondé de la mise en cause du système de retraite et l’inéluctabilité du recul de l’âge de la retraite.

Sur ces deux sujets, FO réaffirme que la priorité est de résoudre les difficultés rencontrées en matière d’emploi : l’accès à un emploi à temps plein pérenne pour les jeunes, les emplois à bas salaires, à temps partiel subi, que subissent plus souvent les femmes, les difficultés de conserver ou de retrouver un emploi pour les seniors.

Si le président a voulu se monter combatif sur le champ de ces deux réformes, FO entend l’être tout autant.

FO sera parallèlement attentive à ce que la situation ne conduise pas à justifier des atteintes aux libertés syndicales.

YVES VEYRIERSecrétaire général de Force Ouvrière

Voir les commentaires

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0

Publié le 8 Avril 2021

Rédigé par FO 3M SOA

Publié dans #FO

Repost0